DISCOTHÈQUE FROM A TO Z & BACK AGAIN – Part 3 – lettre X

Les lettres A et VA ayant été copieuses, j’ai pensé qu’il serait bon de poursuivre la série avec une lettre moins fournie, comme Q ou X (n’y voyez aucune connotation sexuelle).

Je me suis dit qu’en superposant les lettres A et V, ça faisait un X, barré, dont acte.

X Ma discothèque est de moins en moins fournie à la lettre X.

De X-Ray Spex, je n’ai gardé que le maxi Oh Bondage Up Yours! (clin d’œil à Siouxsie, au Bromley Contingent ?), un des meilleurs morceaux punk à mon avis, avec son slogan scandé par Poly Styrene et un saxo qui donne un côté Stooges au morceau. J’avais les cinq singles, l’album et même les trucs solo – 1^er single de Poly, les deux premiers du groupe de la saxo Lora Logic, Essential Logic – je m’en suis lassé.

Un autre disque que je garde, c’est Powder Puff, un single trois titres de Blake Xolton - une sorte de poète - sorti chez New Rose en 1989.

C’est à peu près tout. J’ai vendu mes disques de X, le groupe de LA et mon seul single de X.T.C.

Dans le rayon des disques à vendre, il me reste le deuxième single des X-Rays, un groupe garage US et le 8’’ one sided single de XkillerX sorti sur le label autrichien Squoodge dans la série ABC Club – j’étais le # 68/100, à un numéro près, j’étais classé « x ».

Il y a aussi les X-pensive Winos, le groupe de Keith Richards, mais je n’ai jamais écouté.

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Jean-Jacques complète et ajoute:

Patrick a déjà cité X. Un groupe important et original de la scène punk de Los Angeles. Le mélange de la voix féminine de Exene Cervenka et masculine de John Doe donne une approche particulière du son punk de L.A. Il ne faut pas oublier l'apport crucial de la guitare d'inspiration rockabilly de Billy Zoom, le batteur DJ Bonebrake complétant efficacement le quatuor. Il est difficile de choisir un disque dans une discographie quasiment sans faute. Je citerais leur second album, Wild Gift paru sur le mythique label Slash et le premier paru après la signature chez Elektra, Under The Big Black Sun. Leur dernier album en date, Smoke & Fiction est de très bonne tenue. Un bon aperçu de leur musique est disponible sur la compilation Beyond & Back: The X Anthology.

Dans un tout autre style mais très influent également, le groupe anglais XTC. Apparu dans les suites du punk anglais, ce groupe est l'un des plus intéressants de la new wave de la fin des années 70 et du début des années 80. Après un début de carrière plus accessible ("Making Plans For Nigel"), le groupe a produit une musique plus élaborée (une pop séduisante aux accents parfois baroques) mais tout aussi passionnante. Je conserve plus de cinquante ans après sa parution, une affection particulière pour English Settlement, un double disque sans remplissage. Pour un panorama de leur carrière la compilation Fossil Fuel - The XTC Singles 1977-1992 est un excellent choix.

Je citerais ensuite pour rester dans la même période, les Irlandais de Xdreamysts et leur premier single Right Away Home paru sur le label légendaire Good Vibrations.

Pour terminer un groupe allemand, The X-Ray Harpoons. Inspiré par le rock garage des 60's et y apportant une touche moderne, leur unique album Get Attuned To Our Tyme mérite largement l'écoute.

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L'archiviste a aussi son mot à dire :

C'est toujours un plaisir de lire les énormes connaisseurs de musique que sont Patrick et Jean-Jacques. Je dirais aussi que ce n'est pas une mince affaire de rajouter quelques petites choses après eux, c'est un peu comme rassembler les miettes du pain, excusez l'expression. Cette fois-ci, il y en a peu. 

Une est assez anecdotique, c'est le groupe de Hambourg (eh oui, toujours cette ville!) X-MAL DEUTSCHLAND qui avait débuté dans le punk pour ensuite devenir indie. "Incubus Succubus" est leur single qui leur permis de faire une tournée en première partie de Cocteau Twins et d'être signé par l'excellent label 4AD.

Le deuxième groupe est les XX, le premier album est assez déprimant (je veux dire le style de musique !), et c'est étonnant pour ces fans de musique dance. Mais en tout cas, il vaut largement une écoute.

Patrick Bainée