AVIS DE RECHERCHE

Appel aux lecteurs/trices, nous recherchons des enregistrements amateurs de concerts faits en France par le genre de groupes dont nous parlons dans le blog. Le but serait d'établir une base de données de ces documents avant qu'ils ne disparaissent à jamais. Pouvez-vous svp nous aider ? Ecrivez-nous à monstres.sacres@yahoo.com, merci d'avance.

DISCOTHÈQUE FROM A TO Z & BACK AGAIN – Part 6 – lettre D

 

Pas de DB’s (classés avec Chris Stamey), Dirtbombs (classés à Gories), ni de Dream Syndicate (Steve Wynn) dans ma liste. En revanche on y trouve les (New York) Dolls et dérivés. Oui, encore une fois mon classement, c’est n’importe quoi (L'Archiviste : En es-tu vraiment certain ?), mais je l’aime bien.

Encore une fois aussi, j’ai zappé pas mal de trucs - Dandy Warhols, Darts, Davilla 666, Death In Vegas, … - dont mes camarades parleront peut-être plus bas. Pas que je n’aimais pas mais j’ai vendu mes albums de Dead Moon.

D comme Bo Diddley, pour moi, juste avant Mink / Willy DeVille et les New York Dolls, et surtout pas Deep Purple (je n’ai rien trouvé de pire en lettre D, je ne dis de mal que d’un artiste ou groupe par lettre). J’allais oublier Bob Dylan.

J’ai choisi Bo Diddley, parce que Duchess et Lux & Iv's faves, contrairement à Willy Deville, il n’a sorti que de bons disques, quoi que, sa période rap, bof. Ce sera finalement donc Bo, Willy et Bob Dylan ex-aequo, j’ai la flemme de ressortir les disques pour une autre photo – je m’aperçois d’ailleurs que j’ai oublié le LP avec Chuck Berry Two Great Guitars, et j’ai trop de CD’s, Complete Singles et tous les autres albums de Bo (achetés avant d’acquérir les deux premiers originaux de la photo), certains live et même des albums maison comme Rare & Weldone ou Bo Knows Instro (cette dernière ayant été réalisée par Kogar The Swinging Ape). Voilà pour Bo. Ah si, quand même, mon morceau préféré est My Story, parfois nommé The Story Of Bo Diddley, et celui de Lux et Ivy était, je crois, Bo Meets The Monster. Bo avait une super guitariste aussi, The Duchess.

Ah, Willy DeVille, que j’ai vu live x fois entre 1979 et 1991, puis je me suis un peu lassé - il a donné des shows presque jusqu’au sa mort en 2009, j’ai versé une larme en l’apprenant – de voir le même gimmick au même moment du show, comme le lancer des pétales de roses sur les premiers rangs, c’est génial la première fois à l’Olympia, puis décevant quand tu revois ça trois ans plus tard. Difficile pour tout artiste de se renouveler niveau jeu de scène. Je me suis aussi un peu lassé des disques devenus moins bons (Sportin’ Life, 1985), parfois produits par Marc Knopfler (Hey Joe, 1992), ça change de Jack Nitzsche (Return To Magenta, 1978). Et puis ensuite il y a eu la fantastique époque Nouvelle Orléans (Victory Mixture, 1990), Willy habitait juste en face de l’hôtel où est mort Johnny Thunders, ou Memphis (Horse Of Different Color, 1999). Mes albums préférés restent ceux de l’époque Mink Deville : Cabretta (1977), Magenta – il a longtemps habité le quartier à Paris, avec sa compagne Toots - et Le Chat Bleu dont il faut avoir les éditions euro (1979) et US (1980), dont les titres divergent. Quelques magnifiques bootlegs live aussi et les singles avec de jolies covers et pas mal d’inédits. Grâce à ses goûts musicaux, Willy m’a fait explorer à fond les disques des Drifters, ceux de Ben E King (dont il reprend Stand By Me sur un single) et plein d’autres. Merci Willy.

    Sûrement mon morceau favori

Que dire sur Bob Dylan ? J’ai énormément d’albums, tous les EP français, quelques bootlegs, l’avant dernier album, pas le dernier, il a perdu sa voix, il n’y a plus de mélodies, je trouve. Je me rappelle de journées passées chez Marc Zermati avec radio Dylan à fond. J’ai parfois eu du mal à retranscrire ses propos, livre Wanna Be Your Skydog.

Mon autre groupe essentiel en D, c’est donc les Dolls, les NY Dolls, que je n’ai pas vu en 1973 (mes parents me laissaient aller acheter mes disques à Paris mais il fallait que je sois rentré le soir) mais dont j’ai écouté la retransmission du show à la radio, c’était la veille du réveillon de Noël. Trois albums essentiels, le premier éponyme, Too Much Too Soon, un cran en dessous, et le troisième, live à Cleveland en 1976– dont j’ai déjà parlé – contient les morceaux qui auraient dû figurer sur le troisième album et qui atterriront finalement sur le premier album solo de David Johansen, qui est malheureusement très malade - update 1er mars, il vient de décéder - en priorité, et sur celui de Sylvain Sylvain. Plein de live et quelques 7’’ ou 12’’ avec des mix différents, faute d’inédits. En 1976, le groupe éclate, certains shows ont lieu sont le nom The Dollettes. Le retour, avec Malcolm McLaren comme manager, une parodie des Dolls. La reformation plus tardive, plus ou moins grâce à Morrissey, oui, surtout One Day It Will Please Us To Remember Even This… (2006).

Il y a bien sûr les projets en solo : j’aime presque tout de David Johansen, vu au Palace en 1978, jusqu’à l’épisode Dexter Pointdexter, avec une préférence pour la période 1978, l’album The David Johansen Group Live, un LP promo au départ, show entier format CD bien plus tard, plein de bootlegs. Les Heartbreakers – avec Jerry Nolan - et les albums solos de Johnny Thunders, bien sûr - je parlais de Willy DeVille tout à l’heure. Marc Z m’a raconté que Willy et Johnny étaient en compétition pour celui qui serait le mieux fringué. Quelques bons morceaux de Sylvain Sylvain. Walter Lure a fait fortune en tant qu’employé de Lehman Brothers (RIP 2008 pour Lehman – 2020 pour Walter), les autres se sont essayés à quelques projets sans grand succès. Les NY Dolls ont fait plein d’émules dans le genre glam punk. Je citerai D-Generation par sympathie pour Howie Pyro.



Assez conséquente encore la lettre D, je vais donc à l’essentiel (j’en élimine 1/2) par ordre alpha puis par thèmes, comme d’habitude.

En commençant par les non Lux & Ivy’s Faves / Cramps related, reprises de Dan Penn, soul…, R’n’R…, j’ai retenu les new yorkais Daddy Long Legs, parce qu’ils sont sympas, plutôt à voir sur scène qu'à écouter sur disque, à mon avis. Les norvégiens The Dahlmanns - Andre Dahlmann a fait ses armes avec les Yum-Yums - parce que Lindsay Hutton les adore. Karen Dalton a été considérée comme la Dylan féminine, j’adore. Des Damned, je n’ai gardé que le premier album, quelques singles et des live, les Peel Sessions aussi. Il y a beaucoup de Davis (Davies aussi) intéressants, dont Miles pour le jazz (Kind Of Blue) et Skeeter pour la country, avec notamment son morceau fabuleux The End Of The World (1962). Les Dawgs sont de Boston, je ne me suis jamais lassé de leur EP Shot Of Your Love / Main Street U.S.A. / Paper Moon (1980), ni du premier album My Town (1982) ; le second, On The Road To You (1983) est un peu moins bon et il y a une compile avec inédits sortie en Italie, Outside Of Town (1989). Les belges Dead Brothers ont eu la bonne idée d’appeler leur premier album Dead Music For Dead People (2000) et de reprendre Human Fly sur le second. De Dean & Britta, qui, associés à Sonic Boom (Spacemen 3) viennent de sortir un album de Noël, j’ai un très bon souvenir de leur concert diapos Warhol – 13 Most Beautiful (CD et DVD, les autres albums sont bons aussi, ainsi que certains morceaux de Luna et des soli de Dean Wareham. Desmond Dekker, rocksteady, j’ai un greatest hits qui s’écoute bien. Tout est bon chez Jackie DeShannon, avec une préférence pour son deuxième album, Breakin’ In Up On The Beatles Tour! (1964), ah cette version de Needles And Pins ; il faut aussi avoir son single Breakaway, enregistré en 1963 mais seulement sorti dans les années 70, la première version parue étant celle d’Irma Thomas en 1964. The Detroit City Council n’ont sorti qu’un single et un mini CD en 2003, à ma connaissance, j’aime beaucoup, pas juste parce que Dan Kroha participe. On reste à Détroit, j’ai déjà pas mal mentionné les Detroit Cobras, dont les reprises me donnent envie de réécouter les originaux (dont Dan Penn). Je n’ai pas persévéré à écouter Devo, j’ai juste un live de 2009, mais qu’est-ce que c’était bien au début, le 1er EP, les singles, ah ce morceau Angry Angles (qui donnera son nom à un projet de Jay Reatard), bons en concert aussi, vus en 1979 au Palace, je dois encore avoir un bout de leur combinaison jaune de laveurs de carreaux (qu’ils portaient sur une tenue de footballer américain). Il y a des Diamond, Dyan, dont j’ai bien aimé le 1er album avec sa reprise de Baby What You Want Me To Do, Neil a quelques bons morceaux aussi. Je n’ai jamais vraiment accroché aux Dictators, nobody’s perfect, que je cite car ils ont donné son nom au zine et blog de Lindsay Hutton, Next Big Thing (L'Archiviste : " Tu devrais réessayer...."). Je cite Dion ici, doo wop au début avec les Belmonts – Lovers Who Wander, Born To Cry,…, puis très inspiré Dylan en 1965, l’album inédit Kickin’ Child sorti sur Norton en 2017, puis pop, produit par Phil Spector, album Born To Be With You de 1975. Dans le genre folk / blues / rock, le 1er album éponyme de Terry Dolan est très bon. Dans le genre new wave / post punk, j’ai gardé le 7’’ Desire Me, de Doll parce que ma femme aime bien. Des Doors, beaucoup écoutés ado, j’ai gardé les deux premiers albums (couplés, pressage français) et L.A Woman. Les Downliners Sect n’étaient pas aussi connus que les Yardbirds, ils étaient aussi bons, dans un même genreDe Nick Drake, j'ai uniquement gardé Pink Moon. Dr John The Night Tripper, que j’aurais pu placer dans la section soul, me paraît plus intéressant sur la durée, j’adore toujours Dr John’s Gumbo, le premier album. Drugstore, groupe anglais drivé par la chanteuse / bassiste / songwriter brésilienne Isabel Monteiro a de très bons albums à son actif, j’apprécie plus particulièrement le dernier, Anatomy (2011), je ne sais pas si elle a entrepris d’autres projets depuis. Hervé parlera mieux de Ducks Deluxe que moi. Pour ceux qui aiment danser, il y a les Dustaphonics. Sans transition, j’aime bien Dvorak et quelques trucs de Van Dyke Parks aussi.

Pour ce qui entre dans la catégorie garage, je retiens, pour les 60’s, Don & The Goodtimes, dont les Dogs (Rouen) reprenaient I’m Real sur leur 1er album, Sir Douglas Quintet (est-ce vraiment garage ?) dont il existe plusieurs reprises de Dan Penn restées à l’état d’acetate et les Dawnells, un des trois groupes à interpréter Scorpion, le morceau de Jimmie McConville (1961), pour eux en 1966 avec Little Egypt des Coasters en B side.



Pour les plus récents, j’ai bien aimé les trois premiers albums des canadiens The Deadly Snakes (1999-2004), avec une préférence pour I’m Not Your Soldier Anymore, réalisé avec la participation de Greg Cartwright / Oblivian ; le dernier est peut-être bien aussi. Les Devils Dogs ont évolué – pas sûr que le terme convienne – en Andy G & The Roller Strings, avec Candy Del Mar à la basse. J’ai un sentiment partagé concernant Jim Dickinson, j’adore certains morceaux, d’autres moins, en tout cas son livre I’m Just Dead, I’m Not Gone est génial à lire. Les Dirtys avaient un gros son, peut-être un peu pénible sur la durée d’un album, en revanche j’adore leur single It Ain’t Easy, avec Mick Collins en invité à la guitare. Leçon suivie par les suédois Dixie Buzzards, qui ont laissé quelques bons singles, mais n’ont jamais sorti d’album. Divine Comedy, je ne suis pas allé au-delà du premier album, allez savoir pourquoi. J’ai une sympathie particulière pour l’album Wildbluenblues de l’allemand DJ Kramér, qui est basé sur le travail de mon pote Nils Westphal (Superhelicopter, RIP). DMZ – Jacques ne m’aurai pas pardonné de ne pas les citer – de Boston avaient l’art de choisir de bonnes reprises : 13th Floor, Groovies, Dan Penn ,… Downbeat 5, un des groupes suivants de JJ Rassler, est très bon aussi. Dans le genre garage blues, il y a Doo Rag et les albums solo de Bob Log III. Les deux jeunes femmes anglaises (une américaine et une espagnole en fait) de Das Clamps m’avaient impressionné sur scène, l‘album est bien aussi, reprises des Cramps adaptées, mais pas que.



Les français : le meilleur groupe français sûrement, juste après les Coronados et à égalité avec les Dum Dum Boys, c’est Destination Lonely, le groupe de Vince des Fatals, qui a désormais laissé les commandes à Lo Spider (chant / guitare). Un single, un 10’’, un 12’’, trois albums, rien à jeter. J’aime bien l’album Crève-Cœur (2006) de Daniel D’Arc, je n’ai pas écouté grand-chose d’autre de lui (sauf les tubes imposés). Je l’ai vu live dans mon bled de l’époque en 2004 et me rappelle de lui qui dansait près de moi lors d’un concert des Flamin’ Groovies au Rex Club en 1987. Dèche Dans Face, c’est surtout le 1er single Zouzou (… is a motherfuckin’ dog) avec Little By Little des Stones en B side (1995). Encore du garage avec la française garage Fabienne Delsol, dont j’aime particulièrement le deuxième album Between You And Me (2007). Noël Deschamps se singularise par une des meilleures versions que je connaisse de Bird Doggin’ de Gene Vincent (1966, pour les deux, sous le nom de Pour Le Pied (it’s a gas gas gas..). Les Dirteez de Sète ont un son à eux, j’ai gardé leurs disques, je crois qu’ils existent toujours. Il y a aussi Djemila avec son single Lucille / L’Homme À La Moto, 1981. Les Dogson s’appelle les Dogs, on vient de Rouen – avaient eux aussi de bonnes reprises (Cf. ci-dessus, parfois trois reprises des Isley Brothers lors du même show, aussi) et étaient supers à voir sur scène (époque trio Dominique / Hugues / Mimi), malheureusement, comme beaucoup d’autres, ils n’ont jamais fait mieux que le premier single Charlie Was A Good Boy / No Way / 19 ; j’ai eu l’occasion de prendre un café dans la pièce où la photo de cover a été prise. Les presque français Dragueurs étaient rigolos, back to the 60’s. Druggy Pizza, très inspiré Ty Segall, délivre une version inspirée aussi de I’m Cramped sur la cassette Chili Cheese Crust (2014). Les Dum Dum Boys, donc, j’ai déjà dit tout le bien que j’en pensais (si ce n’est qu’ils n’ont jamais fait mieux que leur 1er single Real Cool Trash, morceau repris par Tav Falco, quand même). Je reparlerai des projets de Didier Balducci à la lettre N, comme Non ! Très recommandables aussi les albums de l’autre guitariste – passé aux claviers récemment – Olivier Néméjanski - The Bratchman, dont j’écoute notamment en boucle le dernier album The Bratchman & The Lady, référence à Lee Hazlewood, bien sûr. Petit, j’ai écouté des milliers de fois (j’avais peu de disques à l’âge de 10 ans) certains morceaux de Jacques Dutronc, comme La Fille Du Père Noël ou Les Cactus, je trouve que ses disques 60’s, albums compris, ont très bien vieilli.


Pour le volet thèmes habituels, Lux & Ivy’s faves (LAIF), reprises de Dan Penn (DP), soul, doo wop, r’n’r, …, je fais court car tout est bien, la plupart des artistes cités n’ayant souvent sorti qu’un ou deux singles. Vous pouvez facilement zapper si vous n’aimez pas tel ou tel genre ou les longues listes (pas de ma faute, je suis vieux, j’ai donc beaucoup de disques). (L'Archiviste ; " Et si Faust te demandait tes disques en échange d'une nouvelle jeunesse, tu le ferais ?" )

DP : on commence par les morceaux composés par Dan Penn, tous dans la catégorie soul / R’n’B, sauf indication contraire, avec pour commencer, les reprises de The Dark End Of The Street : Deacon Blue, The Dells, l’écossaise Barbara Dixon, Don Dixon, meilleur producteur qu’interprète à mon humble avis, et quelques autres artistes plus récents, rien de transcendant. Le reste par ordre alpha d’artistes : l’anglais Guy Darrell avec Big Louie, un morceau initialement composé pour le gars de la série Flipper, Darkman, électro qui réalise, parmi tant d’autres, six samples de I’m Your Puppet, Kathy Davis avec l’original The Wife Of The Life Of The Party (1967), le premier de ses deux singles, l’anglais Julian Dawson est un récidiviste, avec souvent la complicité – écriture, featuring ou production de Dan Penn, le country soul man Jimmy Dean, les néerlandais Theryl Houseman De'Clouet (soul) et De Dijk (rock), Dee Dee Sharp, The Dells, Demo Cates, The Dew Point, un seul single à leur actif, écrit et produit par DP, les allemandes Die Ladies, Hollis Dixon & The Keynotes, un des premiers groupes de Donnie Fritts, batteur à l’époque, avec Go Away With Me (1963), encore un morceau exclusif, The Double Image avec les deux faces composées par DP pour leur unique single - je n’ai trouvé aucune info sur ce groupe, Gaylon Dorris et enfin (dirons certains), The (soul) Dynatones, qui ont plus tard accompagné Sir Mack Rice sur un de ses meilleurs albums, Right Now (1992).

Soul, blues, R’n’B, doo wop : ils n’ont jamais repris Dan Penn – Parmi les gens du blues, le 1er nom qui me vienne à l’esprit, c’est Doctor Ross (1925-93), sûrement davantage connu pour les reprises de ses chansons – 1er single, Chicago Breakdown renommé Detroit Breakdown par les Gories, Numbers Blues par Demolition Doll Rods et, pour rester dans l’univers Gories, Cat Squirrel repris par Danny & The Darleans mais aussi par des dinosaures comme Cream ou Jethro Tull. Les Flamin’ Groovies ont adapté (understatement) The Boogie Desease, rebaptisé Doctor Boogie pour leur album Teenage Head. J’avais d’ailleurs découvert Dr. Ross par la compile Boogie Desease (1992), un bon début, avant d’acheter les 7’’ et LP’s. Un autre géant est Fats Domino, j’ai quelques disques mais j’avoue que je n’ai jamais vraiment accroché. En revanche j’aime tout Lee Dorsey, un autre natif de la Nouvelle Orléans, beaucoup de singles, assez peu d’albums de lui ; quelques noms de ses morceaux : Ya Ya, Working In The Coal Mine, Ride Your Pony, Get Off Of My Life, Woman – je vous laisse reconstituer la liste des nombreuses reprises.
Je reprends l’ordre alpha : version épatante par Larry Dale de Drinkin’ Wine Spoo-Dee-O-Dee, un morceau de Stick McGhee repris notamment par Johnny Burnette. Encore des Davis, J.C. et son génial The Splib Parts 1 & 2 (1961) – il existe un CD qui regroupe ses singles, et Emmet avec How About It Baby, de 1958. J’aime bien Little Bitty Pretty One par Bobby Day & The Satellites (1957), morceau davantage connu par Clyde McPhatter, ainsi que Dean & Jean et Maury Dean & The Nite Shift, un 7’’ sur Fortune, entre R’n’B et R’n’R. Arabia, le 1er single (sur deux) des Delcos est un classique, Mad Mike monster. On entre dans le funk avec les Delphonics, et dans le disco avec Divine – j’adore l’acteur, moins le chanteur. On passe au doo wop avec les Del-Rios, qui étaient le premier groupe de William Bell, les Delroys avec la première version du classique Bermuda Shorts (1957) et les Del-Vikings avec notamment leur magnifique album a capella (Come And Go, 1957), les Diamonds avec The Stroll (1957), le morceau qui a donné l’idée à Link Wray de composer Rumble. On repasse à la soul / R’n’B avec Zindy Lou des Devotions (1964), presque aussi bien que l’original des Mariners, Bill Doggett avec Ram Bunk Shush (1957), Bill Deal & The Rhondels avec I’ve Been Hurt (1969), certains morceaux de Don & Dewey sont plus connus pour leurs reprises, par les Righteous Brothers, les Premiers, les Searchers ou encore les Kingsmen. Je finis la liste par un autre Mad Mike monster, un de mes favoris, Cotton, par les Duvals (1963).



Lux & Ivy’s faves : pour le volet doo wop / R’n’B - Aggie Dukes, Agnes de son vrai prénom, une Big Mama comme on les aime, avec son single (2ème et dernier) Swing Low Sweet Cadillac (Parts 1 & 2), 1957 – un morceau composé par elle, pas celui de Dizzy Gillespie, mais avec la même idée, dernier véhicule pour tout trajet vers le ciel… Un peu long cette tirade, mais ça rompt avec les listes interminables. On retrouve un morceau Parts 1 & 2, ainsi que Dr John, aka Drits & Dravy avec son succulent Talk That Talk, single de 1963, le morceau se trouve également sur les compiles de early works de Mac Rebennack comme In The Studio With Mac Rebennack Aka Dr John Good Times In New Orleans 1958-1962. J’enchaîne avec un autre Dr, Dr Horse et son Jack, That Cat Was Clear (1960). Il y a aussi les Dixie Cups avec notamment Chapel Of Love (1964). Je finis par les Dynamos et Woh! Woh! Yea! Yea! (1961).
Pour le volet R’n’R / rockab / surf – hot rod, je commence par Green Font Boogie des Del-Tones (1959), featuring Dick Dale, ça m’évitera de le citer plus bas). Un classique : Shortnin' Bread par Dave & The Customs, peut-être la version dont se sont inspirés les Cramps. On parle d’inspirations des Cramps : Geronimo Stomp (1959) de Barry Darvell a dû inspirer le solo de Cornfed Dames, tout comme No Stopping de Dave Clark Five (1965) un passage de Garbageman. Il y a Wes Dakus et son délicieux Sour Biscuits (1964). Encore d’autres Davis, Al, avec son Ricky Tic (1964) hilarant – ça commence lentement, le mec annonce, ahah I fooled you, avant de partir à fond la caisse – et sa face B, Time, qui est sûrement un des nombreux morceaux à avoir influencé I’m Cramped, comme également Sundown de Don & The Galaxies. L’autre Davis des LAIF, c’est Jan, deux singles, Watusi Zombie (1964), qui a donné son nom à une cassette concoctée par Lux et Time Funnel (1966). Je cite Elroy Dietzel The Rhythm Bandits, Ronnie Dawson (Action Packed faisant par ailleurs partie des LAIF), ainsi que Dave Diddle Day dans cette rubrique car les Cramps ont repris respectivement Rockin’ Bones (1957 & 1959) pour les deux premiers et Blue Moon Baby (1957) du dernier. Reprise des Cramps encore avec Beat Out My Love de Lee Dresser & The Krazy Kats (1959). Les Deadly Ones ont sorti un superbe album surf en 1964, il faut se procurer le EP espagnol pour avoir le morceau LAIF format 7‘’. Surf encore avec Dragonfly de Tommy Dee & The Mellotones (1959) et Boss des Dialtones (1961). Horreur avec Drac’s Back de Billy De Marco (1960). Cramps inspiration (She’s Got Balls) encore avec Froggy Went A Courting de Danny Delll & The Trends (1960). R’n’R slave boogie (c’est le titre du morceau qui le dit) avec March Slave Boogie de Homer Denison Jr (1960), un truc invraisemblable qui ne semble pas tourner à la bonne vitesse, ça donne envie d’écouter, j’espère. R’n’R plus classique avec Real Cool de Duane De Santo (1957), R’n’R novelty avec le salace I’m Packin’ de Billy Dev-Roe & The Devilaires (1957). R’n’R givré avec Nee Nee Na Na Na Na Nu Nu, le 3ème single de Dicky Doo & The Dont’s, et le suivant, Wild Party, de 1958 aussi. Rockab plus classique avec Chime Bells de Sheri Lee Douglas (1960). Deux Duals différents parmi les LAIF, ceux de Stick Shift (LP et 7’’, 1961) et Travelin’ Guitarmorceau qui a inspiré au moins une partie des paroles de What’s Inside A Girl?the king of Siam sent a telegram Ces Duals comptaient dans leur rang Hal Blaine avant qu’il ne rejoigne la wreckling crew de Phil Spector. Les autres Duals ont sorti deux singles, dont Wait Up Baby en 1958. Un dernier dans la série R’n’R, Herbie Duncan avec le dément Hot Lips Baby (1960).
Volet garage, pour finir les LAIF : The Decades avec On Sunset et The Dantes avec 80-96 (1967 tous les deux). De Blackeyed Woman des suédois Deejays, les Cramps ont tiré les bases de Hot Pool Of Womanneed ; encore une reprise des Coasters en B side : I’m A Hog For You Baby. Garage R’n’B ( ???) avec Snacky Poo Parts 1 & 2 des Del-Mars (1964), un truc qui fait gigoter les guiboles, tout comme Nina-Kocka-Nina des Dinks (1966), qu’est-ce que je raconte ? Garage rock encore avec Guitar Rock des Don Gils (1966).



R’n’R, rockabilly, surf, … : hors LAIF cités ci-dessus, même principe que pour DP – par ordre alpha / genre, pour être sûr de ne rien oublier de mes préférés : Ted Daigle & The Tremolos, Mary Lou (1959), le sautillant The Bug de Jerry Dallman & The Knightcaps (1958), Jeff Daniels, Switch Blade Sam (1959). On reste à la fin des années 50 avec deux Dazzlers, ceux de Gee-Whiz et mes préférés, ceux de Oo-Clazy!, on dirait des japonais. Pas très conventionnel non plus Rockin’ On The Moon de "Deacon" & The Rock'n'Rollers. Les Del-Tino’s étaient le premier groupe de Cub Koda, un seul single en 1961, des sorties Norton ensuite. Un peu d’horreur - le groupe jouait dans le film The Horror Of Beach Party (1964) -avec Zombie Stomp des Del-Aires, encore un LAIF, une compile de 2012 - je n’ai pas les singles originaux, ni ceux de Johnny Dollar, Mr Action Packed. Richie Deran & The New Tones, hot rod, cela va sans dire, avec Girl And A Hot Rod. Dick Dixon & The Roommates ont délivré une des meilleures versions de The Caterpillar Crawl en 1959, leur unique single. Quelques derniers (jusqu’à la prochaine lettre), Larry Donn avec That's What I Call A Ball (1959), Rudy Dozier avec Wicked (1962) et enfin les (r’n’r) Dynatones avec The Girl I'm Searching For (1959).

*

Gérard a aussi dans sa discothèque :

-DANGTRIPPERS groupe des 90s us avec deux albums qui oscillent entre power pop-garage excellentissime !

-DEL LORDS j'ai un faible pour leur mini album live ravageur : reprise de "Jumpin' In The Night" "Tallahassee Lassie" des versions explosives ! (PB : composée pour la 1ère, reprise pour la 2ème par les Flamin' Groovies)

-DEUS je n'aime pas tout mais j'admets leur originalité et leur puissance scénique

-DIED PRETTY pour le premier 45t et leur trois premiers albums (production de Rob Younger) avec un chanteur habité : Ron Peno et un guitariste flamboyant : Brett Myers

-(the) DECIBELS groupe de la côte ouest américaine : j'ai tous le albums de de quatuor de power pop très branché rock'n'roll

-DM3 de Dom Mariani (Stems) ce qui se faisait de mieux du côté de Perth en Australie

-DYNAMITE SHAKERS ce qui se fait de mieux en France avec ces vingtenaires petits protégés des Fleshtones

-DRAMARAMA très grand groupe ricain avec John Easdale en chanteur iconique. "Vinyl" (uniquement sortie en cd!!) est un album de chevet

-DEVO pour leur premier album

-Nick DRAKE (j'ai tout mais comme il y a que trois albums!!)

-DOOBIE BROTHERS surtout pour leur premier album

-DEVIL JO & THE BACKDOOE MEN un groupe de chez moi : rock'n'roll-soul-rythm'n'blues furieux

-DOWNTOWN STRUTS un unique album post punk-rock magnifique

-DURUTTI COLUMN pour leur premier album avec une pochette en papier de verre, du coup inclassable!!!

-Ronnie D'ADDARIO le papa des Lemon Twigs : leur influence mais sa pop est un peu classique

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Jacques continue :

Jamais eu le moindre album de Dire Straits, leurs ritournelles me sont vite devenues insupportables.

The DEVIANTS : je garde tout avec une préférence pour l'album Ptoof! et sa pochette pop-art.

- DOWNLINERS SECT : j'ai gardé les trois premiers albums datant des sixties. Un groupe dans la lignée des Pretty Things en moins subtils pour les morceaux R'nB.

- Julie DRISCOLL : un best of suffit à me rappeler les tubes intemporels avec Brian Auger's Trinity.

- DOLKOW : un groupe suédois découvert gràce au Dig It Radio show, avec le titre Silent woods. Un album bien foutu. 

- DEAD BOYS : je n'écoute plus guère, j'ai encore un album live. 

- et pour le répétitif américain dont je suis fan,  Paul DRESHER, qui m'avait été conseillé par Pierre Lattès et dont j'avais fini par trouver un LP carrefour de l'Odéon chez Music Action.

Jean-Jacques complète et ajoute:

Avant d'entamer ma liste, je voudrais dire quelques mots sur Willy Deville et les Dogs bien que déjà cités. Ils sont parmi mes préférés. Je confirme volontiers les éloges de Patrick concernant Willy. Les concerts qu'il a donnés à l'Olympia avec Mink Deville sont parmi mes meilleurs souvenirs. Il en est de même pour les Dogs que j'ai vu devant un public nombreux dans les années 80 et devant une audience plus clairsemée vers la fin. Ils sont restés les mêmes, enthousiastes et intègres. Que ce soit Willy ou les Dogs, ils avaient une classe hors norme et manquent beaucoup. Il reste leur musique à écouter sans modération.

Dangereens: Mélange de glam et de garage rock. Excellent Chic sorti l'année dernière chez Alien Snatch Records.

The Darts: Groupe de garage américain avec une touche de punk. Leur dernier album, Boomerang sorti en 2024 est très réussi. (L'Archiviste : Et en plus elles sont sympas!)

Geater Davis: Extraordinaire chanteur de soul sudiste méconnu du début des années 70. Sadder Shades Of Blue (The Southern Soul Sessions 1971-76) est splendide.


 

Shirley Davis: Magnifique chanteuse mélangeant soul et funk. Ses disques avec les SilverBacks dont le dernier Keep On Keepin' On sont dans la lignée flamboyante de ceux de Sharon Jones.

Tyrone Davis: Troisème Davis de la liste et de nouveau un grand chanteur de soul à écouter sur Greatest Hits.

Jimmy Dawkins: Brillant guitariste de blues peu connu par rapport à son talent.  Son premier album, Fast Fingers, demeure un petit bijou.

Graham Day: Difficile de résumer une carrière aussi prolifique en quelques mots. Graham est un pilier de la scène garage britannique depuis de nombreuses années au sein de multiples groupes (Prisoners, Mighty Caesars etc...) dont nous parlerons sans doute plus tard. Son dernier album avec ses Gaolers, Reflections In The Glass, est délectable comme toujours avec lui.

Jackie Day: Splendide chanteuse soul de Los Angeles peu connue. Kent lui rend un bel hommage avec The Complete Jackie Day - Dig It The Most.

The Dazzlers:  Groupe de rockabilly français successeurs des Bopkats des années 80. Leur album éponyme propose une belle brochette de brulôts. A ne pas confondre avec le groupe anglais new wave du même nom.

De Keefmen: Groupe néérlandais de garage rock dans la grande tradition du pays. Leur album pour Dirty Waterr Records, Mirror Of Time, est une pièce d'énergie brute. Un nouveau single, Puttin' My Foot Down sort le 13 mars.

Sugar Pie DeSanto: Immense chanteur de blues, R&B et soul, décédée en décembre 2024. Ses faces pour Chess dans les années 60, ses meilleures, peuvent s'écouter sur Go Go Power (The Complete Chess Singles 1961-1966).

The Deadbeats: Quel gachis que ce groupe n'ait sorti qu'un album, le fabuleux On Tar Beach. Ils avaient pourtant tout pour réussir, le look, un entourage mêlant compétence et bon goût (Vic Maile, Jiri Smetana) et surtout un rock mélangeant tradition rockabilly, garage et modernité.


 

La Decoupe: Projet parallèlle des Lullies et des Grys-Grys. N'ont sorti (pour l'instant ?) qu'un EP rageur, Inadapté.

Dee Rangers: Groupe de garage / power pop suédois dans la lignée des grands groupes rock du pays. Toujours actif mais leur dernier album, l'excellent All You Need Tonight, date déjà de 2018. On commence à s'impatienter les gars !

Sam Dees: Songwriter prolifique, producteur inspiré mais aussi chanteur de soul talentueux, Sam possède de nombreuses cordes à son arc et demeure un personnage clé de la soul music. Son disque, The Show Must Go On enregistré en 1975 pour Atlantic et réédité en version augmentée en 1975, est incontournable.

The Deflators: Mon objectif dans cette rubrique est de mettre en lumière des artistes historiquement incontournables mais aussi des groupes récents de qualité. Les Deflators font partie du lot avec leur mix de punk et de power pop avec une touche de rock 90's. Disque conseillé, leur premier Check Your Pressure.

The Del Fuegos: Un groupe de rock dont Boston a le secret. Parmi les meilleurs groupes des 80's. Pour une première approche, essayez la compilation The Best Of...(The Slash Years) mais tous leurs disques sont indispensables.

The Delines: Groupe de Portland (Oregon) alliage de country et de soul (country soul ?) d'une grande fraîcheur. Leur prochain disque, prometteur, Mr Luck and Ms Doom est sorti le 14 février. A ne pas louper.


 

Palmyra Delran: Chanteuse, guitariste proposant avec brio ses propres chansons où se mélangent différentes influences allant des 60's au punk tout en conservant son originalité propre. Son album, Come Spy With Me, fortement conseillé, avec son groupe Doppel Gang et de multiples invités (Debbie Harry, Peter Zaremba, Paul Collins...), , est produit par elle-mêmee pour le label Wicked Cool Records de Little Steven Van Zandt.

Los Deltonos: Un groupe espagnol de rock teinté de blues et inspiré par la musique roots américaine. Leur dernier disque Evolucion, toujours de bon niveau, est sorti en avril 2024.

Demolition 23: Encore le groupe d'un seul disque, éponyme qui possède une certaine aura parmi les afficionados du punk rock américain. Produit par Steve Van Zandt et mené par Michael Monroe (Hanoi Rocks), il a été réédité avec des bonus en 2022.

The Deslondes: Groupe de country rock de Louisiane, sorte de Band du bayou. Leur dernier disque Roll It Out est très réussi.

Quinn Deveaux: Artiste soul qui perpétue de manière remarquable et avec fraicheur la grande tradition de la soul sudiste. Sa dernière production, Leisure, est excellente.

The Devil Dogs: Groupe punk new yorkais dans la lignée des Ramones. 30 Sizzling Slabs  présente une belle série de titres incendiaires.

The Devils: Duo terriblement envoûtant de garage trash rock'n'roll établi à Naples. Je vous conseille d'écouter leur dernier et formidable album, Let The World Burn Down en attendant le nouveau et prometteur Devil's Got It dont voici une vidéo.


 

Diamond Dogs: Groupe suédois dans la lignée glorieuse des Faces. Difficle d'extraire un album dans une discographie de haute tenue. About The Hardest Nut To Crack, leur dernier en date fera amplement l'affaire.

Les Différents: Groupe québécois qualifiés de Rolling Stones de la Belle Province. Ont sorti un unique très bon disque éponyme en 1967 et réédité en 2005. 

Dion 'n' Little Kings: En complément de Dion et des Del Lords déjà cités, un petit complément avec le délectable disque live, Live In New York, enregistré en commun.

The Dirty Truckers: Un autre intéressant groupe de Boston mené par Tom Baker. Leur impeccable quatrième album, The Tisbury Joneser, est paru chez Rum Bar Records en 2022.

Willie Dixon: Songwriter, producteur, contrebassiste de blues. Un des piliers majeurs de la scène blues de Chicago et du label Chess. A joué sur d'innombrables disques, écrit de multiples classiques comme "My Babe", "I Just Want To Make Love To You" etc... et publié des disques sous son propre nom. Difficile de résumer une carrière aussi riche, The Chess Box, est ce qui s'en approche le mieux.

The Dizzy Satellites: Excellent groupe allemand de garage avec une touche de psyché-délisme. Leur dernier album, Disneyworld paru en 1990 n'a pas vieilli.

The Dollyrots: Sympathique duo à la scène comme à la ville proposant un agréable mélange de pop et de punk. Leur dernier album Night Owls allie énergie et spontanéité.

The Domnicks: Projet musical regroupant l'australien Dom Mariani (Stems, DM3 etc...) et le britannique Nick Sheppard (The Clash, The Cortinas). Cette association a produit deux belles réalisations de pur rock'n'roll dont la dernière Super Real.

The Donnas: Groupe californien des années 2000 proposant un punk rock puissant et addictif. Parmi une discographie cohérente, je vous propose Spend The Night, sorti en 2002. (Patrick : j'ai tout eu des Donnas, n'ai gardé que les premiers singles).

Dr. Feelgood: LE groupe de pub rock qui a donné un second souffle à un rock moribond au milieu des années 70. La formation initiale avec Wilko Johnson est la meilleure même si les différentes formules avec Lee Brilleaux sont toutes intéressantes. Pour un panorama de l'intégralité de la carrière, le coffret Rock 'N' Roll Gentleman est incontournable. Avec Dominique des Dogs et Willy Deville, Lee Brilleaux est un troisième gentleman du rock trop tôt disparu (Patrick : j'ai eu tous les premiers Dr. Feelgood, ...).


 

The Drifters: Un des plus grands groupes vocaux de l'histoire ayant révélé des chanteurs comme Clyde McPhatter ou Ben E. King. Ils ont publié une série de hits inoubiables que l'on peut retrouver sur Rockin' & Driftin': The Drifters Box. (Patrick : classé à la lettre K chez moi).

Dropkick: Groupe écossais assemblant subtilement power pop et country rock. Leur nouvel album, Primary Colors, est paru le 7 février 2025.

The Drowns: Groupe de la bouillonante scène de Seattle proposant un énergique rock mêlé de punk. Leur nouvel album View From The Bottom est sorti le 7 mars prochain.

Ducks Deluxe: Un autre groupe majeur de la scène pub rock. La superbe anthology, Coast To Coast: The Anthology donne une bonne vision de leur carrière.

Doris Duke: Carrière météorique pour cette merveilleuse chanteuse soul. Son album produit par Swamp Dogg, I'm A Loser, est une pépité soul indispensable.


 

Anna DUKKE: Chanteuse espagnole proposant un revigorant mix de rockabilly et R&B. A sorti deux EP brulants chez FOLC Records dont le dernier Black Honey.

Ian Dury: Personnage attachant et talentueux de la scène britannique des années 70. Mélangeant différentes influences avec humour et dextérité, il a produit quelques disques majeurs comme son tout premier avec les Blockheads, New Boots And Panties.

The Dusters: Groupe de rock blues américain. Leur premier disque, This Ain't No Jukebox... We're A Rock'n'Roll Band est explicite sur son contenu enfiévré.

 L'Archiviste :

J'essaye d'être toujours le dernier dans cette rubrique. Mon avantage est que j'ai moins à écrire, car les amis ont déjà presque tout dit (mon côté lazy) et vu que je suis à la fin et que ces articles sont longs ... Je ne suis même pas certain que l'on me lira. La lettre D sera pour moi celle de DEAD CAN DANCE, découverts lors d'une cérémonie d'ouverture des jeux olympiques en France. On est loin du garage, mais c'est tellement bon. Les DEXYS MIDNIGHT RUNNERS et leurs deux premiers albums ne me laissent pas indifférent. Sujet tabou, j'apprécie DETROIT (vaste thème de séparation de l'homme et de l'œuvre). DEREK & THE DOMINOS est aussi une pièce maitresse sur ma platine et .... désolé, mais les DEPECHE MODE avec Violator ont signé un album intemporel et rien que les paroles de leur titre Blasphemous Rumours me font toujours croire en eux. Bon, on se fait un groupe allemand pour la fin ? DAS ICH avec Satanische Verse, leur EP de 1993. C'est théâtral mais vraiment bien fait...

 

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Patrick Bainée

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