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BOSTON CITY LIMITS #3 : WILLIE LOCO 80TH BIRTHDAY PARTY

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    Jeudi 18 janvier, je me suis rendu au vernissage de l'expo photo d' Anne Rearick dans la Galerie qui présente ses oeuvres depuis à peu près dix ans  à Paris. Comme il a été expliqué dans un article précédent Annie est la femme de Willie Loco Alexander et je venais la voir pour qu'elle me raconte elle-même comment s'était déroulée la Birthday Party qu'elle avait organisée le samedi précédent à Gloucester pour les quatre-vingt ans de Willie, en fait c'est son 81e anniversaire. La première occasion de faire une vraie fête depuis la pandémie. La borne Avant ou Après Jésus Christ semble avoir été remplacée par Avant ou Après COVID. Arrivé vers 18h30  dans l'île Saint Louis, il n'y avait pas encore trop de monde. Annie était en train de répondre aux questions de dames vénérables qui devaient faire partie de l'intelligentsia artistico-journalistique et m'a fait un petit signe de loin pour me dire d'aller me servir un verre, ce que je fis

BOSTON CITY LIMITS #1 : WILLIE LOCO ALEXANDER

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    On n’a pas idée si on n’a pas traîné ses bottes à Boston de l’importance de Willie Alexander dans l’histoire de la scène musicale de Beantown. Et pourtant il est une des figures majeures et originales à y avoir émergé dès le début des années 70 au point d’être considéré aujourd’hui par ses pairs comme le Parrain du rock bostonien. C’est un artiste complet, poète, peintre, féru de surréalisme et de littérature beat, et aussi un performeur charismatique déchaîné sur ses claviers. Patrick Mathé de New Rose avait résumé l’affaire en me disant ʺCe mec est un génie ʺ. Si Boston avait bénéficié d’une structure de studios d’enregistrements et de maisons de disques comme New York, Londres ou LA, nul doute que Willie serait aussi connu que Patti Smith . Et sans presse rock suffisamment puissante pour avoir un impact national comme Rolling Stone, Creem ou Trouser Press. peu d’espoir d’avoir un peu de visibilité. En guise de préambule il faut expliquer pourquoi Boston est pour moi la Mec