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BOSTON CITY LIMITS #4 : THE REAL KIDS (1/2)

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Les Real Kids ont été le volcan qui explosa à la fin des seventies en laissant derrière lui une traînée de lave incandescente qui illumina longtemps la scène musicale. Malheureusement, comme pour un volcan, la lave s’arrêta avec son extinction. L’auto-destruction du groupe commença précisément quand le groupe fut à son zénith. Ils firent certains des meilleurs shows de l’histoire du Boston rock et en même temps l’alcool, les drogues et le chaos implosif de leur vie furent la garantie qu’ils n’arriveraient jamais au succès qu’ils méritaient. C’est la trajectoire de crash en plein vol que beaucoup des meilleurs groupes de Boston se mettraient à suivre par la suite. Les Real Kids font partie de ces groupes maudits dont la France était si friande à la fin du XXe siècle. Evidemment c’est John Felice le guitariste compositeur et leader charismatique du groupe qui en reste l’incarnation car le groupe c’est lui, c’est son histoire. Et comme le dit toujours Felice, sans les Modern Lovers

BACK IN THE DAY - THE KIDS - REAL KIDS

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THE REAL KIDS: November 1974 demos / Spring 1977 demos (Crypt 2018 CD/LP) (Boston, USA) John Felice (guitare, chant)  Billy Borgioli (guitare, chant) Curtis Naihersey (guitare, chant)  Allen "Alpo" Polino (basse) Jeff Jensen (basse) Howie Ferguson (batterie) Kevin Glasheen (batterie)  Jacques_B vous en parlait dans Boston City Limits , après un concert en ouverture des New York Dolls , John Felice quitte les Modern Lovers pour former The Kids avec l'ambition de jouer la même musique que les new-yorkais. En 2018, Crypt a la très bonne idée de sortir 8 démos inédites des Kids  enregistrées en novembre 1974 dans leur local de répétition (la cave d'une église). La cassette doit servir à démarcher les clubs et les bars pour y faire des concerts, la prise  de son est rudimentaire, le groupe est enregistré  live sur un magnéto deux pistes  et la bande est ensuite éditée en studio. On y entend une jeune formation pleine de fougue, vraiment puissante, alors qu'elle n

BOSTON CITY LIMITS #2: The MODERN LOVERS

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        En avril 75, John Cale joue au Bataclan à Paris, accompagné par Chris Spedding à la guitare. C’est sa période Island Records après Fear et Slow Dazzle. Vers la fin du concert, Cale, lunettes noires et air sombre, explique depuis son piano qu’il va interpréter une chanson d’un groupe avec lequel il a travaillé, the Modern Lovers . Il s’agit de Pablo Picasso . C’est ma première confrontation avec un titre de ce groupe, une musique inhabituelle, des paroles étonnantes ( Pablo Picasso n’a jamais été appelé un trouduc et quand il longe l’avenue au volant de sa Cadillac Eldorado, les filles deviennent vertes comme des avocats … ) qui donnent envie d’en entendre plus. Mais le groupe n’existe déjà plus et il faudra attendre 1976 pour découvrir son premier album mythique. L ’ histoire des Modern Lovers peut se résumer comme celle d’un malentendu entre un jeune homme tourmenté et quatre musiciens ambitieux qui croyaient en l’avenir de leur groupe. Tout commence à Natick, Massachusset