LOLLIPOP RECORDS - Stéphane Signoret interview "Massilia's Still Burning"


 

Après l'interview qu'il nous a accordé avec Patrick Atkinson au sujet de leur groupe Pleasures, Stéphane est revenu sur son expérience avec son étiquette Lollipop Records qui fête cette année ses trente années d'existence. Il nous raconte son passé et nous parle du futur de son label.


Les Monstres Sacrés (LMS): Je voulais savoir: les deux disques des Pleasures sont sortis sur ton label Lollipop. Est-ce que tu trouves ça plus facile ? Ou c'est plus compliqué pour toi que ça sorte sur ton label ? Comment tu vois ça ?

Stéphane: L'avantage, c'est que…C’est que Lollipop a un distributeur, c'est déjà une bonne chose. Qu’au niveau promo cela fait quand même longtemps que je fais ça. Donc j'ai un petit réseau de journalistes qui soutiennent le label, je pense. Ca ne veut pas, ça ne signifie pas qu'ils chroniquent tout ce que je sors. Enfin, des fois ils ne chroniquent pas, je ne pars pas de rien.
Puis l'avantage aussi, c'était d'être en « do it yourself » aussi, de maîtriser un peu tout. C'est vrai que moi qui suis un peu.. qui ai le défaut de ne pas savoir, on va dire déléguer les choses, qui aime bien vouloir tout faire tout seul tout le temps et ce n'est pas forcément tout le temps une bonne idée. Mais pour moi, en tout cas, c’est un avantage. Après, l'inconvénient c'est quand même beaucoup de boulot. Avoir un label et sortir un disque, ça peut sembler facile.. Mais dès que tu essayes de faire ça de manière, pas professionnelle, mais je veux dire le mieux possible, ça devient, ça devient beaucoup de boulot.

LMS: Et ça te met pas plus de pression ?

Stéphane: Le truc, c'est que c'est difficile…c’est plus facile de parler d'un autre groupe…que de parler de son groupe.
C'est à dire que quand tu envoies un email à un journaliste en disant « Tu as écouté le disque, il est super ». Quand c'est le le disque d'un autre groupe, tu peux le dire facilement; quand c'est le tien… Bon, c'est un peu délicat quoi, donc moi, j'essaie de le dire le moins souvent que je fais partie du groupe. J’ai la casquette du label et de du musicien, alors il y en a qui le savent, mais il y en a qui ne le savent pas, donc quand il y en a qui ne le savent pas, c'est encore mieux. Mais ouais, il y a ce côté-là qui est un peu difficile aussi.

LMS: Et tu n’y penses pas quand tu enregistres et tu dis: « Oh là là. C'est trop long, ça va coûter trop cher » Ce côté là, tu ne l'as pas ?

Stéphane: Non, parce que pour le label, moi je ne finance aucun enregistrement. C'est toujours les groupes qui s'enregistrent, alors qu'on fasse avec ce label, avec Lollipop ou avec un autre, ç’est pareil, ça revient au même. Donc après, c'est vrai que j'aimerais quand même… Avec les Neurotic Swingers, il y avait une partie qui était sur Lollipop, une partie sur un autre label. Ca, j’aimais bien, c'est à dire sur le premier, je crois que je n'avais fait que le CD ou même pas, le CD en coprod, le vinyl, c'était quelqu'un d'autre à chaque fois qui le faisait. Ça, à la limite c'est bien; je préfère parce que du coup tu as un œil sur ton disque, mais en même temps tu as un autre qui s'en occupe et qui a aussi son propre réseau. Ça permet de croiser des réseaux, de toucher des gens de manière plus vaste. Et c'est bien aussi avec un autre. Ca décharge un peu de de boulot .

LMS: Vous allez, essayer de faire des coproductions avec des labels étrangers pour que ça sorte, en Espagne, en Italie, en Allemagne …?

Stéphane: Non, on n'a pas…J’ai pas démarché, j'ai juste envoyé un mail la semaine dernière pour un label canadien que je connais, mais qui est déjà assez gros, peut-être trop gros pour nous parce qu’on a la volonté de faire quelques dates au Canada et on se dit: « Bon, quitte à y aller, autant qu'il y ait un petit disque qui sorte là-bas ». Donc, il y a cette petite piste, mais plus dans l'optique d'y aller jouer, d'être un peu soutenu plutôt.


LMS: Parce qu'on voit que maintenant visiblement pour sortir en vinyle, c'est compliqué. Et là je vois, il y a des groupes, qui sortent sur 4 ou 5 labels…

Stéphane: Il manque souvent le temps, par exemple, là il y a un label espagnol qui nous a contacté, pour Pleasures, et je tarde un peu, je n’ai même pas encore envoyé le truc pour qu'il écoute bien parce qu'il a aimé, mais tu vois, c'est toujours un peu la course, mais quand les choses se font, ça tombe plus lentement, mais ça se fait.

LMS: Et Lollipop, la création, c’est 93, c'est ça ?  


 Stéphane: Je ne sais plus si c'est 93 ou 95 mais c'est entre ces 2 années-là ..

 

LMS: Ca fait 30 ans, c’est fou


Stéphane: Je crois que c'est 93 il me semble le premier qui n’était en fait pas une vraie sortie de Lollipop. C'était plus une autoproduction déguisée de notre groupe mais on avait justement pour le déguiser… on avait utilisé ce faux label qui est devenu un vrai après. Mais oui c'est peut-être 93 donc. Bientôt 20 ans ? Non ?

LMS: 30 ans !

Stéphane: 30 ans, P…
Il est temps que je termine ce label, 30 ans, ça fait trop !
Je n’ai pas tous mes trimestres, pas encore, il faut encore que je travaille, il faut que j'en sorte encore quelques uns. (Rires)

LMS: Je ne sais plus combien c’est… 42 trimestres maintenant. Encore 12 ans, c’est bon ? (Rires)

Stéphane: Ca fait 62, il faut au moins que j'aille jusqu'à 64 après je pourrais prendre ma retraite. (Rires)

LMS: Je sais que toi tu n’aimes pas trop faire de préférence ou de choix, mais est-ce que dans le lot il y a un disque pour lequel tu te dis: « Ah ouais, celui-là, je suis bien content de l'avoir sorti ». ?

Stéphane: Oh, oui, il y en a beaucoup pour lesquels je me dis ça. Ben, ceux que je suis content d'avoir sorti… on va dire les 3 ou les 4 que j'ai fait avec les Briefs parce que…c’est un groupe que j'aimais beaucoup et ils sont… On a fait un 45 tours et 3 albums avec eux, donc c'est quand même beaucoup. Et voilà. Je veux dire, ces 4 albums avec les Briefs… parce que c'était un groupe que j'ai beaucoup aimé et qui tournait beaucoup, qui a toujours été…aussi talentueux que sympathique. Talentueux sur scène et sympathique en dehors de la scène. Donc peut-être les Briefs…


 

 LMS: Pour rebondir sur ce que tu me dis. La relation humaine, je suppose qu'elle compte beaucoup dans le choix de ce que tu sors…

Stéphane: Oui bien sûr, je ne sors jamais un groupe sans l'avoir vu en en live. Déjà ça, c'est une base. Et puis donc du coup quand en général… si tu partages des scènes, tu vois le groupe, tu prends une claque et tu fais: «Bah tiens j’aimerais bien le sortir. » Les deux derniers groupes que j'ai sortis, que ce soit Deadwood ou Parade, ce sont des groupes qu'on avait fait jouer ici (NDR: Lollipop organise des concerts sur place tous les vendredi soirs). Je me suis dit: « Ouais, les deux il y a quelque chose, ils sont vraiment bons ». Je veux pas dire que les autres qui jouent ici sont moins bons mais ça correspond à des moments où tu prends une claque à laquelle tu ne t'attends pas, une claque dans le bon sens du terme et tu dis: « Bah tiens. J'aimerais bien creuser avec eux ». Donc, j'ai même oublié le sens premier de la question...

LMS: De savoir si le côté affectif…

Stéphane: Ah ben oui, après bien sûr, du coup il y a toujours le côté affectif. Après, forcément au fil des ans, il y a des gens que tu perds de vue dont tu étais proche il y a 15 ans ou 20 ans que j'apprécie autant, mais on fait moins de choses ensemble. Moi ça me fait toujours plaisir de les revoir mais on est moins proches. Mais le côté affectif bien sûr vaut toujours. Oui, si c'est le groupe. Le groupe dont je sors un album que je suis sûr d'en vendre des milliers ou des millions mais qui sont totalement cons, je ne le ferai pas…
Des millions, je réfléchirai peut-être…(rires) Mais non, j'ai pas envie passer du temps avec des gens qui sont désagréables.

LMS: Au niveau du relationnel, vois-tu une différence entre les groupes étrangers et les groupes français ?

Stéphane: Peut-être que les groupes étrangers sont peut-être plus professionnels dans le sens promotion, c'est à dire qu'ils sont vraiment attachés à la promotion du truc et ils font ça de manière très très pro. Mais peut-être que les Français sont un peu plus amateurs au niveau de la promotion et peut-être un peu plus  prétentieux dans ce sens-là. Voilà ce que j'ai pu ressentir, tu vois. J'ai remarqué à ma grande tristesse même s’il y a des groupes qui sont soudés, il y a quand même une compétition en France, une sorte de compétition en France que tu ne retrouves pas à l'étranger. Les groupes sont en compétition avec les autres, « c'est moi qui suis meilleur que lui, c'est moi qui fais ça » et c’est… enfin la musique, ce n’est pas une course, c'est pas un 100 mètres ni un marathon et il y a de la place pour tout le monde, donc ça sert à rien d'être en compétition. Mais moi, des fois j'entends parler, j'entends des groupes même que j'aime bien parler de manière… en compétition et je dis « Les gars, vous n’avez rien compris . C’est pas comme ça que ça marche » et je crois que les Américains ou les étrangers ont peut-être plus rapidement compris que cette compétition, elle nuit à tous les groupes et qu'il vaut mieux être soudés. Il vaut mieux se souder les coudes, s’aider que d’être en compétition, voilà ce sont des tendances. Attention, ce ne sont pas des généralités, mais voilà…

LMS: Ce n’est pas une vérité universelle…

Stéphane: J’ai peut-être remarqué cette tendance…

LMS: Parmi les dernières choses que tu as sorties, il y a la compilation « Nuits Blanches ». J’ai l’impression que tu en aies plutôt fier, non ?

 Stéphane: J’en suis très fier, j’en suis très content, surtout que j'ai toujours idée de faire des…j'aime bien les compilations j'ai toujours l’idée d'en faire mais c'est beaucoup de boulot. C'est beaucoup de boulot et tout seul c'est rude. Et en fait c'est Thibault du groupe Les Lullies qui m'envoie un jour un mot: « Steph, on peut s'appeler j'aurai un truc à te proposer ». Tiens que me veut-il ? Et du coup on s'est appelé, il me propose cette idée: J'aimerais faire une compilation de groupes français actuels, qu'est-ce que tu en penses ?
J'aimerais  savoir si tu serais intéressé pour le sortir chez Lollipop et moi j'ai tout de suite dit banco. Allez on le fait. En plus, Thibault, il est sur la route tout le temps, qu'il soit avec les Lullies ou avec les Drivers, donc il il voit vraiment beaucoup de groupes et plus que moi j'en vois parce que je tourne beaucoup moins que lui. Et donc, c'est lui qui a fait la sélection, enfin qui m'a proposé une sélection. Moi,  j'ai tout validé. Et et puis voilà, ça s'est fait comme ça et j'en suis fier. Pas fier, j'aime pas le mot fier.
J'aime pas les gens qui sont fiers d’eux ou fiers de leur travail. Je suis content, je suis très content de ça. Ouais, je suis très content d'y avoir participé et je trouve que c'est un beau Polaroïd de la scène actuelle dans une veine pop, punk, garage, on va dire ça. Ca représente bien ce qu'il y avait en France en 2023. Bien sûr, elle n’est pas exhaustive. Tu pourrais en faire 10 de compilations mais donc j'en suis très heureux, oui.
La prochaine sortie de Lollipop, peut être la dernière… Chaque fois je me dis que c'est la dernière mais après je rempile toujours…(rires)
Ça va être une coproduction avec la salle L’intermédiaire (NDR salle rock de Marseille) et on va sortir un peu comme une « Nuits Blanches » marseillaise, c'est à dire une quinzaine de groupes , de jeunes groupes marseillais. Donc je pense que ça sortira à la rentrée en septembre, octobre. Donc, on a fait une toute belle sélection de 15 groupes avec des critères très très rigides. C'est à dire s'il y a un musicien qui a plus de 40 ans dans un groupe, il est éliminé. Ah Ah. C'est que des jeunes groupes…
Ca va être Massilia’s Still Burning, sûrement le titre pour pour faire une petite… pour boucler la boucle avec Massilia’s Burning que j'avais sorti il y a 20 ans peut-être, mais à l'époque c'était un 45 tours 6 titres mais là, ce sera un vinyle 15 titres.

LMS: Parce à Marseille, il y a quand même un paquet de groupes.

Stéphane: Bientôt il y aura plus de groupes que de publics.

LMS: C'est ça le problème. C’est exactement ce que j’allais dire…

Stéphane: C'est signe de bonne santé au niveau des groupes, Quand ces groupes jouent, ils ont du monde. Mais je veux dire on reste autour des 200 personnes, ce qui est déjà bien, 100 - 200 personnes mais par rapport à la taille de la ville…

LMS: Il y a les salles quand même, il y a quand même des endroits où jouer.
Il y a beaucoup de groupes, beaucoup de salles…


Stéphane: Beaucoup de petites salles, c'est vraiment agréable.
Mais je pense que cette bonne santé des salles justement a engendré tous ces groupes quoi. Parce quand même entre le Molotov, l'Intermédiaire, la Sale Gueule, les dates au Mika, la Maison Hantée, enfin j'en oublie plein. Donc il y a plein de salles où tu peux jouer et c'était pas forcément le cas il y a vingt ans.
Après, donc, dans dans ce sens-là c'est toujours le débat, Marseille est-elle une ville rock ou pas ? Dans ce sens-là, oui. Marseille est une ville rock parce qu'il y a plein de salles et plein de groupes. Et il y a un noyau public qui se déplace souvent, qui est fidèle.

LMS: Qui est fidèle. Qui est motivé… c'est pas le mot, qui est connaisseur, fidèle ?

Stéphane: Mais il faudrait doubler ce ce noyau public.

LMS: On voit souvent les mêmes têtes….

Stéphane: Et doubler aussi les les acheteurs de disques aussi par la même occasion, ce serait bien.

LMS: Et le rajeunir un peu, non ? Non, je sais pas, je me rends pas compte.

Stéphane: Après…comment dire ? moi, j’ai remarqué que le public va voir les gens un peu de son âge. Donc ces jeunes groupes dont je te parlais, ils attirent un public jeune, ils attirent leurs potes et mais pas que… Moi je me souviens maintenant, j'avais pas réalisé à l’époque, quand j’étais avec les Neurotic Swingers. J'avais 28 ans, 27 ans, je me rappelle plus exactement, mais le groupe qui avait 45 ans ou 40 ans, pour moi c'était déjà des vieux. 

 

 


 

Mais je ne me l'étais pas posé comme ça, mais je me rends compte maintenant avec le recul, alors que des fois on a joué avec un groupe, on se disait: « Bon allez, ils sont un peu vieillissants, mais ça va ». Et en fait ils n’étaient pas vieillissants du tout, ils étaient toujours bons,
Donc c'est c'est vrai, c'est le public qui va voir des groupes de son âge. Et inversement des fois quand tu vois des vieux groupes, le public c'est un peu le même âge. En fait tu as heureusement, des groupes passerelles qui attirent un peu tous les styles de public et un peu tous les âges, Il y a encore beaucoup à faire mais tu vois, je sais pas, mais il y a ies choses, tu dis pourquoi ça ne passe pas à Marseille quoi. Enfin pourquoi, mais dernièrement ça me vient à l’idée… Pourquoi les Libertines, ils passent à Nîmes ou à Montpellier, et pas à Marseille par exemple. Alors que Marseille c'est deux fois la la taille de Montpellier. Enfin bon je te cite Libertines mais je pourrais t’en citer plein.

LMS: L’autre jour, je discutais avec Christian (NDR: un tourneur marseillais) et il me disait qu’il hésitait à faire passer Datura4 de nouveau car la fois précédente, il n’y avait pas assez de monde, idem pour les Stems et pourtant il y avait eu un bon battage pour annoncer les concerts….

Stéphane: Le problème c'est que ces groupes n’ont malheureusement pas renouvelé leur public, c'est à dire tu as leur public de base qui vieillit, qui sort moins… et les jeunes ils ne vont pas voir les Stems ou Datura4 donc du coup forcément je ne pense pas que ce genre de groupe va accroître son public…

LMS: Parce que ce qui est bizarre, c'est qu’il y a une scène garage qui est quand même vachement vivace, avec des des nouveaux groupes, des jeunes, Mais chaque semaine j'en découvre…Des jeunes, quoi. Qui qui aiment visiblement ce genre de musique. J'ai l'impression que les gens sont restés un petit peu bloqués. Ils disent « Non mais là tout ce qui est après après 67 » ou certains c'est après 71 ou chacun met ses années après 77 pour les plus jeunes…




 

Stéphane: Tu as un truc, c'est qu’un jeune qui a 25 ans, il s'en fout d'aller voir des vieux groupes;
Après on avait le problème, ça a l'air un peu de changer, c'était que - ça part d'un bon sentiment - de mettre toujours les prix des concerts à 5€, sur la longueur, ça ne rend service à personne. Ça rend service ni aux musiciens, ni au groupes, ni aux programmateurs, ni… parce que 5€, enfin c'est le même… On organisait des concerts en 98, c'était 5€ les entrées. Donc tu peux pas, alors tu peux pas te dire il y a des gens qui n’ont pas de fric. Si tu mets à 8€ ils ne pourront pas entrer, c'est faux, si tu peux entrer pour 5€, tu peux entrer pour 8€ donc.Et puis les musiciens, c'est des smicards aussi quoi. Donc à un moment, si tu veux que tout le monde s'y retrouve, que les musiciens puissent être payés, correctement défrayés, pas payés, enfin défrayés correctement, il va falloir augmenter un peu les prix à Marseille.
Donc, il y a eu un post qui a un peu fait réagir tout le monde. Donc des des prix vont peut-être un peu augmenter, ce qui peut sembler une mauvaise chose pour le public. Mais non. Malheureusement, quand les groupes viennent jouer à Marseille, ils payent l'essence, ils payent le péage et ça, ça a augmenté, donc tu ne peux pas laisser les mêmes prix à 5€.
Parce que du coup en en mettant les prix à 5€, tu habitues un public à payer 5€ et dès que tu as un prix qui est un peu plus élevé, les gens n'y vont pas parce qu'ils disent:  
«Ah non c'est trop cher ». Donc, nous on a joué à Saint-Étienne, là le prix d'entrée était 8€ quoi, à Périgueux, ça va être 12€ pourtant nous ne sommes pas un groupe connu.
Après un spritz ça vaut 10€, donc j'ose espérer que trois groupes ça peut être un plaisir équivalent à un spritz.

LMS: OK, merci beaucoup.

Stéphane: Mais de rien. J'espère que tu as tout ce que tu souhaitais.

 

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