THE COURETTES - HAFENKLANG - HAMBOURG - LE 28 OCTOBRE 2022

 


Le Hafenklang de Hambourg est situé au bord de l’Elbe, petite salle de concert dont l’enseigne bricolée à la main fait face à celle dorée du Sotheby’ situé de l’autre côté de la rue. Deux mondes complétement différents, telle est la vie à Hambourg. Depuis le séjour des Beatles tout musicien rock se doit d’y venir, les Courettes l’ont fait par deux fois cette année et la ville les a accueillis à bras ouverts.

 Une première partie non annoncée ouvre le bal, les norvégiens RAMONA’S TEA PARTY en ont la lourde tâche et s’en sortent merveilleusement. Les Courettes sortant même de leurs loges afin d’assister au spectacle d'un public tout autant déchainé que ce jeune groupe. Après une exaltante demi-heure de furie auditive, c’est au tour de nos héros du jour de prendre la scène. Suite à cette première partie, cela ne va pas être simple pour eux…


Les ayant interviewés peu de temps auparavant, je connais leur histoire, ai souvent écouté leurs disques et suis familier à leur look 60’s. Ce soir, je désire découvrir leur charisme, leur jeu de scène et le rendu de leurs morceaux en live. Le mur du son à la Spector ne peut être créé et je suis impatient d'entendre des versions différentes des morceaux de leur avant dernier album.

Hoodoo Hop et The Boy I Love sont les premières chansons jouées. Le son est puissant et brut, quelle énergie ! La batterie est située à l'avant tout comme la guitariste : c'est un groupe dans lequel chacun a la même importance. Au bout du troisième morceau, je ne suis plus dans la contemplation et l’analyse de ce qui se passe devant mes yeux et autour de moi… Vous savez : regarder les gens qui nous entourent, se dire que l’on boirait bien quelque-chose, qu’il fait chaud et que l’on commence à transpirer ou que le type de devant vous prend la tête en sautant presque sur vos pieds… Non, je suis complètement entré dans le concert, mon regard ne quitte plus ce qui se passe sur la scène ! Le charisme, le plaisir de jouer et la qualité de l’interprétation des morceaux me font oublier ce qui m’entoure.

Nous avons droit à tout ce que vous avez peut-être déjà vu sur des vidéos mal filmées de Youtube (Flavia prend un bain de foule / mitraille le public grâce à sa guitare et aux déflagrations créées par Martin - dignes des Doors et leur Unknown Soldier). L’interprétation de Daydream (en japonais s’il vous plait) est tout simplement parfaite. Une Mexicana offerte par une personne du public n'empêche pas Martin de continuer à battre le rythme pendant qu'il en boit quelques gorgées, car leur show est sans pause. Ils sont toujours à 100% (comme nous fera remarquer une personne à la fin du concert). Comment font-ils, d’où vient cette vitalité si communicative ? À deux, ils arrivent à occuper toute la scène et l’attention de tous et toutes. Il est flagrant que ces deux-là sont heureux et fiers de ce qu’ils font et ils ont de quoi l’être !

Après deux-trois morceaux en rappels, Flavia quitte la scène, laissant Martin parler avec quelques personnes.  En vrai, à la suite de près d'une heure et demie intense qui mettrait n’importe qui sur les rotules, elle s’est transformée en vendeuse et, de bonne humeur, propose disques et T-Shirts à la sortie. Martin la rejoint bientôt pendant que la personne qui m’accompagne sort de la salle tout souriant ! Moi aussi, avec tous mes disques maintenant signés... 

L'Archiviste  (Merci d'avance pour vos commentaires !)



PS : À noter que leur ancien label (situé à Hambourg) en prit ce soir-là pour son grade avant Trash Can Honey (voir aussi interview), il fut comparé à Crypt Records (aussi de cette ville… quand je vous dis que Hambourg est super !) qui par-contre, fut qualifié de légendaire… tout comme pourraient le devenir bientôt The Courettes.



SETLIST : 

Hoodoo Hop / The Boy I Love / Time Is Ticking / R.I.N.G.O. / Until You're Mine / Daydream / Trash Can Honey / Want You Like A Cigarette / Night Time (The Boy Of Mine) / Edge Of My Nerves / Though Like That / Boom Dynamite / Strawberry Boy / All About You / Hop The Twig / Won't Let You Go



Commentaires