ROCK LIBRARY - Sean TYLA "JUMPIN’ IN THE FIRE"

   


 

JUMPIN’ IN THE FIRE
Sean TYLA

« Jumpin’ In The Fire », la biographie de Sean TYLA, sous-titrée « A Life In Rock’n’Roll »,
 a été publiée en Angleterre en 2010 par SOUNDCHECK BOOKS.

ISBN : 978-0-9566420-0-4        
198 pages
En anglais
Préface de Will BIRCH
Couverture de Tobbe STUHRE

A l’époque, lorsque j’ai appris la publication de ce livre, je l’ai commandé immédiatement ! Sean TYLA !  Non, MONSIEUR Sean TYLA !
Pour moi, l’homme est un des héros oubliés du rock’n’roll  (pas moins).

Il débute sa vie musicale dans une maison d’édition, fonde les DUCKS DELUXE (l’un des groupes les plus emblématiques du Pub Rock), monte avec beaucoup de difficultés le TYLA GANG, puis avec Deke LEONARD crée The FORCE, puis en solo …
Il a également fait de la production (entre autres : « Living In The Fast Lane » et « Off The Rails » de LITTLE BOB STORY)
Oh bien sûr tout ne me plaît pas dans ce qu’a fait le bonhomme.
Par contre, j’aime ce caractère de cochon et une certaine mauvaise foi assumée.
La photo de couverture du livre peut difficilement mieux le représenter : Ray Bans arrogantes, bouche tordue de hargne, majeur levé, guitare électrique, jean rapiécé. J’aime cet air qui semble dire « Allez tous vous faire foutre, c’est moi le patron ! ».
Le sous titre, « A Life In Rock’n’Roll », est également très évocateur. Maintenant nous savons à quoi nous attendre dans les 198 pages de lecture.
Et, effectivement, nous ne sommes pas déçus. L’homme a gardé ses souvenirs, sa gouaille, ses ressentiments envers certains businessmen.
« Jumpin’ In The Fire » se lit facilement, y compris pour un Français qui comprend moyennement la langue anglaise. Cette facilité de lecture est due à un aspect très concret et bien souvent, à la re-création des dialogues.
Sean évoque (exemples, dans le désordre) :
-    Le festival punk de Mont De Marsan 1977 : « The best set I ever performed with TYLA GANG »
-    Marc ZERMATI : «  Les mécanismes qu’il a mis en place pour créer un statut culte autour des DUCKS, des CLASH, des STRANGLERS et plein d’autres groupes anglais ont encore été utilisés avec beaucoup d’efficacité pour le TYLA GANG »
-    Son implication dans STIFF Records
-    Dave EDMUNDS au studio Rockfield
Je ne vais pas tout dévoiler et vous gâcher le plaisir si la lecture de ces quelques lignes vous donne envie de chercher ce bouquin …
Sachez que Sean évoque aussi AC/DC, Clint EASTWOOD, Lemmy, ses difficultés financières récurrentes (plusieurs anecdotes très touchantes).
Bref, j’ai appris beaucoup sur les difficultés pour un musicien à survivre dans le rock’n’roll même si, j’imagine, tout ne doit pas être pris au pied de la lettre. Les anecdotes de galères sont nombreuses.

Quoi qu’il en soit MONSIEUR Sean TYLA est l’un de mes héros du rock’n’Roll.
J’aime sa pugnacité, son refus de compromission, son besoin de créer (composer), Ducks Deluxe, les gros riffs du TYLA GANG, … même si je n’ai jamais eu la chance de pouvoir voir sur scène les DUCKS DELUXE ou le TYLA GANG.

Pour revenir au livre, il se termine sur le succès (surtout en Allemagne) de « Breakfast In Marin », vers 1981. Une suite aurait été logique pour arriver jusqu’à la reformation des DUCKS et du TYLA GANG, de 2007 à 2014 environ. 

Il semble que cette suite ait été rédigée par Sean, mais refusée par l'éditeur au motif qu'elle n'était pas assez longue, ce qui contredit la page Wikipédia de Sean TYLA qui évoque « un volume final » qui aurait été publié en 2016. A ma connaissance, contrairement à ce que dit Wikipedia, rien n'a été publié après "Jumpin' In The Fire". Il faut mener l'enquête !


Il est encore possible, sans trop de difficultés, de trouver « Jumpin’ In The Fire » sur Internet.
Bonne lecture !

Herve COLOMBET

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https://fishandcheaprecords.bandcamp.com/