DISCOTHÈQUE FROM A TO Z & BACK AGAIN – Part 5 – lettre C
C comme Cramps, bien sûr, me concernant, j’en ai déjà beaucoup parlé sur ce blog, notamment. Je pourrais bien sûr actualiser le day by day avec tous les bootlegs sortis ces derniers mois, mais ce n’est que du neuf vieux - ou l’inverse – des re-re ou des shows que j’ai déjà par ailleurs, mi à part ce show du Bikini à Toulouse en 1998 offert par un freund pour mon anniv. Lo Spider m'avait raconté que c'était le premier show de son groupe Jerry Spider Gang ce soir-là, en ouverture des Cramps.
J’ai aussi pas
mal parlé d’Alex Chilton et dérivés, mais un peu moins, dont acte, pour
commencer, avec les Box Tops, le premier groupe du jeune Lx et la
première production pour Dan Penn, qui avait dit à Chips Moman (American Sound
Studio, Memphis) : donne moi le pire groupe que tu connaisses, je
t’apporterai un hit. Ce sera les DeVilles. Dan n’aimait pas la voix du
chanteur, il leur dit de revenir dans deux semaines avec un autre chanteur. De
retour avec Lx Chilton, Dan leur passe une cassette avec trois morceaux, dont The
Letter, qui a nécessité 33 prises, le reste fait partie de l’histoire, le
groupe ayant été nommé Box Tops après qu’un des membres du groupe propose un
concours, celui qui arrive à lancer 50 cents dans la boîte - in the box top –
choisira le nom du groupe. Regardant Wayne Carson, l’auteur de The Letter,
Dan annonce Box Tops, ça fera l’affaire. La version d’Alex : Ronnie
& The DeVilles me demande de venir passer une audition. Ils avaient déjà
essayé plusieurs trucs produits par Chips Moman, comme « Last Date »
de Floyd Cramer ou « Tragedy » de Thomas Wayne, pour un résultat
horrible. Je réponds néanmoins, ok allons au studio voir ce que ça peut
donner. On a enregistré « The Letter », c’est ce qui m’a donné envie
de faire ce métier. Il existe peut-être de mauvais morceaux des Box Tops,
je n’en connais pas (un peu comme un raciste intelligent). Il y a quatre albums d’origine, 1967-1969, pas mal de
singles (x pays) avec quelques inédits – dont les plus tardifs sans Lx au chant
- qu’on retrouve sur l’une ou l’autres des nombreuses compilations ou les
rééditions CD’s Sundazed en 2000 avec bonus, un album de reformation en 1998,
un autre en 2022 (sans Alex, décédé en 2010, le 17 mars, jour de la St Patrick,
ça aide à se rappeler…), que je n'ai jamais écouté. Un live, New York 2001, un
bootleg, je ne connais que celui-ci. Durant sa carrière, Lx reprendra plusieurs
morceaux de Dan Penn, ceux écrits pour les Box Tops, bien sûr, mais aussi Nobody’s
Fool ou The Dark End Of The Street.
Big Star, c’est un peu pareil, rien à jeter sur les
trois albums qui se sont mal vendus faute de distribution - les 2 premiers, #1
Record & Radio City - ou de sabotage interne - le dernier, 3rd /
Sister Lovers, pour lequel j’ai une préférence, bon mauvais goût inné,
sûrement. Quelques live d’époque aussi, sortis bien plus tard (bootlegs puis
officiels), un album de reformation en 2005 et les coffrets plus ou moins
copieux (9 CD’s au Japon). Des singles aussi, souvent des promos versions mono
/ stéréo du même titre, non destinés à la vente (j’avoue, je les ai achetés),
donc pas très rémunérateurs pour le groupe, finalement (j’ai failli écrire du
coup). Pas d’inédits, si ce n’est les alternate takes ou autres sortis au
fil des décennies. Ah si, le 10’’ Jesus Christ de 2015 (Omnivore US)
réédité format 12’’ en 2023.
Pour les disques d’Alex Chilton solo, c’est encore un peu pareil, rien à jeter. Le premier 7’’, c’est le EP Singer Not The Song en 1977 (réédité plus tard avec un inédit en bonus) et le premier album One Day In New York un an plus tard. Entre les deux il y a de nombreux concerts au CBGB, Max’s, Hot Club, …, j’en ai sept, sans compter le double LP Norton. Il y a aussi les démos antérieures sorties plus ou moins officiellement bien plus tard. Après il y a le fabuleux 7’’ Bangkok / Can’t Seem To Make You Mine, les période anglaise (label Aura – le Live In London a été réédité il y a peu avec deux shows au lieu d’un), allemande (Line) et française (New Rose), avec entre deux des périodes de vaches maigres (la plonge dans les restos de la Nouvelle Orléans). Plein de disques donc, dont de nombreux bootlegs, j’en ai une centaine dont certains enregistrements maison, il y a en a d’autres qui circulent, on ne s’ennuie jamais avec Alex, d’un show à l’autre ce n’est jamais la même set list. Pour finir sur Lx, une bizarrerie, l’album de Pascal Maupeu (région de Poitiers), Alex Chilton's Sound Of Love (2015), qui est toujours disponible sur son Bandcamp : https://pascalmaupeu1.bandcamp.com/album/alex-chiltons-sound-of-love
J’enchaîne
avec Tav Falco, dont Alex avait rejoint la première mouture des Panther
Burns après l’échec de son pourtant génial deuxième album Like Flies On
Sherbert (1978). Grégoire Cat / Guarrigues m’avait dit un jour : en
fait j’ai remplacé Lx Chilton. Tav F ne commence pas par la lettre C me
direz-vous. Je sais, mais moi je l’ai classé ici, juste derrière Lx Chilton, je
vous avais prévenu de mon classement dès le chapeau introductif de cette série.
On constate d’ailleurs, au fil des ans et des albums, qu’Alex continue à
influencer Tav. Le premier single de Tav et des Panthers Burns, She's The
One To Blame, est sorti en 1980, un EP avec une cover pas facile à ranger
(environ 8’’). Tout en ayant toujours son label Frenzi actif, Tav a
aussi vu pas mal de ses disques sortir chez New Rose. Disques depuis réédités
en Autriche (Tav vit à Vienne depuis des décennies) avec de nombreux bonus,
souvent live. Des live de Tav, dont certains featuring Lx, j’en ai aussi un
paquet, mais sur une période plus étalée, lui étant encore de ce monde. Je te
souhaite une longue vie, Tav. Tav a aussi réalisé de nombreux films et sorti
des bouquins, avec parfois ma modeste contribution. Il a aussi gentiment rédigé
la préface de l’ABCdaire de la Crampologie.
Encore une
lettre copieuse la lettre C, je vais donc essayer de réduire à l’essentiel et
par thèmes.
Pour mes
autres essentiels, ou presque, par ordre alphabétique : de J.J. Cale,
découvert à l’époque du premier album, Naturally (1971), j’écoute
toujours avec plaisir les trois premiers albums, ainsi que son premier single, Sneaky
(1958 c’est la B side) ; le plus récent Stay Around n’est pas mal non
plus, il y a aussi des live, parfois accompagné de Spooner Oldham. De Can, je
me suis juste fais un best of. J’ai pas mal de Captain Beefheart, dont
bien sûr le chef d’œuvre Safe As Milk, je ne suis pas un inconditionnel
du reste. Il y a un 12’’ de Carmaig De Forest produit pas Lx Chilton, qui y joue
aussi de pas mal d’instruments. Wayne Carson n’a sorti que deux albums, Life
Lives en 1972, sur lequel il livre notamment une version de son classique The
Letter, et Writer en 2012, disponible uniquement en téléchargement ;
deux merveilles. Al Casey n’a pas fait qu’accompagner Lee Hazlewood, Johnny
Cash, ce serait trop long, je trouve la réinterprétation du concert de Bob
Dylan au Royal Albert Hall (1966) par Cat Power (2023) excellente. J’ai
eu pas mal de disques de Nick Cave, in fine je ne garderai que son single de 1986 : The
Singer (J. Cash) / Running Scared (R. Orbison). Je cite ici Bobby
Charles, créateur de See You Later Alligator, car ses disques sont folk
/ rock / pop, avec un grain de voix à la Dan Penn. Leonard Cohen, bien sûr,
Lloyd Cole & The Commotions, pourquoi pas. J’aime beaucoup les albums de
l’écossais Dan Constella, mais ils ne sont jamais sortis. J’ai eu jusqu’à 250
disques d’Elvis Costello, il m’en reste les 2/3 – ça se vend mal, mais pas que.
Et puis EC a repris Dan Penn aussi, sur le tard, dommage. Je ne parle pas de
Count Bishops, je laisse ce plaisir à Hervé. J’ai beaucoup écouté les disques
de Creedence (CCR) et les ai gardés, ainsi que les albums soli de John Fogerty.
Que dire de Creme Soda ? Un fabuleux single en 1974, I’m Chewing
Gum – c’est Caroline Bators et Marc Zermati qui m’avaient dit : tu
devrais écouter ça - on dirait les Cramps avant les Cramps, puis un album
pourri. J’avais aimé l’ambiance du concert de Cults en 2010, ce groupe
d’étudiants New Yorkais qui diffusait des extraits du film La Nuit Du
Chasseur durant leurs concerts. Je n’ai en revanche pas vraiment accroché à
leurs deux premiers albums, il semble que le groupe existe toujours. Dans le
genre shouter à la Little Richard / Sonics, à Jim Jones (Revue), je préférais
Nick Curran et son album Reform Shool Girl (2010), son deuxième et
dernier (il est mort en 2012), après avoir accompagné plus tôt Ronnie Dawson et
avoir fait partie des Fabulous Thunderbirds.
Pas de Clash
(j’avais tout 101ers etc compris), de Cure (j’avais les premiers 7’’ et les
deux premiers LP’s), Cardinal / Moles / Richard Davies, j’ai tout donné ou
vendu.
Les
français : s’il
n’y avait qu’un seul groupe à retenir (lettre C et peut-être les autres aussi),
pour moi ce serait les Coronados, que j’ai eu la chance de voir
plusieurs fois sur scène et dont j’écoute fréquemment les trois live en ma
possession (merci Christophe). Pour ne pas paraître snob, je vais aussi citer
les Chaussettes Noires dont j’ai gardé le EP avec Gillian Hills, Les
Parisiennes. Twist À Saint Tropez des Chats Sauvages était rigolo aussi, et
puis Dick Rivers est un des rares français à avoir repris un morceau de Dan
Penn, Je Suis Triste / Out Of Left Field. Petula Clark, que je classe
dans la catégorie France, a sorti de très bons disques, dont certains produits
par Chips Moman à Memphis, mais pas en français, c’est vraiment n’importe quoi
mon classement (mais je l’aime) (L'Archiviste : Moi aussi 😊, bien que TAV FALCO pour la lettre C va nous obliger à faire un index !!!). Les Calamity Jane reprenaient Strychnine
(Sonics via Cramps) en 1991, les Cherokees le MC5 en 1987. Il y a assez peu de
one man, band en France, Chicken Diamond en est un. Les Chimiks, émanation des
Fatals ont sorti de très bons disques - un single puis un 12’’ puis un LP. Je
serai plus réservé sur une autre émanation des Fatals, les Complications. Les
parisiens Chrome Reverse revisitaient les 50’s avec bonheur (sur singles). Il y
a aussi les Cowbones et Crank, de Perpignan. Les Creteens, de Saint Ouen, ont
sorti autant de singles que les Fatals, aussi lo-fi mais moins mélodiques.
Pour le
volet thèmes habituels, Lux & Ivy’s faves (LAIF), reprises de Dan Penn (DP),
soul, doo wop, r’n’r, …, je fais court car tout est bien, la plupart des
artistes cités n’ayant souvent sorti qu’un ou deux singles.
Ils sont
plusieurs monstres de la soul à avoir interprété des morceaux de Dan Penn,
parfois écrits sur mesure pour eux, comme Don Covay, dont j’ai déjà
parlé (rubrique You Know The Singer...), ainsi que d’Arthur Conley, James Carr avec notamment sa
fabuleuse version de The Dark End Of The Street et Clarence Carter,
qui a entre autres complétement réécrit / ralenti ce même morceau. Pour changer
un peu de la liste alpha, je vais commencer par lister ceux qui ont repris The
Dark End Of The Street (pas les 300, juste ceux en C) : Archie
Campbell & Lorene Man dans une version davantage country que soul, Cat
Power, Chihana, Colonel Bobby Ray Watson, Ry Cooder en délivre des versions en
général acoustiques, John Cowan, un outtake de son premier album (1986, aka
Johnny C.) ressorti format CD en 1997, après une longue interruption de
carrière, Calypso Rose, Yvonne Curtis pour les versions reggae, Eva Cassidy,
avec ou sans Chuck Brown, Barton Carroll, Troy Cassar-Daley, il y a aussi la BO de Commitments. Je vous fais grâce des versions Youtube. I’m
Your Puppet est un morceau beaucoup repris aussi : la version des Colt
Brothers (1967) fait partie de mes préférées, c’est leur seul 7’’, assez
recherché. Il y a les australiens The Cam-Pact (1968) et Joe Camilleri, Mr J.J.
Cale, live uniquement, The Conway Brothers. On n’échappe pas à des versions
country, avec Jimmi Cannon, son premier single, au reggae non plus avec Lloyd
Charmers. Avec Daniele Colombo et Davell Crawford, on entre dans la musique
classique. Pas mal de canadiens ont repris le morceau, le rebaptisant Le
P’tit Poppy ou des trucs approchant, pour la lettre C il y a les canadiens
Les Chanceliers, le premier groupe de Pagiaro, qui a eu un succès d’estime en France
en 1976 avec son singe Louise. Do Right Woman, Do Right Man, une
chanson écrite pour Aretha Franklin, a aussi été beaucoup reprise, par Cher solo
(album Muscle Shoals) et avec Sonny aussi, Otis Clay, Joe Cocker, CRB, Cheryl
Crow, Jim Cuddy. BO de The Commitments, encore. Kim Carnes a repris Cry
Like A Baby, Everytime a été composée exprès pour Linda Carr (1967),
Buz Cason et Steve Cropper ont été des partners in crime réguliers de Dan Penn.
Pour finir la liste : le 1er single du saxophoniste Charles
Chalmers, Mr Hey! Baby Bruce Channel, The Chickenhawks, le deuxième
single du session man Johnny Christopher, le groupe Churchill, dont j’ai déjà
parlé dans la saga Dan Penn, Coco Montoya, un guitariste / batteur qui a fait
ses armes dans le groupe d’Albert Collins, la canadienne Sammy Cole, The
Colours, parfois appelés The Bleu & Friends, June Conquest, son premier
single en 1964, les Coquettes, cinq sœurs canadiennes, un album mi 70’s de Billy
Crash Craddock, les Crickets 1964, post Buddy Holly donc, le troisième
single des Crowns, King Curtis & The Kingpins, le saxo - session man, avec
Jimi Hendrix à la guitare et enfin L.C. Cooke le jeune frère de Sam, pour son
dernier single (1968).
Il y a bien
sûr des artistes soul, R’n’B ou doo wop qui n’ont pas repris Dan Penn, à
commencer par Sam Cooke (quelle transition !), Ray Charles,
les Coasters, les Capitols, surtout connus pour Cool Jerk, Wynona
Carr, Andy Charles & The Blue Kings, les Cashmeres avec notamment Boom
Mag-Azeno Vip Vay (EP partagé en France avec les Platters), encore tout un
programme, comme Wiggle Wobble de Les Cooper, les plus récent Cate
Bros., The Checkmates Ltd, album produit par Phil Spector, The Chiffons, Merry
Clayton, avec Gimme Shelter notamment, les plus anciens Cleftones, les Cobras – en fait l’équipe maison Stax – avec Restless, un
instrumental fabuleux. Avec Nat King Cole, on est davantage dans le swing, pas
mon style préféré, tandis que Cozy Cole (Topsy, Turvy) et Jack
Costanzo (Cat Walk), c’est du jazz – donc le moment de citer John
Coltrane, dont j’apprécie particulièrement l'album avec Johnny Hartman au
chant (et Blue Train, bien sûr). Il y a du bon gospel récent, les
géantes (en talent et en largeur) Como Mamas, avec leur album Move
Upstairs (2017). Je continue avec Let’s Stomp de Bobby Comstock, un des
premiers singles soul que j’ai achetés, les Contours, bien connu des
Hearbreakers, Do You Love Me, les Creators ont sorti deux singles
en 1961, dont le fabuleux Booga Bear, The Crescents et leur Pink
Dominos (1963), …
Je n’ai pas
cité les artistes soul, doo wop ou R’n’B (des singles la plupart du temps) qui
font partie des Lux & Ivy’s faves, comme Gloria des Cadillacs
(1954), Ooba Gooba des Charts, Baby Let Me Bang Your Box Parts
1 & 2 de Doug Clark & The Nuts pour la partie soul / R’n’B, Pocahontas
des Camelots, Wait Up des Cameos, The Charades avec Flamingo mais pas
que, d’autres Charts avec Desirie , The Chimes avec Zindy Lou (qui
aurait dû être) un classique, The Chords avec Zippity Zum (I'm In Love) pour
le volet doo wop. Et les Clovers, avec notamment Crawlin'.
Un peu de garage avec les Conventionals, les Cosmic Tones et le two sider I’m
Gonna Buid Me A Woman / Hold It (1965) et bien sûr Ronnie Cook & The
Gaylads, Goo Goo Muck, entre garage, R’n’R et horror rock.
Je continue avec les LAIF R’n’R, rockabilly, surf, garage et autres, en
commençant par d’autres Camelots (feat. Mike Appel) et leur génial
double sider Charge! / Scratch (1963). Les Cables s’en sortent bien
aussi avec Choo Choo (1961), ainsi que le non moins génial Jackie Cannon
(Chill Bumps, 1961), les Caps et leur irrésistible Red Headed
Flea (1959), Bobby & Terry Caraway, les Carnations avec une des trois
versions connues de Scorpion, Ric Cartey dont les Cramps ont
repris Oooh-Eee, B side du LAIF Young Love (1957) – sa version de My Babe est à tomber, aussi. Joe
Clay n’a sorti que deux singles en 1956, dont Get On The Right Track, il
y a pas mal d’inédits comme Did You Mean Jelly Bean. The
Catalinas avec l’instro Destruction (1960), un des quelques morceaux
R’n’R sortis sur le label Fortune, Joe Cenna avec une des meilleures versions
de Peter Gunn, The Champs, Train To Nowhere, Lee Chandler &
The Blue Rhythms, les Cherokees, deux différents, ceux de Cherokee / Harlem
Nocture et ceux, extension des Champs, de Uprising. On reste chez les
indiens avec Apache des Chiefs (1960), rien à voir avec les
Shadows. Il y a aussi des Chimes R’n’R, les Chips avec Rubber Biscuit,
morceau mis à l’honneur dans Cry Baby de John Waters, The Citations avec
Moon Race (1963), Clear Waters & His Band. Les Cramps se sont
inspirés du Whistle Bait des Collins Kids pour un morceau (The Band
That Time Forgot, jamais sorti officiellement), ils adoraient aussi T-Bone un single de Larry Collins en solo, Carol Connors (membre des Teddy Bears avec
Phil Spector) et son plus ou moins hot rod Yum Yum Yamaha (1963), Conny
& The Bell Hops, hot rod aussi. Rock’n’Roll novelty avec Terry Corin
et Sick! Sick! Sick! (1960) – on avait passé un bon moment en voiture à
écouter ça, entres autres trucs givrés, alors que je raccompagnais Chris Wilson
et son amie de l’époque à leur appart, près des Halles, à deux pas de l’ex
boutique Skydog, après un diner chez l’ami Jacques (et Nelly) - ses autres
singles sont moins intéressants. Il y a des Corvettes R’n’R, d’autres surf, comme Pipeline (et Move It) des Chantays (1962) aussi, tandis que Don Costa et Cab Calloway - The Ghost Of Smoky Joe, un 10’’
de 1937, c’est plutôt du jazz. Les Cramps ont repris Trapped Love de
Keith Courvale et Woodpecker Rock de Nat Couty & The Braves, mais ni
Buddy Covelle ni Curley & The Jades. Je finis (enfin) avec Chicken Back
(Parts 1 & 2) de The Curious, un truc inclassable entre R’n’R et R’n’B.
Je finis (vraiment) (L'Archiviste : Patrick doit avoir du mal à l'écrire car on sent son envie de continuer, ceux qui le connaissent me comprendront) avec les disques R’n’R, rockabilly, surf, … qui ne font (peut-être, allez savoir) pas partie des LAIF : Freddy Cannon (qui a par ailleurs repris un morceau de Dan Penn) avec Talahassie Lassie et Palisades Park repris par qui vous savez, Bill, et surtout Dean - Carter, Tony Casanova, Tommy Cassel, Lee Castle (The Big Black Train, 1959), Kenneth Castleman, The Caterpillars et leur theme song, Chaino, dont Lux et Ivy appréciaient le premier single (1956) The Pigmy Song (Tikky Tikky Boom Boom), les plus classiques Challengers, Hollis Champion, Paul Chaplain avec Shortnin’ Bread repris notamment par les Cramps, Carl Cherry (The Itch), The Chevelle V, Sanford Clark, le protégé de Lee Hazlewood, jouait du R’n’R au début, C.J. & The Casuals et leur génial Study Hall (1961), Benny Cliff. Quelques derniers : Eddie Cochran, Stud Cole avec Burn, Baby Burn, The Condas, The Bird, morceau qui a aussi dû inspirer les Cramps. Le rocker portugais Joaquim Costa n’avait rien sorti à l’époque, un fan (et pote à moi qui m’en a envoyé un exemplaire dédicacé) a sorti un superbe EP 5 titres en 2007. Un seul titre sur un split 7’’ de 1961 pour Joe Cota, le génial Creep-A-Con-Rock. Ronnie Dawson assurait la partie de batterie sur le génial The Whip des Creeps (1959), dont j’ai déjà parlé. Deux trucs par mal pour finir : Gene Criss & The Hep Cats et Wade Curtiss & The Rhythm Rockers, qui n’avaient sorti qu’un seul single en 1959 avant que le label Norton s’intéresse à leur cas. Parmi les rockab récents, il y a Carl & The Rhythm All Stars, disparus il y a quelques années et dont le fils a repris le flambeau.
Patrick
Bainée
- Peter Case (ex chanteur et leader des Plimsouls) je n'ai pas tout la disco mais j'apprécie sa carrière solo
-Cavedogs, trio de power pop (eh oui!) avec deux albums extras
-Chevelles, groupe de power pop australien
-Chris Church, songwriter us multicarte musical
-the Chills groupe néo zélandais de pop indé (L'Archiviste : Tout à fait d'accord, ils sont excellents. D'ailleurs un de ces jours on parlera de Nouvelle Zélande, il ya tant de bons groupes!)
-Paul Collins sans the Beat
-Concrete Blonde trio de la cote ouest avec une chanteuse dans mon panthéon, Johnette Napolitano (L'Archiviste : Dans les années 90, Arte avait fait une soirée thématique vampires, ils avaient passé leur clip Bloodletting ainsi que celui de Garbage Man des Cramps)
-Connels, power pop us
-Cotton Mather idem que ci-dessus
-Marshall Creenshaw, pop and rock'n'roll (a joué le rôle de Buddy Holly)
-Jim Croce, grand songwriter issu de la scène folk
-Cry Babies, excellent groupe français
-Cars, machine à tubes us avec Rick Ocazek
-Cactus avec Tim Bogert et Carmin Appice qui iront fonder Beck Bogert & Appice
-Celibate Rifles, groupe garage australien
-City kids, autre groupe français
-Cheap Trick, groupe rock power pop us
-the Church, grand groupe australien
-Chicken Shack, magnifique groupe blues rock anglais avec Stan Webb
-the Clash
-Alice Cooper
-Cowboy Junkies groupe us lo fi blues
-Cream, avec Clapton, Bruce et Baker
-Cure
-the Chords groupe revival mod anglais
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