MUSCLE SOULS – 4ème partie : Dan Penn 1969 - 1999

Après avoir quitté American Sound, le studio de Chips Moman (Cf. 3ème partie), Dan Penn va ouvrir son propre studio, Beautiful Sounds Recording Studio, associé à Eddie Bobby Braddock - un ex excécutif de chez Stax et mari de Linda Gail Lewis, sœur de Jerry Lee - ainsi que sa propre compagnie d’édition, Pacemaker. Le studio était doté d’une console 16 pistes, la seule à Memphis.



Beautiful Sounds Recording Studio, 505 South Island, Memphis / Dan Penn in the control room

 

Jerry Wexler, du label Atlantic, pour qui Dan était un aussi grand chanteur qu’Otis Redding - when he sings Otis Redding he makes you cry, avait annoncé avoir signé un contrat avec lui et son nouveau studio. Un seul single sera issu de cet arrangement.

Le premier disque qui sera enregistré et produit dans ce nouveau studio sera un disque de Dan, sur son label Beautiful Records, sorti fin 1969 sous le pseudo Brother Lee Luv, avec Skin, un morceau de Dan, et Deep Skin, une chanson quasi musique classique créditée à Eddie Braddock en B side. Dans Skin, un hymne anti raciste, Dan semble assez dégoûté par la façon dont les choses se sont déroulées à ce moment-là entre les noirs et les blancs : c’est quoi ce concept de peau (skin). On est tous des cochons, cochons noirs, cochons blancs,... Pensez y, ce n'est que de la peau.

Deux autres singles de Dan Penn sortiront l’année suivante, sur le label Happy Tiger, dont on retrouvera des versions retravaillées sur son futur album. Nobody’s Fool, un morceau qui semble avoir été écrit pour Elvis (qui avait aussi The Letter et Soul Deep dans sa things to do box) - vous imaginez un single d’Elvis couplant Polk Salad Annie de Tony Joe White (1972 aussi) et Nobody’s Fool ? La chanson est un tube en puissance, Lx Chilton – album High Priest, et quelques autres ne s’y sont pas trompés. La B side est encore une chanson étrange co-écrite, comme celle du single précédent, avec Eddie Braddock.

Sur l’autre single figurent Prayer For Peace, un plaidoyer gospel pour mettre fin à la discorde sociale et If Love Was Money, une merveille rhythm & blues qui parle de la relation entre une fille riche et un garçon pauvre, co-écrite par Dan et Bill Phillips. Bill Phillips était membre de Cargoe, un groupe qui a enregistré un disque dans le studio de Dan et dont un 7’’ est paru sur le label Beautiful Sounds.

En dehors de Cargoe, quelques autres disques ont été enregistrés, parfois produits ou arrangés par Dan dans son studio : un album de heavy blues par Ilmo Smokehouse, un autre par Willis Alan Ramsey. Ces deux albums sont sortis sur le label de Dan, qui a aussi produit un album pour BJ. Thomas, resté inédit. Il y a aussi un single de Steve Bogard et un album de Jim Ford. C’est à peu près tout.

Pas mal d’autres morceaux composés par Dan Penn à cette époque resteront inédits ou bien sortiront des années plus tard, comme You’re All Too Ugly Tonight, écrit par Dan et Buzz Cason pour Jerry Lee Lewis.

À la même époque, Dan devient très pote avec Jim Dickinson, dont la première production, en 1973, sera le second album de Dan Penn, qui reste inédit à ce jour. On y reviendra. Tous les deux assurent les chœurs sur l’album Boomer’s Story de Ry Cooder.


Dan (droite) avec Jim Dickinson (3ème à gauche) et Neil Young (needless to say – needles)

 Dan et Spooner Oldham ne seront pas longs à retravailler ensemble, composant plusieurs morceaux pour l’album éponyme du groupe Churchill, sorti sur MGM en 1970. Au verso de la pochette, on croit reconnaître Dan et Spooner parmi les trois membres du groupe et sur une chanson, Attempted Love, on jurerait entendre la voix de Dan. Le mystère sera résolu quand les trois membres du groupe révèleront leurs vrais noms, bien des années après que le disque soit sorti.

Cette même année, Spooner, désormais basé à LA, y rencontre Paul Rothschild, producteur des Doors et de Tim Buckley, notamment, qui demande à Spooner que lui et Dan écrivent des chansons pour son nouvelle pouline, Janis Joplin. Spooner évoque l’ébauche d’un morceau, A Woman Left Lonely. Dan et Spooner finaliseront la chanson au téléphone - elle n’avait qu’un seul couplet au départ, qui se trouvera l’année suivante sur l’album Pearl. Une trentaine d’autres artistes reprendront ce morceau, dont certains singles grimperont dans les charts rhythm & blues (Patti Page) ou country and western (Charlie Rich).

 Le studio Beautiful Sounds n’occupant pas tout son temps, c’est un euphémisme, et plutôt que de passer ce temps libre à boire ou se droguer – c’est lui qui déclarera cela pour tard pour expliquer en partie la mauvaise gestion et donc la fermeture de son studio, Dan continue à composer et produire des masterpiece comme Like A Road Leading Home, co-écrit avec Don Nix pour Albert King (ou Jeanie Greene ?) et qui sera repris de nombreuses fois. D’autres morceaux seront écrits pour Percy Sledge, Love Is A Job (love is a job, you gotta work everyday…), qui ne sortira qu’en B side d’un single en Afrique du Sud, et Time, qui ne sortira que des années plus tard sur une compile Rhino. Love Is A Job se trouvera en 1972 sur un single de Patsy Sledd et Time en 1973 sur un single et sur le premier album de Dan Penn. D’autres morceaux seront écrits pour Ben Atkins et, Ronnie Milsap. I Hate You, d’abord sorti sur autre single de Patsy Sledd en 1972, avec en face B un titre qu’on ne trouve que sur la version test pressing du premier album de Dan, apparaîtra l’année suivante sur le premier album solo de Dan et sera pas mal repris, par Jerry Lee Lewis et par un des héros de Dan : Bobby « Blue » Bland – Dan : Il a éliminé le côté un peu excessif de la chanson, l’a remplacé par un très bon feeling. Quel bonheur que Bobby Bland reprenne ce morceau. La version qui aura le plus de succès sera celle de Ronnie Milsap, # 10 des charts country & western.

Pour finir la liste des morceaux écrits au début des 70’s, on peut citer These Bars Have Made A Prisoner Out Of Me, titre composé pour l’album Roadmaster de Freddy Weller, par Dan, Spooner (qui composera la majorité des autres morceaux de l’album), Mike Hardin & Freddy Weller. Encore un morceau pas mal repris, par Gene Clark notamment.

Quand il est allé visiter son pote Spooner à LA en 1972, Dan et lui ont composé pas mal de morceaux qui finiront sur le premier album solo de Spooner, Pot Luck.

Mais le real deal, s’agissant de cet article, c’est le premier album de Dan, Nobody’s Fool. J‘ai déjà dit tout le bien que je pensais de cet album dans la partie1. Je n’aime pas être péremptoire (je laisse toujours une part de doute dans mes certitudes) et je sais que si on vante trop le génie de tel ou tel disque (ou film, ou bouquin), l’interlocuteur peut être déçu, s’attendant à encore mieux. Je dirai juste que j’envie ceux qui vont écouter l’album pour la première fois. Morceau éponyme et cover ci-dessous.



Vu le peu de succès de son studio, Dan Penn s’était dit j’ai mon propre studio, pourquoi ne pas l’utiliser pour enregistrer (et produire) mon propre disque. Ce sera chose faite en 1972, pour une sortie en 1973, sur Bell – le disque aurait dû sortir sur Happy Tigers, mais le label a rapidement disparu.

Bell avait au préalable sorti un single de Dan avec deux non LP tracks : Stony, co-écrit avec George Soule, qui était le batteur du studio Malaco à la Nouvelle Orléans avant d’être recruté comme songwriter à Muscle Shoals, et Blind Leading The Blind, co-écrit avec Bobby Emmons, repris par Bill Strom en 1975. Ce single, masterisé par Larry Nix, le frère de Don, qui s’est aussi occupé des disques de Big Star enregistrés au studio Ardent, à Memphis, n’a pas eu plus de succès que ceux de Big Star à l’époque. Essayez donc de dégoter une version non promo (sur le promo : Stony mono et stéréo) du single de Dan. Il est vrai que Blind Leading The Blind sonne un peu bizarre, underwater ou pas à la bonne vitesse (les drogues prises à l’époque ou ma platine, qui déconne parfois ?).

L’album Nobody’s Fool est composé de dix morceaux, dont quelques-uns évoqués plus haut.

Il y a une reprise, Lodi, de John Fogerty, beaucoup moins swamp rock que l’original, plutôt influencée par la version de Gig Guilbeau. Certains reprocheront à Dan Penn d’avoir repris un morceau de Creedence Clearwater Revival, alors qu’il est capable d’écrire des morceaux comme I’m Your Puppet. En fait, Dan a très peu repris de morceaux durant sa carrière et puis, CCR c'était quand même le groupe préféré de Gildas, Dig It ?!

Tous les autres morceaux ont été écrits par Dan, dont Ain’t No Love (In This Old Town For Me), une ballade (autobiographique ?) probablement écrite par Dan durant les 60’s, Tearjoint, pas mal repris, et Raining In Memphis, qui est la chanson préférée de Dan sur cet album (interview pour Mojo, 2020). Quelques autres titres restent inédits.

L’album a reçu un bon accueil mais ne s’est pas vendu à l’époque. Au vu des nombreuses rééditions, notamment au Japon ou Dan est reconnu, je pense que le bouche à oreille a fait son œuvre depuis.

Le deuxième album de Dan Penn, dont la sortie était prévue en 1974 sur Arista, aurait dû s’appeler Emmett The Singing Ranger Live In The Wood. C’était le premier job de producteur de Jim Dickinson et c’est son groupe de l’époque, les Dixie Flyers, qui était le backing band. Les rares personnes à avoir écouté ce disque disent que c’est un des plus beaux albums jamais sorti (littéralement !). Si j’en juge par les dix morceaux (totalité de l’album ?) qui ont été enregistrés par d’autres artistes (trois par Dan Penn sur ces albums demos, un par Jim Dickinson, ahah, un autre par les Flying Burrito Brothers, …), ça semble réaliste, contrairement à d’autres disques rarissimes censés être géniaux, et dont, une fois disponibles, on est déçu dès la 1ère écoute. Il existe un extrait de l’enregistrement de l’album sur Youtube dans lequel on voit Jim D enregistrer des bruits de Harley Davidson en studio, destinés au morceau Tiny Hinys And Hogs. Dans une interview, finalement parue dans le bouquin Memphis Rent Party de Robert Gordon en 2018, Jim Dickinson déclare qu’il y aurait eu un différent financier entre lui et Dan Penn au moment où il était en train de mixer l’album. Pour se venger, Jim D se serait reporté sur le troisième album de Big Star (3rd), sachant que Dan aurait adoré retravailler avec Lx Chilton. Les voici tous les deux, photographiés à l’époque par Bill Eggleston au studio Sam Phillips Recording Service.

  Dan Penn et Lx Chilton

Après cet épisode, Dan continue à écrire et produire pour Ronnie Milsap, B.J. Thomas, Buzz Cason, Johnny Rodrigez - Hillbilly Heart, # 5 des charts country & western, T.G. Sheppard -  Another Woman, # 14 des mêmes  charts, chanson co-écrite avec Buzz Cason qui parle de quelqu'un qui essaie de surmonter son chagrin et se retrouve dans un bar en train de raconter son histoire à une fille qu'il rencontre. Elle lui fait savoir que le seul remède à son état particulier est une autre femme - vraisemblablement elle. Dans une interview, Buzz Cason a déclaré : Je rompais avec une fille à l'époque et je suis descendu au bureau et j'ai dit : et bien, il n'y a qu'une seule chose à surmonter pour une femme et c'est une autre femme. Dan et moi avons écrit la chanson en une nuit.

Il continue à écrire avec Spooner et aussi avec Eddie Hinton, pour son premier album solo sorti en 1978, assure les chœurs sur plusieurs disques produits par Chips Moman, comme les albums de Billy Burnette, le fils de Johnny, en produit certains avec lui (The Backalley Bandits).

Un single de Noël - Make Somebody Happy For Christmas / All I Want For Christmas, que Dan avait enregistré et envoyé comme carte de vœux à ses amis est tiré à peu d’exemplaires.

En cette année 1979, Dan produit quelques singles pour Irma Tomas et lui offre plusieurs morceaux pour son album Soul Queen Of New Orleans, dont Zero Willpower, morceau initialement composé pour The Rose de Bette Midler.

Les années 80 sont assez calmes musicalement pour Dan Penn. Il devient new born christian en 1981. En 1982, il enregistre un album gospel, resté inédit. Dans son livre It Came From Memphis (édition update de 2020), Robert Gordon dit que Dan lui a dit pourquoi le disque n’est jamais sorti : I wouldn’t call it great.

En 1986, Dan et Spooner écrivent toutefois deux chansons pour le nouvel album de Solomon Burke A Change Is Gonna Come et assure les chœurs sur l’album Class of ’55, qui réunit les ex artistes Sun Roy Orbison, Johnny Cash, Jerry Lee Lewis et Carl Perkins.

En 1988, Dan compose cinq morceaux pour l’album Roadhouse And Dance Halls de Lonnie Mack, dont notamment Plain Jane (In A Mustang), une chanson géniale qui sera reprise notamment en 2005 par Lisa Best, qui s’occupe des affaires de Dan.

En 1990, Dan, en balade à Memphis, est dépité de ne pas retrouver le studio American Sound : j'y suis allé en voiture et je n’arrivais pas à trouver le studio, le bâtiment était introuvable… Je me sentais un peu vide, inutile et un peu triste. Mais aussi heureux à la fois, en me rappelant les bons souvenirs. Les gens de chez Stax doivent ressentir la même chose.

Les années 90 allaient voir Dan Penn contribuer à plein de projets, en tant que songwriter, producteur, arrangeur, chanteur, back vocaliste, guitariste, ingénieur, arrangeur, mixeur, rédacteur de liner notes, mentor…

En 1991, lui et Spooner donne leur premier show depuis les 60’s. Dan, a déclaré assez récemment : je ne savais même plus comment jouer I'm Your Puppet, je devais demander à Spooner « c’est quoi ce troisième accord ? ». La façon de rejouer ces chansons est assez proche de celle de nos démos de l’époque, elles ont toujours bien sonné, je suppose, puisque les artistes les aimaient suffisamment pour les enregistrer. J'ai dit à Spooner : on est juste des songwriters, jouons les chansons comme nous l'avons fait pour la première fois. On dirait que ça a plutôt bien fonctionné à l'époque, et ça marche toujours.

Ce show au Bottom Line à NY constitue un nouveau départ, qui va aboutir pour Dan à sortir un deuxième album truffé de succès écrits pour d’autres artistes et pour le duo, à donner des concerts.

Je ne sais pas si c’est Dan qui a eu l’idée de remonter sur scène avec son groupe 50-60’s, les Mark V. Il existe un CD avec trois titres live des Mark V, mais à part une ou deux bibliothèques en Alabama, je me demande qui possède ce disque.

Dan Penn : j’ai immédiatement vu l'avantage de donner des concerts. Tu changes d’endroit sans arrêt, tu vois des visages différents, des attitudes différentes, cela te donne des idées. Ce n’est pas le cas quand tu restes seul enfermé dans ton studio.

 Dan va aussi collaborer avec pas mal de nouveaux artistes, comme Jon Tiven, Chuck Prophet – morceaux pour la plupart restés inédits, ou Dan Stuart, l'acolyte de Chuck P dans Green On Red.

 Il participe, backing vocals et guitare, à ce qui sera le dernier album d’Arthur Alexander, Lonely Just Like Me, sorti en 1993 et produit par Ben Vaughn. Encore un album magique – je vous recommande la version Final Chapter, sortie en 2007, avec plein de bonus et d’inserts. Spooner Oldham participe aussi à l’album. Dan et lui se retrouveront deux mois après la sortie de l’album à jouer durant les funérailles d'Arthur Alexander. En 1994, Donnie Fritts, qui participait aussi à l’album, mettra sur pied un album tribute (avec un morceau de Dan Penn, qui assurera aussi toutes les parties de guitare et quelques chœurs) et Dan et Spooner reprendront You Better Move On sur scène lors d’une tournée anglaise en ouverture de Nick Lowe en 1998.

                  




En 1993, Dan collabore à pas mal d’autres projets dont un disque de Julian Dawson, pour qui Dan par la suite écrira pas mal de chansons et parfois assurera les cœurs.

Le fait de redonner des concerts en compagnie de Spooner a donné envie à Dan d’enregistrer un nouvel album, pour le plaisir, des morceaux le plus souvent co-écrits par eux deux, qu’ils reprennent sur scène.

L'interprétation de The Dark End Of The Street au Bottom Line en 1991, avec juste Spooner aux claviers et Dan au chant et à la guitare rythmique, a servi de modèle pour l'album : simplicité, clarté, élégance et subtilité. Et c'est ce que Dan a réussi à faire. (Notes de pochette de Peter Guralnick pour promouvoir l'album,1994).

Pour Do Right Man, son deuxième album solo sorti chez Sire, Dan Penn a choisi de poser en face du Muscle Shoals Sound Studio, dans une posture qui rappelle la pochette de l’album Two Steps From The Blues de son héros Bobby Bland.

           




      

Cet album est composé pour moitié de classiques évoqués dans les chapitres précédents : The Dark End Of The Street, It Tears Me Up, You Left The Water Running, Do Right Woman, Do Right Man et I’m Your Puppet, quasiment tous bons dès la première prise mais joué x fois pour le plaisir – faisons une autre prise, puis encore une autre – par peur que la magie s’arrête si le groupe s’en allait, par cette équipe d’anciens de Muscle Shoals, dont Spooner, réunis par Dan. Jusqu’à 12 prises et 22 mixes différents pour certains morceaux. Les cinq chansons nouvelles de l’album ne déparent pas et deviendront des incontournables pour les futurs concerts de Dan.

Dan et Spooner donnent un nouveau concert au Bottom Line à l’occasion de la sortie de l’album. Une tournée est aussi organisée en Angleterre pour promouvoir le disque, sauf qu’il n’était disponible dans aucune boutique de disques !  Dan a toutefois l’occasion de rencontrer, lors d'un show, les écossais B.M.X Bandits qui l’invitent à chanter sur leur reprise de That Summer Feeling de Jonathan Richman.


En Italie, où Dan Penn est devenu une star depuis ses passages au Porretta Soul Festival, sort une compilation où ses passages sont largement représentés.

Le reste des années 90 a encore été propice aux featurings pour Dan Penn. Il apparaît notamment sur Holiday Heroes, une compile produite par Jon Tiven, sur l’album de Buddy Miller Your Love And Other Lies, sur Live! On The Battlefield de Nick Lowe pour In The Middle Of It All, une chanson d’amour / rupture de et par Arthur Alexander, aux tearjerking lyrics – c’était une maison heureuse, c’est désormais une maison vide, sur trois albums de Charlie Taylor (beaux à pleurer, même pas référencés sur Discogs), sur l’album Hard Luck Guy d’Eddie Hinton, sur l’album Everybody’s Got A Song de son pote Donnie Fritts. 

Pour finir la décennie 90 – et cet article, il convient de mentionner les nombreux shows donnés par Dan et Spooner, aux USA bien sûr mais aussi en Australie, sa voisine la Nouvelle Zélande, le Japon, l’Angleterre, l’Allemagne, la Hollande et même la France L'Hôtel du Nord, Paris, les 10 et 11 octobre (si quelqu’un a enregistré…). Un album enregistré en Angleterre, Moments From This Theatre, est d’abord sorti en 1999 puis a été réédité avec DVD bonus quelques années plus tard. Il existe également quelques bootlegs.

             

        

À suivre, Dan Penn créé son nouveau (home) studio et label : Dandy.

Patrick Bainée 

Commentaires