DISCOTHÈQUE FROM A TO Z & BACK AGAIN – Part 12 – lettre I

 

Sélection limitée aux vinyles Stooges

I comme Iggy & The Stooges. Le groupe en « I » que je n’apprécie pas : INXS.

J’ai découvert les Stooges en 1973, grâce à Raw Power, que j’aime autant que les deux premiers albums The Stooges et Fun House, contrairement à ceux qui les connaissaient dès le début (certains doivent être morts depuis), un peu comme pour les Rolling Stones ou les Flamin’ Groovies qui n’existeraient plus après le départ de Brian Jones ou de Roy Loney. Voilà pour les Stooges. Ah si, au lycée on m’appelait Iggy, nickname qui a inspiré ma signature quand j’ai dû en trouver une pour signer des trucs officiels ou des chèques (L'archiviste : Tu pourras m'envoyer un exemple de chèque ? Si tu veux je précise le montant). Voilà, vous aurez au moins appris quelque chose d’inédit sur Iggy.
J’ai bien sûr acheté presque tout d’Iggy post Stooge(s). Parmi les projets des autres membres, je retiens, pour Ron Asheton, Destroy All Monsters (je n’ai jamais vraiment aimé l’album de New Order) et l’album solo de James Williamson. Je n’ai par ailleurs pas gardé le dernier album et demi des Stooges, The Weirdness, qui aurait pu faire un bon one-sided single. Who needs a new fuckin’ Stooges album? comme le dit si bien Danny Kroha des Gories.



Dans les listes à suivre, j’ai juste éliminé une dizaine de noms.

L’autre gros morceau de la lettre « I », c’est bien sûr les Isley Brothers, deux premiers albums merveilleux, Shout (1959) et Twist & Shout (1962) – le morceau correspondant est d’eux, pas des Beatles – puis deux autres sur Tamla Motown presque aussi bons, This Old Heart Of Mine (1966) et Behind A Painted Smile (1969), avec un album intermédiaire en 1963, The Isley Brothers & Marvin & Johnny, sur lequel figure le morceau Vip Vop, qui inspirera à Lux Interior le nom sur son permis de conduire et compiles sur ses cassettes Vip Vop Tapes. Il y a plein d’autres albums des Isley dont pas mal recommandables, comme celui avec Santana ou l’album solo de Ronald Isley en duo avec Burt Bacharach. Il y a aussi plein de singles, Shout, Twistin’ With Linda, Nobody But Me, pour ne citer que trois morceaux qui ont fait le bonheur des Dogs, notamment.



Comme j’ai cité Lux dans le chapitre précédent, en précisant qu’il adorait aussi Iggy & The Stooges, j’embraye par les Lux & Ivy’s faves : The Gorilla par les Ideals est un morceau doo wop de 1962, très souvent repris, par les Shandells en 1964, puis par des groupes garage comme les autrichiens Staggers, souvent sous le nom Go Go Gorilla, qui est même le nom d’un groupe de hard. Les Ideals, qui ont sorti une quinzaine de singles, dont Go Get A Wig, chanteront plus tard Mo Gorilla et réenregistreront Go Go Gorilla, vous suivez ? Un CD, Knee Socks And Gorilla’s, sorti en France en 2005 regroupe tous ces singles. Doo wop aussi, les Individuals, avec Jungle Superman, leur seul single (1959) et The Innocents, avec Hog For You (Coasters) qui se trouve uniquement sur leur, unique aussi, LP sorti en 1961. The Impacts étaient un groupe R’n’R dont Lux et Ivy appréciaient particulièrement le single surf instro Kool It (1964). Surf encore avec Swamp Surfer des Irridescents (1963) et le double sider That’ll Get It / Uh-Oh des Imps (1962) qui a fait le bonheur de nombreuses compiles. R’n’R hot rod avec un autre double sider The Boogala / I'm A Hot Rodder (And All That Jazz), 1964 aussi, par Jay Jay Imus & Freddy Ford, leur seul single. R’n’R encore avec Firewater, le premier single de Rusty Isabell (1959), après la séparation des Rio Rockers (Mexicali Baby). Le craquant Chop Suey Rock des Instrumentals (1958) est une des sources d’inspiration de Can Your Pussy Do The Dog? Encore une B side et un instrumental géant de la même année : Wicked, le seul single de Ronnie Isle & The Blisters. Jello Sal de Benny Ingram pour finir l’année 1958 et, pour commencer l’année 1959, Ivan, le batteur des Crickets avec Real Wild Child, morceau repris par Iggy, avec ici Buddy Holly à la guitare. Les Invaders (un groupe de studio) ont sorti un excellent single instrumental en 1962 : Pam / Invasion. On passe au garage avec The Hump, le premier single des Invictas (1965), qui ont un album à leur actif truffé des reprises habituelles de l’époque, et The Invasion avec The Invation Is Coming (1967).



Je n’ai pas encore cité d’anglais dans cet article : In-Sect a sorti un unique album freak beat sous ce nom en 1965. Aucun français, en revanche (I Am not chauvin, ahah); ni de rap.

Quelques Dan Penn songwriter : les Idaly Sisters, un all girl band de Singapour qui reprenait sur un EP de 1969 Oh! What A Fool I’ve Been et Sweet Inspiration. Les canadiens Les Ingénues avaient la spécialité d’adapter des morceaux en français, comme Tu Es Parti Un Soir D'Été (1967), adaptation du très Shangri-Las Are You Never Coming Home, B side du single Love Is Strange / L’Amour C’Est Un JeuPour les amateurs de rock progressif ou de hard blues, Dan Penn a sorti en 1970 sur son label (et studio), Beautiful Sounds, et mixé, l’unique et éponyme album d’Ilmo Smokehouse.

Je termine avec une liste chronologique / genrée : 1959, doo wop encore avec les Impalas et Sorry (I Ran All The Way Home), le premier des nombreux singles à leur actif. Grapevine est le seul single, soul, de The In Crowd (1965). Un peu de country folk engagé avec le presque parlé Ballad Of Two Brothers (1968) d’Autry Inman, un truc sur les méfaits de la guerre.
À part Chris Isaak dont j’ai gardé quelques disques, le reste est du garage 90’s : garage surf avec Impala de Memphis, des copains de Jack Oblivian, cinq albums à leur actif. Garage R’n’R avec les australiens Intoxica, deux bons singles, je ne connais pas les (trois) albums. Garage punk avec les Invisible Men (Estrus) et les Infections, featuring le Rip Off Greg Lowery, Kill For You est d’ailleurs un morceau des Rip Offs.

PB

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Gérard ajoute : IDLE WILDS (groupe power pop us des 90s) et Chris ISAAK

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Jean-Jacques complète et ajoute:

I Was A King: Groupe power pop / indie rock norvégien. Disque conseillé: Best Wishes - A Shortcut To I Was a King (2025).


  

 

Ian & The Aztecs: Groupe américain de rock/rockabilly/trash. Disque conseillé: Eenie Meenie Miney Moe (2011).


Ice:
Groupe de soul/funk américain. Disque conseillé: Seven Americans In Paris (1977).


Icecream Hands:
Groupe de power pop australien. Disque conseillé: No Weapon But Love (2020).

Los Idiotas:  Groupe de garage punk espagnol. Disque conseillé: En Las Sombras Se Mueven Mucho Mejor (2025).


Idle Jets:
Groupe de power pop américain. Disque conseillé: Atomic Fireball (1999).


The Idolizers:
Groupe de rock garage/punk new-yorkais. Disque conseillé: Ka-Boom (2024).


Greg Ieronimo:
Auteur, compositeur, interprète de power pop californien. Disque conseillé: Never Leaving California (2017).

 

The Iguana Foundation: Groupe de rock garage suédois. Disque conseillé: Lonesome Traveler (1986).

The Iguanas: Groupe de rock tex-mex. Disque conseillé: The Iguanas (1993).

Penny Ikinger: Chanteuse de rock alternatif australienne. Disque conseillé: Travels & Travails (2023).

 
The Immediate:
Groupe mod gallois. Disque conseillé: Men Like Us (2021).


Imperial Crowns:
Groupe de rock blues de Los Angeles. Disque conseillé: 25 Live (2018).


Imperial State Electric: Disque de heavy rock suédois. Disque conseillé: Pop War.

Los Impossibles: Groupe de rock espagnol (power pop/ beat/ mod). Disque conseillé: Marigold Garden (1994/ Réédition 2025).

 
The Impressions:
Groupe de R&B, doo-wop, soul américain. Disque conseillé: Definitive Impressions  (2012).


Les Imprimés:
Groupe de soul norvégien. Disque conseillé: Rêverie (2023).


The In-Fuzzed:
Groupe de garage rock français. Disque conseillé: Fuzz Out ! (2024).


 
The InCiters:
Groupe soul, mod de Californie. Disque conseillé: Bring Back The Week-End. (2023) Disque à paraître: Give You My Soul (Mai 2025).


The Incredibles:
Groupe de soul californien. Disque conseillé: Heart & Soul (1966).


The Indikation:
Groupe norvegien de revival garage/beat. Disque conseillé: In Terms Of... (2004).



Indonesian Junk:
Groupe de rock (punk, glam, garage) de Milwaukee. Disque conseillé: Living In Nightmare (2021).


The Infernos:
Groupe de rockabilly/ rock'n'roll australien. Disque conseillé: Too Hot To Handle (2016).


Egidio 'Juke' Ingala:
Harmoniciste et chanteur de blues italien. Disque conseillé: Keep On Dreamin' (2024).


Christone 'Kingfish' Ingram:
Chanteur/ guitariste de blues américain. Disque conseillé: Kingfish (2019).


Jack Ingram:
Songwriter country/folk rock texan/ Disque conseillé: Livin' Or Dyin' (1997).

Luther Ingram: Chanteur de soul américain. Disques conseillés : Pity For The Lonely - The Ko Ko Singles Vol 1 (2007) / I Don't Want To Be Right (The Ko Ko Singles, Vol. 2) (2008).

 
Ingrid & The Ministers:
Groupe de blues/rock trash. Disque conseillé: Boofhead (2023).


The Inmates:
Groupe de pub rock britannique. Disques conseillés: Studio: The Albums 1979-82 (2017) / Live: On The Road With... (2022). (L'Archiviste : Eh Jean-Jacques, c'est quand que tu nous écris l'article définitif sur ce groupe ? J'espère que le définitif ne te met pas la pression 😉)(PB : jamais accroché à ce groupe, trop écouté (au magasin) le premier album à l'époque. C'est vrai que j'étais l'un des seuls à ne pas aimer).


 
Insiders:
Groupe de rock roots américain. Disque conseillé: Ghost On The Beach (1987).


The Insomniacs:
Groupe rock/mod/beat du New Jersey. Disque conseillé: Just Enjoy It ! (2011)

 
The Intercontinental Playboys:
Groupe de garage rock australien. Disque conseillé: Sonic Seducers (2005).


The International Swingers:
Groupe américano-britannique de rock. Disque conseillé: The International Swingers. En hommage au regretté Clem Burke:

 

 


The(e) Isolators: Groupe de rock garage de Buffalo (NY). Disque conseillé: The Isolators (2020).


Dan Israel:
Songwriter folk rock de Minneapolis. Disque conseillé: Seriously (2022).


It's Karma, It's Cool:
Groupe anglais de power pop/ indie rock. Disque conseillé: Homesick For Our Future Destinations (2021).


Jeremy Ivey:
Songwriter indie rock/ folk de Nashville. Disque conseillé: The Dream And The Dreamer (2019).


Greg Izor:
Chanteur harmoniciste de blues d'Austin. Disque conseillé: I Was Wrong (2010).

 


L'archiviste : 


Commençons pour une fois par le groupe Allemand en "I", Jean-Jacques ne m'a pas aidé. Il faut dire que l'affaire n'est pas simple. Il y a quelques groupes de punk Oi, du progressif, mais dans le genre qui nous intéresse ... Le choix n'est pas idéal. Pourtant, je choisis Ideal (oui, je sais, c'est nul), c'est de la Neue Deutsche Welle (un mouvement qui eu énormément de succès en Allemagne au début des années 80 ... Vous vous rappelez Nena, Falco, Trio etc... Donc à vous de juger avec cette vidéo très peu représentative du groupe.


J'ai peu à ajouter à la liste, mais IRON BUTTERFLY avec leur In-A-Gadda-Da-Vida est quand même légendaire ! Du côté de Toulouse les INDIAN GHOST sont également bien sympas. J'ai aussi un faible pour INTERPOL.



Eh Patrick, tu devrais écouter IRON MAIDEN, il y a plein de solos de guitares comme tu les aimes 😉! (PB : c'est ballot, je m'apprêtais à t'envoyer un chèque)

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Les favorIs de Bernard sont : 

Iron Butterfly, Inner City Unit, avec Nick Turner, d'Hawkwind.

Puis Idle Race, Inxs, Irish Coffee, des Belges, les Iguanas et Iggy, bien sûr, vous avez dû lire son récent article "Stooges".

On continue avec The Illusion, des ex Yardbirds, les Isley Brothers, Incredible String Band, It's A Beautiful Day, The Impressions, avec Curtis Mayfield (PB : dont je parle à la lettre "M").

Et, pour les français, tous des punks : Infanterie Sauvage, Ici Paris, Ich Libido, Infected Pussy, Informers, les Innocents et les Injectés.



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