AVIS DE RECHERCHE

Appel aux lecteurs/trices, nous recherchons des enregistrements amateurs de concerts faits en France par le genre de groupes dont nous parlons dans le blog. Le but serait d'établir une base de données de ces documents avant qu'ils ne disparaissent à jamais. Pouvez-vous svp nous aider ? Ecrivez-nous à monstres.sacres@yahoo.com, merci d'avance.

DISCOTHÈQUE FROM A TO Z & BACK AGAIN – Part 5 – lettre C


C comme Cramps, bien sûr, me concernant, j’en ai déjà beaucoup parlé sur ce blog, notamment. Je pourrais bien sûr actualiser le day by day avec tous les bootlegs sortis ces derniers mois, mais ce n’est que du neuf vieux - ou l’inverse – des re-re ou des shows que j’ai déjà par ailleurs, mi à part ce show du Bikini à Toulouse en 1998 offert par un freund pour mon anniv. Lo Spider m'avait raconté que c'était le premier show de son groupe Jerry Spider Gang ce soir-là, en ouverture des Cramps.

J’ai aussi pas mal parlé d’Alex Chilton et dérivés, mais un peu moins, dont acte, pour commencer, avec les Box Tops, le premier groupe du jeune Lx et la première production pour Dan Penn, qui avait dit à Chips Moman (American Sound Studio, Memphis) : donne moi le pire groupe que tu connaisses, je t’apporterai un hit. Ce sera les DeVilles. Dan n’aimait pas la voix du chanteur, il leur dit de revenir dans deux semaines avec un autre chanteur. De retour avec Lx Chilton, Dan leur passe une cassette avec trois morceaux, dont The Letter, qui a nécessité 33 prises, le reste fait partie de l’histoire, le groupe ayant été nommé Box Tops après qu’un des membres du groupe propose un concours, celui qui arrive à lancer 50 cents dans la boîte - in the box top – choisira le nom du groupe. Regardant Wayne Carson, l’auteur de The Letter, Dan annonce Box Tops, ça fera l’affaire. La version d’Alex : Ronnie & The DeVilles me demande de venir passer une audition. Ils avaient déjà essayé plusieurs trucs produits par Chips Moman, comme « Last Date » de Floyd Cramer ou « Tragedy » de Thomas Wayne, pour un résultat horrible. Je réponds néanmoins, ok allons au studio voir ce que ça peut donner. On a enregistré « The Letter », c’est ce qui m’a donné envie de faire ce métier. Il existe peut-être de mauvais morceaux des Box Tops, je n’en connais pas (un peu comme un raciste intelligent). Il y a quatre albums d’origine,  1967-1969, pas mal de singles (x pays) avec quelques inédits – dont les plus tardifs sans Lx au chant - qu’on retrouve sur l’une ou l’autres des nombreuses compilations ou les rééditions CD’s Sundazed en 2000 avec bonus, un album de reformation en 1998, un autre en 2022 (sans Alex, décédé en 2010, le 17 mars, jour de la St Patrick, ça aide à se rappeler…), que je n'ai jamais écouté. Un live, New York 2001, un bootleg, je ne connais que celui-ci. Durant sa carrière, Lx reprendra plusieurs morceaux de Dan Penn, ceux écrits pour les Box Tops, bien sûr, mais aussi Nobody’s Fool ou The Dark End Of The Street.

Big Star, c’est un peu pareil, rien à jeter sur les trois albums qui se sont mal vendus faute de distribution - les 2 premiers, #1 Record & Radio City - ou de sabotage interne - le dernier, 3rd / Sister Lovers, pour lequel j’ai une préférence, bon mauvais goût inné, sûrement. Quelques live d’époque aussi, sortis bien plus tard (bootlegs puis officiels), un album de reformation en 2005 et les coffrets plus ou moins copieux (9 CD’s au Japon). Des singles aussi, souvent des promos versions mono / stéréo du même titre, non destinés à la vente (j’avoue, je les ai achetés), donc pas très rémunérateurs pour le groupe, finalement (j’ai failli écrire du coup). Pas d’inédits, si ce n’est les alternate takes ou autres sortis au fil des décennies. Ah si, le 10’’ Jesus Christ de 2015 (Omnivore US) réédité format 12’’ en 2023.


Pour les disques d’Alex Chilton solo, c’est encore un peu pareil, rien à jeter. Le premier 7’’, c’est le EP Singer Not The Song en 1977 (réédité plus tard avec un inédit en bonus) et le premier album One Day In New York un an plus tard. Entre les deux il y a de nombreux concerts au CBGB, Max’s, Hot Club, …, j’en ai sept, sans compter le double LP Norton. Il y a aussi les démos antérieures sorties plus ou moins officiellement bien plus tard. Après il y a le fabuleux 7’’ Bangkok / Can’t Seem To Make You Mine, les période anglaise (label Aura – le Live In London a été réédité il y a peu avec deux shows au lieu d’un), allemande (Line) et française (New Rose), avec entre deux des périodes de vaches maigres (la plonge dans les restos de la Nouvelle Orléans). Plein de disques donc, dont de nombreux bootlegs, j’en ai une centaine dont certains enregistrements maison, il y a en a d’autres qui circulent, on ne s’ennuie jamais avec Alex, d’un show à l’autre ce n’est jamais la même set list. Pour finir sur Lx, une bizarrerie, l’album de Pascal Maupeu (région de Poitiers), Alex Chilton's Sound Of Love (2015), qui est toujours disponible sur son Bandcamp : https://pascalmaupeu1.bandcamp.com/album/alex-chiltons-sound-of-love

J’enchaîne avec Tav Falco, dont Alex avait rejoint la première mouture des Panther Burns après l’échec de son pourtant génial deuxième album Like Flies On Sherbert (1978). Grégoire Cat / Guarrigues m’avait dit un jour : en fait j’ai remplacé Lx Chilton. Tav F ne commence pas par la lettre C me direz-vous. Je sais, mais moi je l’ai classé ici, juste derrière Lx Chilton, je vous avais prévenu de mon classement dès le chapeau introductif de cette série. On constate d’ailleurs, au fil des ans et des albums, qu’Alex continue à influencer Tav. Le premier single de Tav et des Panthers Burns, She's The One To Blame, est sorti en 1980, un EP avec une cover pas facile à ranger (environ 8’’). Tout en ayant toujours son label Frenzi actif, Tav a aussi vu pas mal de ses disques sortir chez New Rose. Disques depuis réédités en Autriche (Tav vit à Vienne depuis des décennies) avec de nombreux bonus, souvent live. Des live de Tav, dont certains featuring Lx, j’en ai aussi un paquet, mais sur une période plus étalée, lui étant encore de ce monde. Je te souhaite une longue vie, Tav. Tav a aussi réalisé de nombreux films et sorti des bouquins, avec parfois ma modeste contribution. Il a aussi gentiment rédigé la préface de l’ABCdaire de la Crampologie.

Encore une lettre copieuse la lettre C, je vais donc essayer de réduire à l’essentiel et par thèmes.



Pour mes autres essentiels, ou presque, par ordre alphabétique : de J.J. Cale, découvert à l’époque du premier album, Naturally (1971), j’écoute toujours avec plaisir les trois premiers albums, ainsi que son premier single, Sneaky (1958 c’est la B side) ; le plus récent Stay Around n’est pas mal non plus, il y a aussi des live, parfois accompagné de Spooner Oldham. De Can, je me suis juste fais un best of. J’ai pas mal de Captain Beefheart, dont bien sûr le chef d’œuvre Safe As Milk, je ne suis pas un inconditionnel du reste. Il y a un 12’’ de Carmaig De Forest produit pas Lx Chilton, qui y joue aussi de pas mal d’instruments. Wayne Carson n’a sorti que deux albums, Life Lives en 1972, sur lequel il livre notamment une version de son classique The Letter, et Writer en 2012, disponible uniquement en téléchargement ; deux merveilles. Al Casey n’a pas fait qu’accompagner Lee Hazlewood, Johnny Cash, ce serait trop long, je trouve la réinterprétation du concert de Bob Dylan au Royal Albert Hall (1966) par Cat Power (2023) excellente. J’ai eu pas mal de disques de Nick Cave, in fine je ne garderai que son single de 1986 : The Singer (J. Cash) / Running Scared (R. Orbison). Je cite ici Bobby Charles, créateur de See You Later Alligator, car ses disques sont folk / rock / pop, avec un grain de voix à la Dan Penn. Leonard Cohen, bien sûr, Lloyd Cole & The Commotions, pourquoi pas. J’aime beaucoup les albums de l’écossais Dan Constella, mais ils ne sont jamais sortis. J’ai eu jusqu’à 250 disques d’Elvis Costello, il m’en reste les 2/3 – ça se vend mal, mais pas que. Et puis EC a repris Dan Penn aussi, sur le tard, dommage. Je ne parle pas de Count Bishops, je laisse ce plaisir à Hervé. J’ai beaucoup écouté les disques de Creedence (CCR) et les ai gardés, ainsi que les albums soli de John Fogerty. Que dire de Creme Soda ? Un fabuleux single en 1974, I’m Chewing Gum – c’est Caroline Bators et Marc Zermati qui m’avaient dit : tu devrais écouter ça - on dirait les Cramps avant les Cramps, puis un album pourri. J’avais aimé l’ambiance du concert de Cults en 2010, ce groupe d’étudiants New Yorkais qui diffusait des extraits du film La Nuit Du Chasseur durant leurs concerts. Je n’ai en revanche pas vraiment accroché à leurs deux premiers albums, il semble que le groupe existe toujours. Dans le genre shouter à la Little Richard / Sonics, à Jim Jones (Revue), je préférais Nick Curran et son album Reform Shool Girl (2010), son deuxième et dernier (il est mort en 2012), après avoir accompagné plus tôt Ronnie Dawson et avoir fait partie des Fabulous Thunderbirds.


Pour le garage 60’s, je retiens Cannibal & The Headhunters, leur version de Land Of 1000 Dances déchire, notamment, Zulu King étant par ailleurs un LAIF, les Chartbusters, ceux de She’s The One, les Chocolate Watchband, avec leur Jagger US, ont laissé de très bons morceaux et même un très bon album, Revolutions Reinvented, en 2012. Count Five se résume pour moi à un morceau, Psychotic Reaction. Un peu comme les Crestones avec She’s A Bad Mororcycle, j’attendais peut-être trop de l’album. Je finis la liste 60’s par les Cobras et leur I Wanna Be Your Love. Pour le garage un peu plus récent, les deux singles des Car Thieves (sur Radio X) sont épatants, les Carbonas de Chicago qui reprennent même les Dogs (19) sur un de leurs 7’’, le duo canadien Catl., parfois accompagnés de Danny Kroha, que j’ai eu de la chance de voir dans un troquet à Évreux. Chain & The Gang ainsi que tous les autres projets de Ian Svenonius, dont XYZ avec Didier Balducci, sont intéressants, ses livres aussi. Charm Bag, parce qu’ils sont sympas. Le premier album des anglaises Cherry Pickles – The Cherry Pickles Will Harden Your Nipples (2019), tout un programme – est excellent, avec un son 50’s / Cramps, un des morceaux s’appelle d’ailleurs I Still Miss Lux. J’aime bien aussi quelques trucs des Chesterfield Kings, surtout le stonien The Berlin Wall Of Sound. Chicken Snake, plus roots, n’est pas mal non plus. Je n’ai pas gardé grand-chose de Billy Childish. Wanda Chrome & The Leather Pharaohs ont laissé un bon 7’’, ainsi, que, dans un même genre, The Creatures From The Trash Lagoon. Les Chrome Cranks des albums à ne pas écouter le matin, surtout si vous vivez en immeuble. Mes chromes préférés étant Chrome Daddy Disco, avec leur album The Sonic Sounds Of Chrome Daddy Disco (1996) - le morceau ci-dessous me fait penser aux Cramps époque Flame Job (1994). Il y a de bons albums des Coachwips, le premier groupe de John Dwyer, mon préféré étant Purple Death (2006). Les albums de John Wesley Coleman III s’écoutent toujours bien, aussi, ainsi que les Cool Jerks, ceux de Memphis featuring Jack Oblivian. J’aime toujours écouter de temps en temps les deux premiers singles de Wayne (à l’époque) County. Les sympathiques Courettes sont extras à voir sur scène, sur disque, j’ai plus de mal – une anecdote : lors de leur passage à Évreux (2018), je discute backstage avec Flavia et lui montre le poster accroché au mur du 1er concert d’El Cramped, featuring Olivier et Agnès, qui organisaient le concert. Elle me dit : la prochaine fois qu’on passe ici, vous ouvrez pour nous. Je lui explique qu’Olivier et Agnès ne sont plus en très bon terme avec le bassiste, ce à quoi elle répond : pas grave, je tiendrais la basse. Stay Wild (et non sick) des Creeping Ivies sonne très Cramps, un des morceaux s’appelle House Of Ivy. Je dois encore avoir les deux premiers albums des suédois The Creeps. J’aime bien Chopin aussi.



Pas de Clash (j’avais tout 101ers etc compris), de Cure (j’avais les premiers 7’’ et les deux premiers LP’s), Cardinal / Moles / Richard Davies, j’ai tout donné ou vendu.

Les français : s’il n’y avait qu’un seul groupe à retenir (lettre C et peut-être les autres aussi), pour moi ce serait les Coronados, que j’ai eu la chance de voir plusieurs fois sur scène et dont j’écoute fréquemment les trois live en ma possession (merci Christophe). Pour ne pas paraître snob, je vais aussi citer les Chaussettes Noires dont j’ai gardé le EP avec Gillian Hills, Les Parisiennes. Twist À Saint Tropez des Chats Sauvages était rigolo aussi, et puis Dick Rivers est un des rares français à avoir repris un morceau de Dan Penn, Je Suis Triste / Out Of Left Field. Petula Clark, que je classe dans la catégorie France, a sorti de très bons disques, dont certains produits par Chips Moman à Memphis, mais pas en français, c’est vraiment n’importe quoi mon classement (mais je l’aime) (L'Archiviste : Moi aussi 😊, bien que TAV FALCO pour la lettre C va nous obliger à faire un index !!!). Les Calamity Jane reprenaient Strychnine (Sonics via Cramps) en 1991, les Cherokees le MC5 en 1987. Il y a assez peu de one man, band en France, Chicken Diamond en est un. Les Chimiks, émanation des Fatals ont sorti de très bons disques - un single puis un 12’’ puis un LP. Je serai plus réservé sur une autre émanation des Fatals, les Complications. Les parisiens Chrome Reverse revisitaient les 50’s avec bonheur (sur singles). Il y a aussi les Cowbones et Crank, de Perpignan. Les Creteens, de Saint Ouen, ont sorti autant de singles que les Fatals, aussi lo-fi mais moins mélodiques.



Pour le volet thèmes habituels, Lux & Ivy’s faves (LAIF), reprises de Dan Penn (DP), soul, doo wop, r’n’r, …, je fais court car tout est bien, la plupart des artistes cités n’ayant souvent sorti qu’un ou deux singles.

Ils sont plusieurs monstres de la soul à avoir interprété des morceaux de Dan Penn, parfois écrits sur mesure pour eux, comme Don Covay, dont j’ai déjà parlé (rubrique You Know The Singer...), ainsi que d’Arthur Conley, James Carr avec notamment sa fabuleuse version de The Dark End Of The Street et Clarence Carter, qui a entre autres complétement réécrit / ralenti ce même morceau. Pour changer un peu de la liste alpha, je vais commencer par lister ceux qui ont repris The Dark End Of The Street (pas les 300, juste ceux en C) : Archie Campbell & Lorene Man dans une version davantage country que soul, Cat Power, Chihana, Colonel Bobby Ray Watson, Ry Cooder en délivre des versions en général acoustiques, John Cowan, un outtake de son premier album (1986, aka Johnny C.) ressorti format CD en 1997, après une longue interruption de carrière, Calypso Rose, Yvonne Curtis pour les versions reggae, Eva Cassidy, avec ou sans Chuck Brown, Barton Carroll, Troy Cassar-Daley, il y a aussi la BO de Commitments. Je vous fais grâce des versions Youtube. I’m Your Puppet est un morceau beaucoup repris aussi : la version des Colt Brothers (1967) fait partie de mes préférées, c’est leur seul 7’’, assez recherché. Il y a les australiens The Cam-Pact (1968) et Joe Camilleri, Mr J.J. Cale, live uniquement, The Conway Brothers. On n’échappe pas à des versions country, avec Jimmi Cannon, son premier single, au reggae non plus avec Lloyd Charmers. Avec Daniele Colombo et Davell Crawford, on entre dans la musique classique. Pas mal de canadiens ont repris le morceau, le rebaptisant Le P’tit Poppy ou des trucs approchant, pour la lettre C il y a les canadiens Les Chanceliers, le premier groupe de Pagiaro, qui a eu un succès d’estime en France en 1976 avec son singe Louise. Do Right Woman, Do Right Man, une chanson écrite pour Aretha Franklin, a aussi été beaucoup reprise, par Cher solo (album Muscle Shoals) et avec Sonny aussi, Otis Clay, Joe Cocker, CRB, Cheryl Crow, Jim Cuddy. BO de The Commitments, encore. Kim Carnes a repris Cry Like A Baby, Everytime a été composée exprès pour Linda Carr (1967), Buz Cason et Steve Cropper ont été des partners in crime réguliers de Dan Penn. Pour finir la liste : le 1er single du saxophoniste Charles Chalmers, Mr Hey! Baby Bruce Channel, The Chickenhawks, le deuxième single du session man Johnny Christopher, le groupe Churchill, dont j’ai déjà parlé dans la saga Dan Penn, Coco Montoya, un guitariste / batteur qui a fait ses armes dans le groupe d’Albert Collins, la canadienne Sammy Cole, The Colours, parfois appelés The Bleu & Friends, June Conquest, son premier single en 1964, les Coquettes, cinq sœurs canadiennes, un album mi 70’s de Billy Crash Craddock, les Crickets 1964, post Buddy Holly donc, le troisième single des Crowns, King Curtis & The Kingpins, le saxo - session man, avec Jimi Hendrix à la guitare et enfin L.C. Cooke le jeune frère de Sam, pour son dernier single (1968).



Il y a bien sûr des artistes soul, R’n’B ou doo wop qui n’ont pas repris Dan Penn, à commencer par Sam Cooke (quelle transition !), Ray Charles, les Coasters, les Capitols, surtout connus pour Cool Jerk, Wynona Carr, Andy Charles & The Blue Kings, les Cashmeres avec notamment Boom Mag-Azeno Vip Vay (EP partagé en France avec les Platters), encore tout un programme, comme Wiggle Wobble de Les Cooper, les plus récent Cate Bros., The Checkmates Ltd, album produit par Phil Spector, The Chiffons, Merry Clayton, avec Gimme Shelter notamment, les plus anciens Cleftones, les Cobras – en fait l’équipe maison Stax – avec Restless, un instrumental fabuleux. Avec Nat King Cole, on est davantage dans le swing, pas mon style préféré, tandis que Cozy Cole (Topsy, Turvy) et Jack Costanzo (Cat Walk), c’est du jazz – donc le moment de citer John Coltrane, dont j’apprécie particulièrement l'album avec Johnny Hartman au chant (et Blue Train, bien sûr). Il y a du bon gospel récent, les géantes (en talent et en largeur) Como Mamas, avec leur album Move Upstairs (2017). Je continue avec Let’s Stomp de Bobby Comstock, un des premiers singles soul que j’ai achetés, les Contours, bien connu des Hearbreakers, Do You Love Me, les Creators ont sorti deux singles en 1961, dont le fabuleux Booga Bear, The Crescents et leur Pink Dominos (1963), …


Je n’ai pas cité les artistes soul, doo wop ou R’n’B (des singles la plupart du temps) qui font partie des Lux & Ivy’s faves, comme Gloria des Cadillacs (1954), Ooba Gooba des Charts, Baby Let Me Bang Your Box Parts 1 & 2 de Doug Clark & The Nuts pour la partie soul / R’n’B, Pocahontas des Camelots, Wait Up des Cameos, The Charades avec Flamingo mais pas que, d’autres Charts avec Desirie , The Chimes avec Zindy Lou (qui aurait dû être) un classique, The Chords avec Zippity Zum (I'm In Love) pour le volet doo wop. Et les Clovers, avec notamment Crawlin'.
Un peu de garage avec les Conventionals, les Cosmic Tones et le two sider I’m Gonna Buid Me A Woman / Hold It (1965) et bien sûr Ronnie Cook & The Gaylads, Goo Goo Muck, entre garage, R’n’R et horror rock.
Je continue avec les LAIF R’n’R, rockabilly, surf, garage et autres, en commençant par d’autres Camelots (feat. Mike Appel) et leur génial double sider Charge! / Scratch (1963). Les Cables s’en sortent bien aussi avec Choo Choo (1961), ainsi que le non moins génial Jackie Cannon (Chill Bumps, 1961), les Caps et leur irrésistible Red Headed Flea (1959), Bobby & Terry Caraway, les Carnations avec une des trois versions connues de Scorpion, Ric Cartey dont les Cramps ont repris Oooh-Eee, B side du LAIF Young Love (1957) – sa version de My Babe est à tomber, aussi. 
Joe Clay n’a sorti que deux singles en 1956, dont Get On The Right Track, il y a pas mal d’inédits comme Did You Mean Jelly BeanThe Catalinas avec l’instro Destruction (1960), un des quelques morceaux R’n’R sortis sur le label Fortune, Joe Cenna avec une des meilleures versions de Peter Gunn, The Champs, Train To Nowhere, Lee Chandler & The Blue Rhythms, les Cherokees, deux différents, ceux de Cherokee / Harlem Nocture et ceux, extension des Champs, de Uprising. On reste chez les indiens avec Apache des Chiefs (1960), rien à voir avec les Shadows. Il y a aussi des Chimes R’n’R, les Chips avec Rubber Biscuit, morceau mis à l’honneur dans Cry Baby de John Waters, The Citations avec Moon Race (1963), Clear Waters & His Band. Les Cramps se sont inspirés du Whistle Bait des Collins Kids pour un morceau (The Band That Time Forgot, jamais sorti officiellement), ils adoraient aussi T-Bone un single de Larry Collins en solo, Carol Connors (membre des Teddy Bears avec Phil Spector) et son plus ou moins hot rod Yum Yum Yamaha (1963), Conny & The Bell Hops, hot rod aussi. Rock’n’Roll novelty avec Terry Corin et Sick! Sick! Sick! (1960) – on avait passé un bon moment en voiture à écouter ça, entres autres trucs givrés, alors que je raccompagnais Chris Wilson et son amie de l’époque à leur appart, près des Halles, à deux pas de l’ex boutique Skydog, après un diner chez l’ami Jacques (et Nelly) - ses autres singles sont moins intéressants. Il y a des Corvettes R’n’R, d’autres surf, comme Pipeline (et Move It) des Chantays (1962) aussitandis que Don Costa et Cab Calloway - The Ghost Of Smoky Joe, un 10’’ de 1937, c’est plutôt du jazz. Les Cramps ont repris Trapped Love de Keith Courvale et Woodpecker Rock de Nat Couty & The Braves, mais ni Buddy Covelle ni Curley & The Jades. Je finis (enfin) avec Chicken Back (Parts 1 & 2) de The Curious, un truc inclassable entre R’n’R et R’n’B.



Je finis (vraiment) (L'Archiviste : Patrick doit avoir du mal à l'écrire car on sent son envie de continuer, ceux qui le connaissent me comprendront) avec les disques R’n’R, rockabilly, surf, … qui ne font (peut-être, allez savoir) pas partie des LAIF : Freddy Cannon (qui a par ailleurs repris un morceau de Dan Penn) avec Talahassie Lassie et Palisades Park repris par qui vous savez, Bill, et surtout Dean - Carter, Tony Casanova, Tommy Cassel, Lee Castle (The Big Black Train, 1959), Kenneth Castleman, The Caterpillars et leur theme song, Chaino, dont Lux et Ivy appréciaient le premier single (1956) The Pigmy Song (Tikky Tikky Boom Boom), les plus classiques Challengers, Hollis Champion, Paul Chaplain avec Shortnin’ Bread repris notamment par les Cramps, Carl Cherry (The Itch), The Chevelle V, Sanford Clark, le protégé de Lee Hazlewood, jouait du R’n’R au début, C.J. & The Casuals et leur génial Study Hall (1961), Benny Cliff. Quelques derniers : Eddie Cochran, Stud Cole avec Burn, Baby Burn, The Condas, The Bird, morceau qui a aussi dû inspirer les Cramps. Le rocker portugais Joaquim Costa n’avait rien sorti à l’époque, un fan (et pote à moi qui m’en a envoyé un exemplaire dédicacé) a sorti un superbe EP 5 titres en 2007. Un seul titre sur un split 7’’ de 1961 pour Joe Cota, le génial Creep-A-Con-Rock. Ronnie Dawson assurait la partie de batterie sur le génial The Whip des Creeps (1959), dont j’ai déjà parlé. Deux trucs par mal pour finir : Gene Criss & The Hep Cats et Wade Curtiss & The Rhythm Rockers, qui n’avaient sorti qu’un seul single en 1959 avant que le label Norton s’intéresse à leur cas. Parmi les rockab récents, il y a Carl & The Rhythm All Stars, disparus il y a quelques années et dont le fils a repris le flambeau.

Patrick Bainée

*
Gérard ajoute :

- Peter Case (ex chanteur et leader des Plimsouls) je n'ai pas tout la disco mais j'apprécie sa carrière solo
-Cavedogs, trio de power pop (eh oui!) avec deux albums extras
-Chevelles, groupe de power pop australien
-Chris Church, songwriter us multicarte musical
-the Chills groupe néo zélandais de pop indé (L'Archiviste : Tout à fait d'accord, ils sont excellents. D'ailleurs un de ces jours on parlera de Nouvelle Zélande, il ya tant de bons groupes!)
-Paul Collins sans the Beat
-Concrete Blonde trio de la cote ouest avec une chanteuse dans mon panthéon, Johnette Napolitano (L'Archiviste : Dans les années 90, Arte avait fait une soirée thématique vampires, ils avaient passé leur clip Bloodletting ainsi que celui de Garbage Man des Cramps)
-Connels, power pop us
-Cotton Mather idem que ci-dessus
-Marshall Creenshaw, pop and rock'n'roll (a joué le rôle de Buddy Holly)
-Jim Croce, grand songwriter issu de la scène folk
-Cry Babies, excellent groupe français
-Cars, machine à tubes us avec Rick Ocazek
-Cactus avec Tim Bogert et Carmin Appice qui iront fonder Beck Bogert & Appice
-Celibate Rifles, groupe garage australien
-City kids, autre groupe français
-Cheap Trick, groupe rock power pop us
-the Church, grand groupe australien
-Chicken Shack, magnifique groupe blues rock anglais avec Stan Webb
-the Clash
-Alice Cooper
-Cowboy Junkies groupe us lo fi blues
-Cream, avec Clapton, Bruce et Baker
-Cure
-the Chords groupe revival mod anglais

*
 
et Jacques renchérit :
Je n'ai jamais eu de disque de Christophe (Bevilacqua)! Et quand je passe toutes les semaines près de sa tombe (bleue, évidemment), à Montparnasse, en me rendant au marché, j'ai l'impression qu'il se venge !
 
- le Dave Clark Five dont le titre "Glad all over" sert de morceau pre-intro aux Groovies sur scène.
- Canned Heat : tous les albums avec Bob Hite au chant et Henry Vestine guitare solo sont à réécouter encore et souvent (Patrick : je suis d'accord, je vais m'y remettre)
- les Chambers Brothers, champions de la soul psyché (Patrick : d'accord aussi, j'ai oublié de les siter comme repreneurs de Dan Penn)
- les Charlatans, un album officiel, un semi-légal et un pirate et une bonne compile CD. Tout cela s'écoute toujours très bien. Et Mike Wilhelm et Dan Hicks ont continué leurs trajectoires ailleurs et parfois higher.
- Copperhead, le groupe psyché de John Cipollina post Quicksilver, un album parfait (Patrick : peux pas vérifier, je l'ai donné il y a des années).
- Creation pour "Making time" et "Biff bang pow
- John Cale : tous les albums mais surtout la trilogie Island records, Paris 1919 et Sabotage.
- Jim Carroll : le premier album Catholic Boy
- Certain General : de NYC, musique difficile à décrire, on est fan ou pas, moi oui.
- Classic Ruins : deux albums de ce groupe de Boston dont l'indispensable Lassie eats Chicken
 
A la liaison avec l'underground: Eugene Chadbourne 
 
Groupes français : - Cœur Magique un seul album sur Byg records, dispensable je l'ai gardé à cause de Claude Olmos un guitar hero des 70's
- Cool Feedback : groupe expérimental et joyeux de Grégoire Garrigues.

*

Jean-Jacques complète et ajoute:
 
Caddy: Superbe groupe norvégien de power pop dont le splendide album éponyme est sorti en août 2024.
 
The Caezars: Groupe londonien mêlant avec classe garage et rockabilly. Leur dernier album éponyme est sorti sur le label FOLC records.
 
Jake Calypso: Attachant artiste du nord de la France dont le mélange de rockabilly, de blues et de garage s'écoute avec plaisir notamment sur Rare Jake 1983 - 2023 Volume 2.
 
Les Calamités: Groupe féminin dont le rock frais et addictif se trouve sur l'intégrale de leur production, C'est Complet.
 


John Campbell: Artiste de blues rock à la technique originale malheureusement décédé trop jeune. Je conseille vivement Howkin' Mercy avec la magnifique reprise de  When The Levee Breaks de Led Zeppelin.
 
Ray Campi: Artiste rockabilly incontournable à la longue carrière. Un excellent aperçu de son talent se trouve ici: Rockabilly Rebellion - The Best Of Ray Campi, Volume 1.
 
The Cannibals: Le groupe rock/trash/pub rock de Mike Spenser. J'apprécie tout particulièrement la période de la fin des années 70 que l'on peut trouver sur The Rest Of...

Jean-Patrick Capdevielle: Tout le monde connait ses tubes. Je préfère l'excellent Vertigo.
 
Pat Capocci: Chanteur-guitariste australien proposant une splendide version modernisée du rockabilly comme sur The Press-Tone Early Years 2008-2010.
 
Jean Carne: Splendide chanteuse de soul débutant sa carrière dans les années 70. Elle possède une voix exceptionnelle comme en rend compte Don't Let It Go To Your Head (The Anthology).
 
Michael Carpenter: Multi-instrumentiste, chanteur, producteur australien à la carrière multiple et toujours de grande qualité. The Big Radio le prouve amplement.
 
Johnny Carroll: Encore un chanteur rockabilly digne d'intérêt. Un bel hommage est disponible sur The Story Of Johnny Carroll.
 
Big Lucky Carter: Chanteur guitariste de blues ayant enregistré chez Hi dans les années 60. Après une longue éclipse, il a sorti en 1998 le splendide Lucky 13, produit par Mike Vernon.
 
Neal Casal: Songwriter américain de grand talent proposant un folk-rock électrique de haute facture. Pour une première approche: Leaving Traces: Songs 1994-2004.
 
Cast: Groupe de rock britannique créé par John Power (ex The La's). Leur premier album All Change paru en 1995 est une petite merveille.
 
The Cavemen V: Remarquable groupe garage français dont Dangerhouse Records propose une splendide compilation: Don't Play With Me.
 



Kasey Chambers: Chanteuse australienne aux influences country. J'aime beaucoup son premier disque, The Captain, paru en 1999.
 
The Chameleon's Day: Groupe français originaire de Grenoble actif de manière éphémère dans les années 80. Leur unique mini LP, Tired Of The Old World fort d'un rock puissant aux accents australiens s'écoute toujours avec un grand plaisir.
 
Gene Champagne: Début de carrière solo en fanfare avec son premier disque, Let's Jet paru en 2024.
 
Manu Chao: Ex-leader de la Mano Negra, il poursuit une carrière à son rythme aux confins de différentes tendances musicales. Son premier album, Clandestino, demeure son plus abouti.
 
Gene Chandler: Formidable chanteur de soul de Chicago rendu célèbre par le tube The Duke Of Earl. On trouve une bonne rétrospective de sa carrière sur Nothing Can Stop Me: Gene Chandler's Greatest Hits.
 
David Childers & The Modern Don Juans: Depuis la Caroline du rock teinté de country avec un excellent Jailhouse Religion.

Chilli Willi & The Red Hot Peppers: Un des meilleurs pionniers de la scène pub rock britannique. Real Sharp est une compilation réussie.
 
The Cinders: Groupe éphémère formé autour de Jeff Crane ( Ex Ballbusters/Classic Ruins cité ci-dessus par Jacques), Laurent Ciron et Christian Rosset (ex Dogs) complété du batteur Sébastien Buffet pour leur disque de rock pur dédié à Dominique des Dogs, Up From The Ashes.
 
Cirrone: Remarquable groupe de rock/power pop italien. Kings For A Night est une pépite.
 
The Clash: Que dire ? London Calling demeure un de mes disques favoris tous genres confondus.
 
Judy Clay: Splendide chanteuse soul des 60's surtout connue pour ses duos avec Billy Vera et William Bell. Dommage qu'aucune compilation officielle lui rende hommage. Vous trouverez les titres enregistrés pour Stax sur The Stax Solo Recordings qu'elle partage avec Veda Brown, ce qui me donne l'occasion de citer cette chanteuse que j'aurais dû faire apparaître à la lettre B.

 

Classic & Troubles: Brillant groupe de pub rock français. Leur premier disque, On The Phone, trouve sa place entre Little Bob et Dr Feelgood.
 
Eddie Cochran: Chanteur-guitariste de rock'n'roll à l'influence immense sur la guitare rock. Le coffret The Eddie Cochran Box Set lui rend un hommage mérité.
 
Jackie Lee Cochran: Un nouvel artiste de rockabilly / rock'n'roll de grande valeur. Disque conseillé: Jackie Lee Cochran With Johnny & The Roccos – The 1985 Sessions. (Patrick : exact, je ne l'ai pas mentionné car j'avais offert le seul single de lui que j'avais, dédicacé, à Lux et Ivy).
 
Cock Sparrer: Après une longue interruption, retour réussi pour ce groupe punk avec Hand On Heart.
 
Cocktail Slippers: Groupe de garage rock féminin originaire de Norvège. Leur dernier disque Shout It Out Loud vaut le détour comme le reste de leur discographie.
 
Coffee: Peu d'informations sur ce groupe et un seul disque, Soul Snatcher, mais quel disque ! Une véritable merveille à découvrir avec Ernest Scott au chant.
 
The Cold Stares: Savoureux mélange de heavy rock, de southern rock et de blues dont témoigne leur dernier et plaisant dernier album, The Southern, paru en septembre 2024.
 
Omar Coleman: Chanteur harmoniciste de blues dont le dernier superbe album, Strange Times, ajoute une touche de soul à son blues de Chicago.
 
Mitty Collier: Grande chanteuse de soul notamment pour le label Chess  comme Etta James et Laura Lee. Ses faces pour ce label sont rassemblées sur Shades Of Mitty Collier : The Chess Singles 1961-1968.
 
Albert Collins: Un immense guitariste de blues originaire du Texas. Son disque Ice Pickin' est indispensable.
 
Coneheads: Peu de titres parus pour ce groupe de rock australien. Leur premier EP, The All Welcome Canteen, allie puissance et mélodie. (Pat : j'avais celui-là aussi)



Confusionaires!: Trio canadien de rock'n'roll/rockabilly flirtant parfois avec le country punk. Leur disque Westernization est excellent.
 
The Connection: Groupe américain de rock à guitares dans la grande tradition de la cote est. Difficile de choisir dans une discographie sans faute, j'opte pour le dernier paru Wish You Success.
 
Kiely Connell: Passionnante chanteuse de Nashville loin des clichés variété de la country trop souvent produite par cette ville. Son dernier album rempli de chansons émouvantes et personnelles, My Own Company est une des révélations de l'année 2024.
 
Johnny Copeland: Grand chanteur de soul dans les 60's (cf. It's Me - Classic Texas Soul 1965-72), il est devenu un des meilleurs bluesmen texans. Texas Twister est un sommet du genre.
 
Shemekia Copeland: Chanteuse de blues. Fille du précédent, elle mène une carrière dont son père peut être fier. Son dernier disque paru en 2024, Blame It On Eve, ne dépare pas une discographie de qualité.
 
The Cornfed Project: Premier et très sympathique album éponyme pour ce groupe composé du traditionnel quatuor basse, batterie, guitare et chant produisant un rock heavy addictif.
 
Coronet Blue: Un autre groupe australien de rock méritant l'attention. Ils n'ont malheureusement sorti qu'un seul et magnifique disque, éponyme
 
Bob Corritore: Harmoniciste de blues, spécialisé dans les prestigieuses et passionnantes collaborations comme dans la série Bob Corritore & Friends dont le dernier, Doin' The Shout ! de février 2025 est dans la très bonne lignée des précédents.
 
Cosmic Dropouts: Un des nombreux groupes d'Arne Thelin, pilier de la scène scandinave. Du grand rock garage suédois. La compilation Groovy Things est splendide.
 
James Cotton: Un des meilleurs harmonicistes que le blues ait connu. Ses Chicago Sessions, parues récemment constituent une première approche dans une discographie pléthorique. 
 
The Courettes: Duo de rock intégrant de nombreuses influences (garage, R&B, girl groups..) pour produire des disques de haut niveau comme leur dernier The Soul Of… The Fabulous Courettes.
 
Lewis Cowdrey: Un autre éminent représentant de la scène d'Austin (Texas) mêlant rock, blues et soul comme dans son savoureux It's Lewis.
 
Cracker: Groupe de rock américain aux influences allant du rock alternatif à la country. Garage D'or est une très bonne compilation.
 
The Crawdaddys: Un des meilleurs groupes californiens de revival garage des 80's. Here 'Tis est mon album préféré.



Pee Wee Crayton: Influent guitariste de blues californien dans la lignée de T-Bone Walker. The Pee Wee Crayton Collection 1947-62 propose une excellente couverture de sa brillante carrière.
 
Crazy Cavan & The Rhythm Rockers: Incontournable groupe de rockabilly britannique. 50 Rockin' Years retrace superbement 50 ans de carrière.
 
The Creation: Un des meilleurs groupes anglais de la fin des 60's à l'incompréhensible manque de succès. Leur unique album avant leur reformation dans les 80's, We Are Painterman est une merveille. (Pat : tu as raison , j'aurai dû les citer, il me reste des disques d'eux).
 
Le Cri de la Mouche: Groupe français des années 90 aux prestations scéniques incendaires ayant sorti deux disques inspirés par le meilleur des années 70. Je pensche pour le second Insomnies même si leur premier éponyme est plus brut.
 

Crimson Shadows: Formidable groupe suédois de rock garage, précurseurs des Wylde Mammoths et des Stomach Mouths comprenant des piliers de la scène locale comme Jens Lindberg et Peter Maniette. A (re) découvrir avec Out Of Our Minds.
 
Arthur 'Big Boy' Crudup: Bluesman du delta du Mississippi uniquement célébré injustement pour avoir été repris par d'innombrables artistes. Ses interprétrations méritent pourtant largement l'écoute. La preuve en 4 Cd avec If I Get Lucky.
 
The Cruzados: Groupe américain de rock apparu dans les années 80. Après une éclipse, ils sont revenus et ont produit le remarquable Land Of The Endless Sun.
 
Cry Babies: Groupe français des années 90 originaire d'Orléans. Ils ont publié trois excellents albums proposant un rock aux guitares aiguisées et aux mélodies addictives. Je vous conseille le deuxième, Running In The Outer Space.
 
The Crystals: Un des meilleurs girl groups des 60's aux nombreux hits (Da Doo Ron Ron, She's A Rebel...) dont on retrouve la plupart sur The Best Of. (Pat : see Philles, lettre "S").
 
The Curse: Un autre groupe de garage suédois estimable. Leur dernier disque en date, Calcutta Sunrise est remplie d'une énergie communicative.



The Cynics: Groupe de Pittsburgh influencé par le rock garage des 60's. Cynism est une compilation très bien faite.
 
The Cynz: Groupe new yorkais de la formidable écurie JEM records. L'avenir du rock à guitares apparait prometteur avec de tels groupes. Leur dernier disque Little Miss Lost est un des meilleurs de l'année 2024.

*

L'Archiviste : Vu la longueur de l'article et la qualité de la sélection proposée. Je vais faire léger à côté des copains... Je vais vous parler de Camper Van Beethoven, ou est-ce que Patrick le mettrait plutôt sous la lettre V ? J'adore un groupe français nommé CAUSE. Ils ont des textes intelligents et font du rock dont on parlera un de ces jours. Les Chameleons sont aussi excellents, vous aimez pas les copains ? Là, je vais me faire chambrer, mais Christian Death jusqu'au début des années 90 m'a énormément impressionné. La ligne de basse de This is Heresy est extraordinaire en concert. En 2012, les Civil Wars ont sorti leur premier album, un autre a suivi, mais c'est Barton Hollow que je vous conseille. Il est parfait.




Cocteau Twins ont accompagné beaucoup de mes heures ... Les Comsat Angels avec leur Independance Day sont appelés les Joy Division du pauvre par un de mes amis, j'aime bien l'expression. Les Coral m'ont aussi bien fait plaisir avec leurs deux premiers LP. L'album de 2003 des COOPER TEMPLE CLAUSE (Kick Up The Fire...) est aussi une source de plaisir à chaque fois que je l'écoute. COUSTEAU sont aussi cool, on dirait du Bowie au chant, mais on est loin d'une copie ! Disraeli Gears des CREAMS est tout aussi bon. J'adore SIOUXSIE donc je me dois de parler des CREATURES, bien que je les apprécie moins... The Adversary des CRIME & THE CITY SOLUTION est un des grands morceaux de ma vie. Wim Wenders l'a bien compris en le mettant dans la BO de son film Jusqu'à la fin du monde. D'ailleurs c'est la seule bonne chose du film !



 
 


Commentaires

LE DISQUE DE LA SEMAINE