DISCOTHÈQUE FROM A TO Z & BACK AGAIN – Parts 10 & 11– lettre G & Q
G comme Gories, donc. J’ai hésité à mettre en
valeur les Groovies mais je n’ai voulu paraître prétentieux – ou pire,
collectionneur - avec ma, euh, collection de Groovies & related (et encore,
j’en ai revendu pas mal), entre les originaux, les test pressings, certains
m’ayant été offerts par Marc Zermati.
Avant d’oublier, un (seul) groupe que je n’apprécie pas : Genesis, dont
j’ai eu deux LP’s, période Peter Gabriel, étant (très) jeune.
Que dire des
Gories que je n’ai pas déjà évoqué dans les articles précédents, dans lesquels
sont résumés à la fois la bio du groupe et les projets annexes des membres du
groupe. Il y a aussi l’interview récente qu’on avait conduite avec Hervé, c’est
ici. Comme cela commence par G, je mentionne toutefois
The Go, sur l’album desquels joue Dan Kroha – l’album c’est Howl Of The
Haunted Beat You Ride (2007), les démos sont sorties l’année
suivante sous le nom Trackin The Trail Of The Haunted Beat.
Pour les Flamin’ Groovies, c’est pareil, je préfère laisser Jacques en parler, il le fera mieux que moi. Je vais me limiter à citer mes morceaux favoris par ordre chronologique : Laurie Did It (she did so well) / Second Cousin (rah, ce solo de basse de 3‘’), Headin’ For The Texas Border - merci Ray Charles / I Don’t Need No Doctor, les Groovies ont ouvert pour lui en 1968 - tout l’album Teenage Head, sauf le morceau éponyme (inspiré par Whole Lotta Love de Led Zep, selon Cyril, ce qui expliquerait pourquoi je ne l’aime pas, ou bien de Revenge des Kinks, selon Roy), tous les 7’’ / EP’s Skydog et United Artists, quasiment tout de la période Sire dont il faut privilégier une version non française de l’album Shake Some Action, la première à être sortie, mais avec un couplage de morceaux différents et surtout un son moins bon, et avoir les versions US et UK de Jumpin’ In The Night pour avoir tous les morceaux /quelques morceaux plus tardifs, des dizaines de live, … Il y a bien sûr aussi des disques intéressants parmi les projets post Groovies (après 1981 donc), les disques officiels de Roy Loney, de Cyril Jordan avec les Magic Christian, de Chris Wilson, etc, dont des tonnes de projets, parfois encore meilleurs, sans snobisme genre rare donc meilleur stuff - qui ne sont jamais sortis officiellement. J’ai eu la chance (comme pour les Cramps) d’échanger avec des fans des Groovies à travers le monde, dont beaucoup en France !
Lettre
copieuse encore, la lettre G, j’ai donc zappé pas mal de groupes, dont certains
que j’ai pu beaucoup écouter à une époque, comme les Good Rats, Green Pajamas,
Gallon Drunk, Phil Gammage ou The Go-Betweens, pour citer des genres / époques
différents.
Hors Cramps, Dan Penn, R’n’R, R’n’B, etc, je retiens Gabba, des suédois, un seul album ovni, Leave Stockholm, en 1999, qui mixe les Ramones et Abba sur chaque morceau (Waterloo / Gabba Gabba), un pur plaisir, même pour ceux qui n’apprécient pas les Ramones. Un peu de garage lo-fi avec Ron Warren Ganderton et son album Guitar Star de 1978. Du plus traditionnel Nick Garrie, je n’ai que l’album The Moon & The Village (2017). Bobby Gentry, chanteuse / songwriteuse - Ode To Billy Joe, 1967, une chanson hypnotique qui aurait dû lui ouvrir les portes du succès, qu'elle a eu mais dans un autre registre, TV shows et cabaret. Bobby, il faut presque tout écouter, ce qui peut être réalisé avec le coffret 8 x CD’s The Girl From Chickasaw County - The Complete Capitol Masters (un de mes cadeaux de Noël de 2018), largement illustré de photos parfois très sexy de la miss, précision pour ceux qui auraient pu penser que Bobby était un homme. Du duo garage Texan The Ghost Wolves, j’avais acheté les quatre premiers albums et leur single Ghost Series – Love To The Cramps, je m’aperçois qu’il y en a un plus récent et deux autres avant auto produits – cette série d’articles me permet d’apprendre des choses. Don Gibson, un peu trop country roots à mon goût, a écrit de super chansons, Roy Orbison en a fait un album entier. Il faut tout avoir en revanche (au moins écouter) des blues/ rock / garage / lo-fi / rockabilly / etc. Gibson Bros, soit sept albums et autant de singles – on reparlera de Jeffrey Evans, le leader du groupe à la lettre S (’68 Comeback), Jon Spencer et sa compagne de l’époque ont aussi brièvement fait partie des Gibson Bros. Jukebox Fury (2013) des Godfathers se laisse encore écouter. Je cite Golden Smog parce que Jody Big Star Stevens faisait partie du groupe. Gerry Goffin n’a pas eu en solo le succès de son ex compagne et co-auteure, il laisse néanmoins deux beaux albums (1973 et 1996, le dernier sous influence de son héros Bob Dylan). J’ai aussi pris du plaisir à écouter, y compris en concert, Holly Golightly, bien moins garage que lors de son passage dans les Headcoatees. Ça m’étonnerait que Lux et Ivy n’avaient pas Buzzzzzz, le premier des deux singles garage de Jimmy Gordon (1963) dans leur discothèque En tout cas, les Cramps aimaient bien les trois filles des Gore Gore Girls, garage punk avec reprise des Real Kids aussi. Les Gorillas (vus en ouverture des Flamin’ Groovies en 1976, et rencontrés dans l’après-midi chez Skydog), Jesse Hector, Crush Butler, certains adorent, moi j’aime bien (100 lecteurs en moins, comme on dit sur Facebook ou autres), un peu comme Grandaddy. Pour ne pas tout éliminer des années 80-90, je vais inclure ici The Great Moongoose, des australiens qui ont eu le bon goût de reprendre sur un single (1993) à la fois She's A Bad Motorcycle, R'n'R Guitar et Beaver Shot. De la scène dite Paisley underground, mes préférés étaient Green On Red, dont j’aime presque tout et dont j’ai dû écouter l’album Scapegoats (1991) au moins 6 fois de suite (soit près de 4 heures) en faisant l’aller-retour Paris - Conflans Ste Honorine pour aller faire changer les pneus de ma Lancia – vous vous moquez de ces précisions, je sais, moi aussi, mais à mon âge il faut faire jouer sa mémoire, et puis ça grossit le passage Green On Red, ils le méritent. J’aime bien aussi les albums de Dan Stuart (avec parfois la collaboration de Steve Wynn, coucou Jacques) et de Chuck Prophet, les deux ayant par ailleurs co-écrits des chansons en collaboration avec Dan Penn. Ellie Greenwich était une super compositrice, souvent avec son mari (au départ) Jeff Barry, notamment pour Phil Spector : Be My Baby, Da Doo Ron Ron, Leader of the Pack, River Deep, Mountain High, … (cherchez l'intrus). Son album solo de 1973 est respectable. Autre gros coup de G-cœur, Kepi, le touche à tout et ses Groovie Ghoulies - des morceaux encore plus courts que ceux des Ramones, je ne les ai vu qu’une seule fois en concert (version Kepi & 2 girls), en ouverture des Cramps (et avant DDR) à San Francisco en 2006. Les disques solos de Kepi, accompagné ou non, sont tous touchants, ainsi que ceux (2 albums) des Aints, les Groovie Ghoulies acoustiques. Un autre groupe à voir (avoir vu) sur scène – pour moi c’était au Bataclan vers 1977-78 – les Hollandais Gruppo Sportivo (le nom ne fait pas rêver, je suis d’accord) dont le premier album Ten Mistakes et le second single - édition spéciale limitée en vinyle noir (à l’époque où fleurissaient les color vinyl, comme aujourd’hui à nouveau) restent audibles à mes oreilles. J’ai beaucoup attendu de Guitar Wolf, dont j’ai acheté le 1er album Goner, Wolf Rock !, à sa sortie en 1993, je les ai vus en concert, j’ai pas mal d’autres disques, je reste sur ma faim. Gun Club en revanche, vus aussi en 1982, presque que du bon. Je n’ai pas tout acheté du bluesy Jeffrey Lee Pierce. S’agissant du garage 60’s, Gonn avaient le mérite d’avoir de bonnes reprises à leur répertoire, comme Don’t Need Your Lovin’ du Chocolate Watchband.
Je termine
la série pré longues listes par un aparté Lx Chilton / Tav Falco related :
Lx a repris l’incroyable Take It Off de Groundhog (Joe Richardson, 1969).
De son côté Tav a repris Wild Silver Sands, que Dave Gardner chantait
dès 1957 (tout comme Don Rondo, la 1ère version).
Et puis je
commence les longues listes ciblées par les français : Serge
Gainsbourg, bien sûr, pour moi de la période 1966 à 1976, que du bonheur,
j’ai aussi quelques-uns des premiers 10’’ jazzy, j’aime moins, j’ai aussi
revendu l’album reggae. À l’époque où on écoutait un peu de classique à la
maison, mon fils, 4 ou 5 ans à l’époque, reconnaissait immédiatement les
références Gainsbourg / classique : écoute, ça c’est Chopin (Inceste),
ça Dvorak (Initiales BB), etc. Il existe d’ailleurs un double CD Les
Classiques de Gainsbourg, sorti en 1996. 1966, c’est le début de l’époque
anglaise, le EP Qui Est « In » Qui Est « Out » / Marilu
/ Dr Jeckyll,… , Je T’Aime, Moi Non Plus, l’album US avec Jane
Birkin- mon morceau favori : Le Canari Est Sur Le Balcon, celui
avec BB, Mélodie Nelson, Vu De L’Extérieur, mon album préféré, jusqu’à L’Homme
À La Tête De Chou (1976). Après j’aime beaucoup certains morceaux isolés,
des duos, ou bien des morceaux composés pour certaines de ses muses, dont les
trois premiers albums de Jane Birkin, bien sûr. L’album Actrices sorti
en 1991 en regroupe pas mal – ma préférée : Les Papillons Noirs, la
version Michèle Arnaud / Serge Gainsbourg.
J’aime beaucoup aussi les garage, mais pas que, Gorgons, un groupe de
Paris / Bernienville. On ne sait pas ce qu’est devenu Alan Z Kan (cousin de
Christophe, faut-il le rappeler ?), je n’ai jamais vraiment accroché à ses
disques solo mais j’ai gardé ses deux singles périodes punk Gazoline /
Gasoline., dont l’un a la particularité d’avoir les paroles des deux chansons
imprimées à l’intérieur de la cover. Même époque, éphémère, punk, les Guilty
Razors, avec I Don’t Wanna Be A Rich, un de mes singles (EP 3
titres) préférés de l’époque. Il y a eu un album rétrospective ensuite. Le (2ème)
batteur, devenu tatoueur en Normandie (je ne suis pas tatoué, c'était pour mon fils cadet) m’avait invité à prendre un verre chez
lui, mobilier ambiance Cramps, alors qu’un de ses collègues tatouait mon fils,
très sympa. Grégoire Guarrigues m’avait gentiment offert un exemplaire du délicieux
CD d’un de ses nombreux side projects, Grégoire 4, Arrogants & Sauvages
(2008), c’était après le concert des Panther Burns dont il faisait partie, ou celui de
Chris Wilson, je ne sais plus, aux Combustibles, j’en suis certain. J’ai déjà
dû dire que je n’avais gardé que les deux premiers singles des Gry-Grys. Hervé
est sympa, je mentionne ses Guttercats, très prisés en Espagne.
Les chansons composées par Dan Penn : I’d Rather Beg, spécialement pour le dernier album de Chuck Carbo (1996), de la Nouvelle Orléans, qui avait commencé sa carrière avec le groupe gospel The Spiders. Je viens de m'apercevoir en rangeant d'autres disques en G, rayon soul, que ce n'est pas Chuck Garbo, mais Carbo, si vous avez copié-collé (ctrl C / ctrl V) les articles, je vous laisse remettre Chuck à l'endroit ad hoc. Earl Gaines a repris Nine Pound Steel sur un single tardif. Un des premiers jobs de DP en arrivant chez Chips Moman à Memphis a été de composer pour le deuxième album des Gentrys, Gentry Time, davantage pop/ garage que soul, groupe dont notamment Reigning Sound a repris Paper Brown Sack (1966). Un peu de reggae avec Denver par Jo Gibbs (1970), morceau repris par ailleurs par d’autres jamaicains. Jamaïque toujours avec Do Right Woman par les Gaylettes (1969). C’est peut-être I’m Your Puppet qui a contribué à rendre DP aussi populaire au Japon, la version des Golden Cups date de 1967. La star du country Mickey Gilley a aussi repris ce morceau. Parmi les autres classiques, les Glories - un groupe de filles qui a eu davantage de succès en se renommant Quiet Elegance - ont repris The Dark End Of The Street sur leur dernier single (1969), Steve Goodman a choisi Rainbow Road (1971), Jimmy Gordon, Come On Over (CD 1997), Roosevelt Greer, I’m Living Good, B side du single Spanish Harlem (1967), Bunky Green, Sweet Inspiration (1970) et The Group, I Met her In Church (1986). DP a aussi composé (et produit) pour les Goodees, sorte de (presque aussi géniales que les) Shangri-Las de Memphis, certains titres étant restés inédits. Quelques autres, en vrac : Peter Gallagher, son seul album solo, l’album Muscle Shoals- Fame Recordings de James Govan (seulement deux singles étaient sortis à l’époque), le reggae / soulman (à la Toots) Owen Gray, deux titres sur son album Dreams de 1987 et le bluesman Buddy Guy, sur un album de 1998. J’ai déjà parlé de Green On Red ci-dessus et de Jeanie Greene à la lettre F.
Les Lux
& Ivy’s faves : je commence par le surf avec les Gamblers et
un single 2 siders LSD-25 / Moon Dawg! (1960), Rumble At Newport
Beach, le seul 7’’ de Mike Gordon & The Agates (1963), Space
Race de Gene & The Esquires (1965, un seul single aussi), et Surfer's
Mood de Gene Gray & The Stingrays (1963), pas le meilleur single
du genre, mais les deux faces sont très correctes, tous des
instrumentaux, comme très souvent lorsqu’il s’agit de surf.
Jo Ann Garrett, c’est de la soul, L&I aimait particulièrement Can You
Deal With That, un single de 1970. Soul encore avec Garry & Larry, un
seul single, Garlic Bread (B side) et The Roach de Gene &
Wendell, leur deuxième single (1961). Jungle Fever (un autre) des Grand
Prees date de 1962. L&I appréciaient aussi beaucoup Vernon Green, qu’il
soit accompagné de ses Phantoms ou de ses Medallions.
Curtis Gordon a sorti de nombreux singles rockabilly, dont Draggin’ en
1956. Congo Mongo est le premier (1957) des sept singles de Guitar Gable,
de son vrai nom Gabriel Perrodin.
R’n’R & R’n’R garage avec Buzz Saw Twist des Gee Cees (1961), avec
Glenn Campbell à la guitare, leur seul single, qui fait le bonheur de
nombreuses compiles, j’avais découvert ça sur le volume 4 des Las Vegas
Grind. Gin Gillette n’a sorti qu’un seul single aussi, avec Train To
Satanville en B side (1961). C’est
le troisième et dernier single de Curley Griffin, Got Rockin’ On My Mind
qui est son meilleur. Un instro Halloween génial, Rigor Mortis,
par The Gravestone Four, ça date de 1962 et se trouve aussi sur un Las
Vegas Grind. Garage encore avec Mod Socks des Grasshoppers,
1965. Green Slime, nom du groupe et du morceau et du film, c’était
Richard Delvy (1969). L&I aimaient bien aussi le 4ème single de
Charlie Gracie, Butterfly (1957) et Guitar Boogie, The Ballad Of Tarzan des Grays
Tokes aussi, comme orthographié sur leur seul single de 1966, rebaptisés Grey
Stokes et le morceau The Legend Of Tarzan sur la compile Signed DC.
Dans leur collection aussi, le 3ème single du comédien et chanteur
Dave Gardner, Mad Witch, un morceau calibré Halloween de 1957.
Un single novelty : Glen Goza, avec The Box, son 2ème
single, 1969.
Les Cramps reprenaient Everybody’s Movin’ de Glen Glenn lors de early
shows. Ils ont aussi enregistré Hanky Panky des Raindrops (et non de
Tommy James & The Shondells, sorti bien plus tard), le premier groupe
d’Ellie Greenwich, et Primitive, un morceau des Groupies, leur
seul 7’’ en 1966 (un album rétrospective est sorti en 2019), morceau assez
inspiré de Smokestack Lightnin’ d’Howlin’ Wolf. Je ne sais pas si c’est
un hasard, mais le seul single de The Ernie George Quartet, un truc jazzy de
1960 s’appelle The Natives Are Restless.
Les disques R’n’R
/ soul / R’n’B / doo wop / novelty non cités dans les deux catégories précédentes :
R’n’R / rockabilly : et hillbilly avec Old Rattler de
Grandpa Jones (1947). Eddie Gaines & The Rockin' Five n’ont sorti qu’un
seul 7’’ en 1958, idem et 1958 aussi pour The Gimicks (Get Off My
Trail You) Sneaky Snail (hors de mon chemin escargot vicieux, mais
qu’avaient-ils en tête en rentrant dans le studio, I’m glad they did it). Clay
Glover a sorti deux singles dont Night Train en 1964. Bluest Boy In
Town est le second (donc pas de troisième) single de Phil Gray & His Go
Boys (1957). 10 Long Fingers
(On 88 Keys) est un morceau inédit de (Groove) Joe Poovey, qui a vu le jour
en 1970.
R’n’R / garage avec Take It Off (pas le même morceau que Groundhog) par
les Genteels, leur premier single sur trois (1962), découvert aussi sur
les compiles Las Vegas Grind. Un zeste de twist avec Glenn &
Christy et Wombat Twist, leur seul single, 1961.
Doo wop : Gabriel & The Angels, pas mal de singles,
j’aime particulièrement The Rooster (1961).
R’n’B / soul : obligé de commencer par Al Green, dont j’aime
tout. Willie
Mitchell a contribué à faire d’Al une star à la fois soul et pop, on ne compte
plus les reprises de Take Me To The River (Bryan Ferry, Talking Heads,…).
Je continue avec Marvin Gaye, dont je préfère la période Motown 1963-69 à
celle antérieure plus jazzy. Don Gardner a composé et sorti énormément
de disques, surtout des singles, mes préférés étant I Need Your Lovin’
(1962) et surtout My Baby Likes To Boogaloo (1966), morceau repris
notamment par les Emperors, dont j’ai déjà parlé. On reste dans la même veine
R’n’B musclé / funk si on veut, avec un autre auteur-compositeur, Rex Garvin
avec des morceaux pas mal repris, surtout par des groupes garage, comme Emulsified
(1961), Sock It To ‘Em J.B. ou encore I Gotta Go Now, deux
singles sortis en 1966. Rosco Gordon, c’est du R’n’B plus classique.
Novelty : je classe l’américano-arménien Ganimian & His
Oriental Music en novelty, il aurait sinon fallu une appellation spéciale
(arabian / oriental music?). Son single Daddy-Lolo (1958) est épatant,
sur la longueur d’un album, Come With Me To The Casbah (1959), c’est un
peu fastidieux, à part My Funny Valentine, version prisée par Lux & Ivy. Même classement pour Marsha Gee (une inconnue, est-ce
son vrai nom ?) avec le génial R’n’B décalé Peanut Duck, un
bonheur, son seul morceau, un acetate bootleggé au milieu des année 80 et
réédité en Espagne en 1995 avec une jolie cover. Dobie Gray, avec son
génial, single et album, Drift Away, repris par qui vous savez. Take
A letter Maria (1969), le single et le premier album éponyme (sur deux) de R.B Greaves
font partie de mes premières acquisitions soul. Le meilleur morceau de Bobby Gregg
& His Friends est probablement l’instrumental Potato Peeler (1962).
Billy Guy, après avoir fait partie des Coasters, a sorti pas mal de disques,
dont Whip It On Me Baby en 1963.
Après lecture des ajouts de mes collègues et amis, je m'aperçois qu'aucun de nous n'a mentionné Woody Guthrie. Je pense que Bob Dylan nous en voudrait si jamais il lisait cette rubrique.
*
Aussi, après plusieurs lettres au contenu copieux, j'avais prévu de faire un petit break avant d’aborder le point G (désolé), et passer par la lettre Q (encore désolé, j’espère ne pas être mis en quarantaine – 69 jours ?, voire radié des Monstres Sacrés). Je l'ajoute ici, comme ça on pourra reprendre l'ordre alphabétique normal (sauf X, déjà publié).
Q comme…? (Question Mark) & The Mysterians, bien sûr. Ces mexicains (pour la plupart), au son particulier dû à leur orgue farfisa, ont enregistré deux albums fabuleux en 1996, 96 Tears, et 1967, Action, et plein de singles jusqu’en 1969, année de leur séparation, faute, si ce n’est de succès, mais de royalties, les droits des deux albums appartenaient au redoutable Allen Klein. Je me rappelle avoir envoyé il y a quelques années (en 2000 et $ 50 si ma mémoire et bonne) pour aider leur leader, Rudy Martinez, suite à l’incendie de sa caravane ayant entraîné la mort de plusieurs de ses chiens, c’était son business d’élever des chiens.
C’est
probablement pour ça qu’ils ont réenregistré leur deux albums (1997 et 1999)
sous le nom Question Mark & The Mysterians et More Action.
Entre temps,
suite à leur reformation en 1984, ils avaient enregistré un album (cassette sur
le label ROIR au départ) live, The Dallas Reunion Tapes – 96 Forever, et
Do You Feel It Baby?, sur Norton en 1998, double album sur lequel ils
revisitent également, mais en partie seulement leur back catalogue. À part ça,
il n’existe qu’une seule compilation.
Je ne
connais que des bons morceaux de ?, toujours agréables à écouter, y
compris live, au fil du temps, parfois avec des invités prestigieux, comme
Ronnie Spector (Cf. lien Youtube sur un article précédent). À ce jour, le
groupe donne toujours des concerts.
La liste
étant courte, je vais vous épargner les regroupements, si ce n’est autour des
Cramps : Lux et Ivy adoraient (moi aussi) les Quarter Notes et plus
particulièrement leur premier single, Suki-Yaki-Rocki / Record Hop Blues,
1959, c’est du R’n’R, ainsi que les Quotations, là c’est du doo wop, Imagination
(1962), le premier de leurs trois singles. Ah oui, aussi, les Queens Of The
Stone Age reprennent The Most Exalted Potentate Of Love en B side d’un
de leurs singles et Mr Quintron & Miss Pussycat, qui ont ouverts certains
shows des Cramps en 2003, étaient intéressants live.
Pour le
reste, par chronologie :
Il y avait
en amont d’autres ? Marks, ceux doo wop de Go And Get Some More
/ Another Soldier Gone, un 10’’ two sider, Mad Mike fave de 1954.
On passe aux
années 60 avec Eddie Quinteros, dont Lindy Lou (1960), un de ses
sept singles, est un super morceau rockabilly. Meatball / Quad-Drill des
Quaddells, c’est du surf (1962). D’autres Quotations, des mods ceux-là, avec Cool
It, on est en 1968. Carol Quillen a eu droit à un morceau composé
par Dan Penn pour son premier single en 1967. Et puis il y a les hollandais Q65.
Il m’en reste deux à citer, Eric Quincy Tate et son premier album éponyme multi genres, épatant, de 1970. Et bien sûr Suzy Quatro, What A way To Die (cet article).
Ado, j’ai eu les albums de Quicksilver Messenger Service et les
albums autour des membres, comme Copperhead. En revanche, je n’ai jamais eu
aucun disque de Queen.
PB
*
Gérard ajoute :
Hervé COLOMBET :
G, pour moi, c’est d’abord les GORIES, mais je n’y reviendrai pas… Patrick les évoque au-dessus.
C’est ensuite les GORILLAS, puis les GATECRASHERS de Jesse HECTOR dont Patrick
parle aussi. Qu’est-ce que j’aurais aimé pouvoir les voir en concert ! J’ai
à peu près tout ce qu'a enregistré Jesse, et j’aime tout ! Un MUST !
Comment ne pas évoquer Mick GREEN ? Peut-être en parlera-t-on avec la lettre « P », pour les PIRATES, dont il était le guitariste ? Il a inventé un style bien à lui, mélangeant les soli à la rythmique. Wilko JOHNSON s’en est largement inspiré. Mick GREEN a sorti un disque réalisé avec un autre GREEN : Peter. c’est « Two Greens Make A Blues », sorti sur Red Lightnin’ en 1991.
Personne n’a parlé du J. GEILS BAND ? A moins que Patrick ne l’ai classé à « J » ? Pour moi, c’est le souvenir de leur prestation en 1ère partie des ROLLING STONES, à l’Hippodrome d’Auteuil, en 1982 (PB : j'ai adoré, eu quelques albums, à l'époque, le live, etc. Il me reste juste un LP dédicacé).
Ensuite, les GEORGIA SATELLITES. Le groupe me semble intéressant. Je ne possède qu’un « Best Of » sur CD et un maxi single en vinyle. Rock bien carré (cf « Let It Rock »).
Les GIBSON BROS, l’un des premiers (ou le premier) groupe de Jeffrey EVANS, avant ’68 COMEBACK. Je n’ai, pour l’instant, qu’un seul (excellent) album. Patrick, dans sa partie au-dessus, conseil l’achat (ou au moins l’écoute des 7 albums). Comme je lui fais entièrement confiance, j’investirai dès que possible ! Comme, je suis un inconditionnel de ’68 COMEBACK, je sais que je ne serai pas déçu…
GRAND FUNK RAILROAD, trio de Flint, Michigan est intéressant. La basse !!! Quelle puissance dans ce trio high energy !
En 1989, j’avais bien aimé « An Act Of Goddo », de … GODDO, groupe canadien. J’avoue ne pas l’avoir réécouté récemment.
Plus récemment : GIUDA, les Italiens qui font du Slade/Sweet. J’aime bien, l’écoute est agréable, on tape du pied, on a envie de chanter et de bouger, mais ça manque de personnalité.
En Français, le G, c’est GANAFOUL. Ils ont émergé de Givors (ville industrielle située à 25 kms Lyon) en pleine période punk. Pourtant, rien de punk dans GANAF’. C’est du bon boogie. Ils ont débuté avec des paroles en anglais, et sont devenus beaucoup moins intéressant lorsqu’ils se sont mis à chanter en Français. On peut tendre une oreille sur les 3 premiers albums, « Saturday Night », « Full Speed Ahead » et « Live 77 ».
Otis GRAND, que j’ai eu la chance de rencontrer lors d’un festival de blues à Salaise Sur Sanne (38), est un personnage attachant, excellent guitariste. Essayez « Always Hot » (son premier album, 1988) ou « He Knows The Blues » (Date inconnue).
Un autre « G » du blues, « G » comme GEANT, G comme GUY, prénom Buddy. Une légende. Un guitariste et showman extraordinaire. Il a pendant quelques années formé la paire avec Junior WELLS (géant de l’harmonica). Heureux ceux qui, comme moi, ont eu la chance de les voir ensemble. La carrière de Budy GUY est immense, une multitude d’albums. Je possède « The Complete Chess studios Recordings », mais aussi « Going Back », dans un registre acoustique et avec Junior WELLS.
Jean-Jacques complète et ajoute:
Pour la lettre G:
En préambule et bien que déjà cité, quelques mots sur le J. Geils Band, un groupe que j'apprécie tout particulièrement et qui reste un de mes favoris. Bien sûr, la première partie de leur carrière est exceptionnelle avec notamment leurs deux live (Full House et Blow Your Face Out ) mais je ne déteste pas leur période plus commerciale commencé par Love Stinks puis poursuivie avec Freeze Frame. Je reparlerai de leur chanteur Peter Wolf à la lettre W.
GA-20: Excellent groupe de blues qui rend un bel hommage à Hound Dog Taylor sur GA-20 Does Hound Dog Taylor: Try It...You Might Like It!
Burton Gaar: Principalement connu comme bassiste ou producteur (notamment pour Percy Sledge), il a proposé également d'intéressants disques de soul blues sous son nom comme One Hundred Pounds Of Trouble publié en 1997.
Rory Gallagher: Légendaire chanteur guitariste de blues rock irlandais doublé d'une personnalité attachante. Pour la petite histoire le premier concert auquel j'ai assisté au milieu des années 70, c'était un de ses concerts où je m'étais rendu en Peugeot 103. Dans une discographie sans déchet récemment augmentée par de nombreuses rééditions posthumes, je choisis évidemment un live, le mythique Irish Tour.
The Galaxies: Malheureusement un seul et unique album pour ce groupe de power pop de Californie, le brillant Here We Go!
The Galileo 7: Groupe britannique créé notamment par Allan Crockford (ex-Prisoners) et proche de la scène Medway. Ils produisent une séduisante musique aux reflets mod. Leur dernier disque paru l'année dernière, You, Me And Reality, est dans la haute lignée de leur discographie.
Gamine: Groupe bordelais des années 80 proposant un plaisant rock teinté de pop à écouter sur Gamine Revisité.
Les Garçons Sauvages: Très bon groupe de rock français originaire de Toulouse, chantre d'un rock à guitares sans concession. Ils n'ont sorti qu'un seul disque Sacrified mais une intégrale avec de nombreux inédits peut se trouver chez Bang Records.
Clarence Garlow: Fabuleux artiste de R&B et swamp blues. Sa musique rythmée et envoutante est rassemblée cette compilation.
Amos Garrett: Attachant guitariste aux innombrables participations de qualité. Je garde une affection particulère pour le disque qu'il a enregistré en compagnie de Doug Sahm et Gene Taylor, The Return Of The Formerly Brothers.
Vernon Garrett: Splendide chanteur de soul apparu dans les années 60 et toujours en activité désormais dans une veine soul blues. I Made My Own World (The Modern & Kent Recordings Plus...) réunit les titres de la période que je préfère.
Sophie Gault: Songwriter de country alternative inspirée par Lucinda Williams ou Margo Price. Elle a sorti son premier disque, Baltic Street Hotel qui vu sa qualité, lui promet une belle carrière.
Mary Gauthier: Une des meilleures autrices de chansons dans la veine folk, country rock de ces dernières années. Son dernier disque Dark Enough To See The Stars ne dépare pas une discographie remarquable.
The Gee Strings: Du punk comme on en fait plus beaucoup depuis 1977. Originaire d'Allemagne, ce groupe est actif depuis les années 90. Leur disque Speed Soul Racer propose une avalanche de guitares autour de la voix prenante de Bernadette.
Gen 11: Groupe de San Francisco plus proche du son des Flamin' Groovies que de celui du flower power. Month Of Sunday, leur dernier single en date, en est la démonstration.
Generador: Duo espagnol qui ne cache pas son admiration pour les Cramps et les Gories. La preuve par 16 titres sur Grandes Éxitos De Extrarradio (Recopilación De Singles Y Eps 2018-2023).
Carla Geneve: Remarquable artiste australienne aux chansons subtiles mêlant accents pop et folk. Hertz est une petite perle attachante.
The Gentleman Callers: Groupe de Saint Louis, Missouri à la brève mais profitable carrière, brassant différentes influences rock. A Tangled Mess paru en 2010 à titre posthume est une bien belle façon de conclure leur activité.
The Gentlemen's Agreements: Encore un groupe français de haute volée aux influences garage, mod 60's. Ils ont sorti, signe de qualité, leurs deux albums chez Soundflat dont le splendide dernier appelé Last Call For The Gentlemen.
Gentlemen Rogues: Puissant mais mélodique groupe d'Austin au prometteur premier album, Surface Noise paru en 2024.
Barbara George: Splendide chanteuse de R&B et soul des années 60. I Know - The A.F.O. And Sue Years présente un bon aperçu de son talent.
The Giant Robots: Groupe de rock garage suisse rendant hommage aux 60's avec classe comme dans leur dernier album, le bien nommé Fuzz You !
Scott Gibson: Songwriter texan. Son premier album, Make Ready, rempli d'excellentes chansons rock aux saveurs country, quelque part entre Tony Joe White, Joe Ely et Steve Earle, est splendide.
Joe Giddings: Artiste multi-facettes, ex Star Collector, pourvoyeur d'une power pop de haute volée. Son dernier album, Stories With Guitars, sorti début 2025 a reçu des louanges méritées.
Nick Gilder: Il arrive souvent qu'un premier hit ("Hold Child In The City" paru en 1978) tue dans l'oeuf une carrière prometteuse et le succès n'est plus au rendez-vous malgré des disques de qualité. C'est ce qui est arrivé à Nick Gilder dont la musique contenue notamment dans The Best Of Nick Gilder - Hot Child In The City prouve qu'il mérite mieux que la faible notoriété dont il fait l'objet de nos jours.
Eddie/Eddy Giles: Formidable chanteur de soul sudiste ayant enregsitré pour le label de Shreveport, Murco, et un single pour Stax dans les années 60. Kent a judicieusement rassemblé ses faces Murco sur Southern Soul Brother.
Giljoteens: Encore un grand groupe de rock garage en provenance de Suède. Ils ont sorti deux albums méritoires dans les années 2000 dont le dernier Out Of Our Hands.
Dana Gillespie: Extraordinqaire chanteuse de blues et R&B britannique dont la carrière a débuté dans les années 60 et se poursuit encore de nos jours. Dotée d'une très belle voix, elle nous gratifie d'albums toujours réussis. Je conseille Under My Bed.
Girl Trouble: Enthousiasmant groupe du revival rock garage des années 80 s'inscrivant dans la lignée sauvage des mythiques groupes de la côte nord-ouest des Etats-Unis (Sonics, Paul Revere & The Raiders). Leur premier album, Hit It Or Quit It, paru en 1988 demeure un classique du genre.
Girl With A Hawk: Groupe de Boston (un de plus !) mené par Linda S. Viens et apparu au début des années 2020. Ils nous ont gratifié depuis de nombreux et réjouissants formats courts dont Keep 'Er Lit paru en 2023 chez Rum Bar Records.
Los Giros: Groupe espagnol aux influences sixties assumées et originalement assimilées. Leur unique album très sympathique dont le titre Accion laisse augurer du contenu est paru en 2023 chez Family Spree.
Glen Glenn: Chanteur rockabilly des années 50 peu connu mais révéré à juste titre par les amateurs du genre. Missouri Rockabilly propose une belle collection de ses chansons.
Les Gloires Locales: Un des groupes où ont oeuvré les frères Tandy, cette fois-ci avec Antoine Massy-Perier (futur Dogs et désormais connu sous le nom de Tony Truant). Ils n'ont sorti qu'un EP chez le label émanation du légendaire magasin de Rouen, Melodies Massacre.
Thee Gloomies: Légendaire et fantastique groupe de rock garage 60's originaire de Rennes. Ses enregistrements sont (enfin!) sortis par Dangerhouse sur l'album éponyme à (re) découvrir d'urgence.
Glowbox: Groupe conservant vivace la flamme du rock bostonien. Son dernier single, No Place Like Nowhere en apporte une nouvelle preuve.
Gnome: Groupe australien dont le dernier EP, I Like It, inspiré par le son des 60's anglaises est fantastique.
Go Betty Go: Excellent groupe pop punk californien. Leur dernier mini LP, Black & Blue, allie une fois de plus parfaitement, pêche et fraîcheur.
The Godfathers: Groupe anglais apparu à la fin des années 80. Il mêle avec énergie punk et pub rock. Leur premier album, Birth, School, Work, Death, devenu un classique, demeure mon préféré. Le reste de leur discographie mérite également l'écoute.
The Golden Dawn: Considéré (à mon avis à tort) uniquement comme une copie des 13th Elevators, je trouve leur unique album, Power Plant, particulièrement intéressant. A vous de juger.
Golden Richards: L'association de Gil Golden et de Billy Richards (d'où leur nom !) a produit une série de singles power pop accrocheurs dont le dernier Docteur K.
The Goldstars: Connu pour avoir accompagné sur disque et sur scène André Williams, ce groupe a également sorti d'incendaires albums comme Purple Girlfriend.
Goodfellows: Groupe espagnol pourvoyeur d'une power pop aux mélodies accrocheuses et pleine de belles guitares comme sur Ten Bites.
Suzy Goodwin: Plus connue comme membre de Fallon Cush ou sa participation à de nombreuses sessions (New Christs...), elle a publié quelques singles très intéressants dans une veine blue eyed soul / R&B comme Ain't No Next Time / In Your Eyes paru en 2024.
Kevin Gordon: Songwriter basé à Nashville. Il propose une musique fruit de différentes influences allant de la country au rockabilly en pensant par la folk. Dans une discographie sans faille, son dernier disque paru en 2024, The In Beetween constitue un choix facile.
Rachael Gordon: Très attachante chanteuse pop dans la lignée des girls groups spectoriens des 60's. La compilation Rock'n'Roll Girl propose un bel aperçu de son talent.
Robert Gordon: Chanteur de rockabilly américain apparu à la fin des années 70 et un des artisans du renouveau de ce style. Il a été accompagné par des guitaristes exceptionnels comme Link Wray ou Chris Spedding. Je garde cependant une préférence pour le live enregistré avec Danny Gatton, The Humbler.
Colman Gota: Cet artiste power pop bien connu des amateurs du genre frappe un grand coup avec son splendide dernier album au titre explicite Don’t Stop Playing Guitar paru en 2024 chez Kool Kat Music et Snap Records.
Jon Dee Graham: Chanteur, songwriter, guitariste aux multiples participations (je l'ai vu sur scène accompagner Calvin Russell), il a également poursuivi une carrière solo intéressante. Il propose un rock roots porté par une voix éraillée, des chansons bien écrites et de belles guitares. A écouter dans son dernier disque Only Dead For A Little While paru en 2023.
Grande Royale: Le réservoir d'excellents rock bands suédois semble inépuisable. En voici un dans la glorieuse lignée. Leur dernier disque paru en 2023, Welcome To Grime Town contient un rock aux guitares puissantes et aux chansons entêtantes.
Rudy Grayzell: Chanteur de rockabilly américain ayant enregistré de splendides titres rageurs pour Starday dans les années 50. Bear Family a publié une magnifique rétrospective de sa carrière appelé Let's Get Wild.
Garland Green: Chanteur de soul mais aussi songwriter de Chicago. Doté d'une voix chaude, il a publié quelques pepites de soul sophistiquée dans les années 60 et 70. Kent, comme à son habitude, publié un excellent Very Best Of rassemblent ses meilleures plages.
Sonny Green: Artiste soul ayant enregistré quelques titres qualitatifs dans les années 60. (cf. West Coast Deep Soul Giants qu'il partage avec Jimmy Lewis). Il a ressorti un très bel album, Found! One Soul Singer, produit par Kid Andersen et dans une veine plus soul blues.
The Green Hornets: Groupe anglais habité par les meilleures influences des 60's. Sounds From The Dansette, une compilation de leurs titres propose une série de morceaux sauvages.
Grimm Ltd. : Energique groupe néo-zélandais des années 60. En 2023, une magnifique compilation de titres live est publiée. Nommée Live At The Nicoberg & The Skilton Sessions, elle contient notamment une série de reprises particulièrement réussies.
The Grip Weeds: Excellent groupe de rock teinté de power pop avec une dose de psyché. Un nouvel album est prévu en 2025 chez Jem Recordings. En attendant, un petit prélude à celui-ci se trouve dans Early Clues.
The Grogans: Trio de rock garage de Melbourne se disant influencé par la musique surf des années 60. Leur dernier album, Find Me A Cloud, paru en 2023, propose un rock puissant et mélodique et constitue leur meilleure production à ce jour.
The Groove Diggers: Double clin d'oeil amical à l'ancien Digger Patrick B., l'ardent animateur de cette rubrique avec ce groupe de rockabilly et cette reprise des Cramps extraite du single What's Inside A Girl ?. (PB : merci JJ, je connaissais).
The Groovers: Un autre groupe de la mouvance niçoise (Bratchmen, Dum Dum Boys...) qui a sorti un seul disque en 2001 et une compilation Undergrove. Leur musique, fruit de diverses influences (garage, krautrock..) est particulièrement originale et s'écoute toujours avec grand plaisir.
The Gruesomes: Guitares fuzz et orgue en avant, voix nasillarde, l'équipement complet pour un des meilleurs groupes du revival garage des années 80. Gruesomology 1985-89 est une compilation copieuse produite par Sundazed. A noter leur retour en 2000 avec l'appréciable Cave-In.
Ash Grunwald: Fantastique artiste blues australien. Ajoutant grâce à sa voix remarquable beaucoup de soul à son blues, il s'est constitué une épatante discographie brillamment résumé sur Anthology 2002 - 2020.
Joe Grushecky: Voici un artiste malheureusement peu connu mais qui mériterait plus d'attention que ce soit pour les disques sous nom ou avec les Iron City Houserockers. Son rock proche de celui de Bruce Springsteen ou Southside Johnny est parfaitement résumé sur Houserocker: A Joe Grushecky Anthology paru en 2024.
Les Gry Grys: Cités par Patrick, j'ajoute que c'est un des meilleurs groupes français de ces derniers années. En dehors de leurs singles cités par Patrick, leurs albums sont également de haute tenue proposant un rock puissant et original sans renier ses racines. Quand il est difficile de choisir, autant prendre le dernier, To Fall Down en l'occurrence.
The Guilloteens: Groupe de rock garage des années 60 basé à Memphis peu connu malgré leur talent indéniable. Une intégrale de leur production est sortie en 2006 et s'appelle Action ! Action ! Action !. Elle est vivement conseillée.
Guitar Shorty: Guitariste de blues virtuose et spectaculaire (ses prestations scéniques restent dans les mémoires). Après un début de carrière dans les années 50, il est revenu sur le devant de la scène dans les années 90 avec une série de disques pour Black Top, Evidence et enfin Alligator. Il est décédé en 2022. Mon disque préféré est Roll Over, Baby.
Guitar Slim: Explosif guitariste, showman flamboyant, excellent chanteur, Guitar Slim a été une influence majeure pour un nombre important de bluesmen comme Buddy Guy ou Guitar Shorty. On retrouve ses plus grands titres entre blues et R&B sur The Things That I Used To Do.
Sonny Gullage: Jeune et formidable artiste de blues qui perpétue avec une grande classe et un immense sens des racines un blues à la fois vintage et moderne. Son disque, Go Be Free, est de mes disques de blues préférés de 2024 avec celui de Jovin Webb.
Gun Egg Fryer: Le nouveau groupe des frères Didier et Philippe Feydri (Un amical salut à Alain qui participe quelquefois à notre blog !). Leur premier album éponyme paru en 2023 combine avec adresse de multiples influences de bon goût pour produire une musique originale et attachante.
Gun Powder: Après les Blisters et les Flamingos, un autre groupe du regretté chanteur Roger Burdy. Peu d'enregistrements pour cette formation qui sont réunis sur le quatre titres Vamping Barbara.
Gavin Guss: Extraordinaire auteur de chansons, multi-instrumentiste de talent installé à Seattle. Ses disques sont des merveilles de pop magnifiquement produite. Sensible, elle n'en demeure pas moins énergique et capable de flashes électriques superbes. Je pense que vous aurez compris qu'il est indispensable d'écouter sans attendre ses deux albums Mercury Mine et On High. Son dernier single, Canary In A Coalmine paru en 2022 propose une reprise de Police aux accents rockabilly.
Guttercats: Je crois aisément Patrick quand il dit que Michel (que je n'ai pas le plaisir de connaître) est sympa. En tout cas sa musique aussi bien avec Baby Strange qu'avec les Milkmen l'est sans constestation. Son dernier disque sous le nom de Guttercats est sorti en février 2025. Il s'appelle Rise & Fall Of The Last Civilization et propose une musique sombre et envoutante.
Gyasi: Extravagant personnage portant au paroxysme les clichés androgynes du glitter (second degré ?). Ce qui n'empêche pas son rock glam d'être particulièrement réussi. Sa discographie prolifique sans déchet a été complétée par son excellent Here Comes The Good Part paru en 2025.
Pour la lettre Q:
The Q: Excellent groupe de revival mod en provenance de Gloucester dont le dernier album 3 est paru en 2023.
Q-Tips: Plaisant groupe de new wave influencé par la soul. Je garde de la sympathie pour leur premier album éponyme (nostalgie ?)
The Quads: Autre groupe anglais new wave / power pop / mod de la fin des années 70 à la brève mais intéressante carrière n'ayant sorti que des singles dont je conseille le premier, There's Never Been A Night.
Queen Electric: Groupe difficile à classer mais proposant une musique tout particulièrement addictive. Un seul disque éponyme à leur actif paru en 2011.
Queen Emily: Magnifique chanteuse de soul volatilisée après un splendide album éponyme parue chez le mythique label Malaco en 2010.
Queen Esther: Extraordinaire artiste abordant différents styles (jazz, folk, blues, country) selon ses disques. Gild The Black Lily, paru en 2021 est une petite merveille.
Queenie: Envoutante jeune chanteuse australienne dont le premier et remarquable album New Moult est paru en 2024.
Adrian Quesada: Plus connu comme guitariste et producteur des Black Pumas, il a sorti également des disques en solo. Il est entouré d'une pléiade de brillants interprètres sur son hommage superbe à la soul latino intitulé Look At My Soul: The Latin Shade Of Texas Soul et paru en 2018.
The Quick: Légendaire groupe de power pop de la côte ouest des Etats-Unis. Leur premier et unique album, Mondo Deco, produit par Kim Fowley est sorti en 1976.
Jim Quick & The Coastline: Sympathique chanteur de soul du sud des Etats-Unis à découvrir sur son dernier album Revival de 2020.
Quincy: Autre groupe mythique des années 70/80 mais cette fois de la côte est. Séparés après un premier album bien accueilli et un second paru sous le nom de Lulu Temple, ils se sont séparés. Kool Kat Musik créé l'agréable surprise en faisant paraitre en 2020, le superbe 35 Years On.
Joey Quinones: Producteur, multi-instrumentiste mais aussi chanteur de soul latino principalement connu pour ses participations aux meilleures productions du genre (Kelly Finnigan, The Altons, Thee Sinseers...). La poignée de singles sortis sous son nom méritent également l'écoute. Le dernier There Must Be Something est paru en 2022 sur le label de référence soul, Colemaine Records.
Quivers: Récent groupe australien de jangle/power pop. Leur quatrième album, le remarquable Oyster Cuts est paru en 2024 chez Merge Records.
*
Bernard signale d'autres groupes à la lettre Q (PB : les années 70 ont inspiré les groupe de Q, oups, en Q) :
- Quatermass, avec J. Gustafsson, futur Roxy Music,
- Quiet Sun, pour rester avec Roxy (Phil Manzanera),
- Quartz, du métal,
- Suzy Quatro et Quicksilver.., déjà cités,
- Quintessence,
- Quiver,
- Anexus Quam,
- Quantum, des suédois,
- Quatrebriga, des yougoslaves
- Quatrain, psyché from LA,
- Quille Psychédélique, Orégon.
L'Archiviste :
J'ai parfois l'impression d'être le beauf du blog, celui dont les goûts doivent être cachés afin de ne pas faire fuir les lecteurs. Ce n'est pas grave (je veux dire d'être le beauf), j'assume et j'attaque d'abord avec le pire (aux yeux de certains qui se reconnaitront, je les vois déjà sourire). Dans les années 80, les Enfants Du Rock amenaient un peu des visages à la musique que l'on écoutait ... J'ai pu voir deux concerts que j'ai adorés, le premier était le live de QUEEN à Wembley en 86. On peut dire ce que l'on veut, mais quel spectacle ce fut ! Le deuxième était un concert au Ritz des GUNS N'ROSES. Eh bien ces deux groupes resteront toujours dans mon cœur. Là, je vous la fais nostalgique ... Mais gardez vos mouchoirs, voici quelques artistes qui n'ont pas été nommés par les amis (je suis d'accord avec eux pour bons nombres de groupes dont ils parlent, mais comme d'habitude, je ne répète rien). Eh Patrick, j'aime les vieux GENESIS et PETER GABRIEL (lui aussi habitué de Wembley et des Enfants Du Rock dans les années 80).
Personne n'a parlé des GENERATION X, maintenant que l'on pourrait appeler les GENERATION SEX ... qui semblent être aussi moyen que la mouture actuelle des SEX PISTOLS. Les premiers avaient quelques morceaux sympas, et que l'on apprécie le monsieur ou non BILLY IDOL a de la gueule.
Dans le style folk assez particulière, connaissez-vous GEOFFREY GURRUMUL YUNUPINGU ? Il était aveugle, aborigène et s'accompagnait de sa guitare (à une époque Coluche aurait certainement fait une mauvaise blague sur ce genre de bonhomme ... ). Sa musique est tout simplement belle.
Lors d'un festival en Allemagne, j'ai pu assister à un concert vers minuit. Le chemin pour aller vers la scène n'était pas éclairé mais le public devait passer devant les dizaines de toilettes alignées afin d'y accéder. Il venait de pleuvoir et ce que nous pensions être de la boue n'en était pas vraiment (ou du moins pas à 100%). C'est donc les godasses remplies de merde que j'ai assisté à un des concerts des plus sales et méchants de ma vie (pourtant au niveau méchant, j'ai même vu Cradle Of Filth !). J'y ai vu GRINDERMAN, la bonne époque où NICK CAVE n'était pas qu'un pianiste apôtre.
Dans un tout autre genre, Patrick vous a parlé longuement (et il le mérite) du laid Serge. Je vais vous parler de la jolie Juliette. La GRECO a passé son enfance à côté de Bergerac (je vous conseille sa biographie Jujube), ses parents en ont été déportés pendant les années 40. Cinquante ans plus tard, elle y retournait pour un récital à côté du lycée où elle avait fait ses études. Au piano, l'accompagnait Jouannest qui avait été l'orchestrateur et accompagnateur de BREL. Le concert fut humble et magnifique, une grande dame qui n'était pas encore récupérée par les émissions télévisées de variétés françaises.
Au niveau Allemand, connaissez vous le concept des Quick And Dörty ? Ce groupe de Koln mélange Motörhead et Elvis. C'est un peu la même chose que ton mélange d'Abba et des Ramones Patrick 😄.
Maintenant, soyons plus sérieux avec à mes yeux le meilleur artiste Allemand actuel. Ses textes sont profonds, sa musique belle, sa voix et sa façon de chanter reconnaissable entre tous. Je vais vous parler d'HERBERT GRÖNEMEYER.
Ce n'est pas du rock, ce n'est pas de la pop. Chaque sortie de disque est un évènement ici et le mérite. Voici l'exemple d'un titre en hommage à sa femme décédée.
Patrick Bainée et Les Monstres Sacrés
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