BOSTON CITY LIMITS #2: The MODERN LOVERS
En avril 75, John Cale joue au Bataclan à Paris, accompagné par Chris Spedding à la guitare. C’est sa période Island Records après Fear et Slow Dazzle. Vers la fin du concert, Cale, lunettes noires et air sombre, explique depuis son piano qu’il va interpréter une chanson d’un groupe avec lequel il a travaillé, the Modern Lovers . Il s’agit de Pablo Picasso . C’est ma première confrontation avec un titre de ce groupe, une musique inhabituelle, des paroles étonnantes ( Pablo Picasso n’a jamais été appelé un trouduc et quand il longe l’avenue au volant de sa Cadillac Eldorado, les filles deviennent vertes comme des avocats … ) qui donnent envie d’en entendre plus. Mais le groupe n’existe déjà plus et il faudra attendre 1976 pour découvrir son premier album mythique. L ’ histoire des Modern Lovers peut se résumer comme celle d’un malentendu entre un jeune homme tourmenté et quatre musiciens ambitieux qui croyaient en l’avenir de leur groupe. Tout commence à Natick, Massachusset