DISCOTHÈQUE FROM A TO Z & BACK AGAIN – Part 11 – lettre H
H comme Lee Hazlewood (et non Hazelwood, comme
on peut lire souvent), qui d’autre ? En plus, ça tombe bien, je n’aurai
pas su dans quel genre classer Lee : R’n’R, folk, country, pop, producteur,
songwriter, my hero power is my mustache (Discogs n’y a pas pensé à cette
classification). J’ai eu la chance de voir Lee au Trianon en 2002, un de mes 5
concerts préférés, sûrement. Pour ces concerts européens, Lee était accompagné
par une partie des membres des High Lamas, voilà ils sont cités.
Encore pas
mal de left overs à la lettre H, dont certains que mes amis du blog citeront
voire Hurleront (mauvais jeu de mots) sûrement. Le traditionnel groupe que je
n’apprécie pas : Hanoi Rocks (jamais vraiment écouté non plus, la mauvaise
foi du chroniqueur…).
J’ai
remarqué qu’il y a beaucoup de Hollywood quelque chose, dans tous les genres de
musique, je commence par eux, ça diminuera d’autant les listes à suivre :
les plus anciens (qui se trouvent chez moi) sont les Hollywood Flames,
du doo wop, énormément de singles dont Buzz Buzz Buzz (1957) repris
notamment par Jonathan Richman du temps des Modern Lovers, en 1979. Trois
morceaux R’n’R / surf / garage, les Hollywood Vines avec Cruisin’,
un single de 1961 (B side) qui fait partie des Lux & Ivy’s Faves, les
Hollywood Tornadoes avec The Gremmie (Parts 1 & 2) en 1962 et les
Hollywood Persuaders avec leur premier album Drums A Go-Go en 1965. Les
californiens Hollywood Stars étaient glam, tout comme les anglais Hollywood
Brats, groupe vénéré par pas mal de gens aujourd’hui et qui n’ont pas eu le
succès qu’ils auraient mérité à l’époque. La biographie hilarante du chanteur Andrew
Matheson, s’intitule d’ailleurs Sick On You : The Disastrous Story Of The
Hollywood Brats - The Greatest Band You’ve Never Heard Of. Leur morceau
phare, Sick On You - écrit en 1973, sorti en 1975 en Scandinavie sur
leur premier album et beaucoup plus tard partout ailleurs – est sûrement le premier
morceau punk (glam) de l’histoire du rock. Andrew Matheson a sorti ensuite deux
albums assez intéressants (1979 et 1994) à part certains morceaux qui font trop
penser à Bruce Springsteen. C’est le clavier, Casino Steel, qui a eu la
carrière la plus complète, faisant notamment partie des Boys. J’ai gardé en
dernier (last and least) les garagistes espagnols Hollywood Sinners, auteurs de
quelques singles sympathiques au début des années 2000, pour les albums,
bof !
Je n’ai pas
beaucoup parlé de folk ni de folk rock dans les chapitres précédents. À la
lettre H, il y a Tim Hardin dont le premier album (1, 1966) contient
notamment Reason To Believe et How Can We Hang On To A Dream.
C’est aussi lui qui a écrit If I Were A Carpenter, morceau également
repris par de nombreux artistes de tous genres. Le double CD Hang On To A
Dream - The Verve Recordings sorti en 1994 peut être une bonne introduction
à cet artiste. Dans le genre, mais en plus récent, il y a John Welsley
Harding, pas le hors-la-loi célébré par Bob Dylan, mais l’anglais folk rock
(écrivain et prof aussi) dont j’ai acheté tous les disques à l’époque (fin 80-
fin 90), qui restent encore très écoutables. Les chansons sont pour la plupart
de lui et ses quelques reprises sont bien senties, comme par exemple Like A
Prayer de Madonna. Il faut bien citer aussi Emmylou Harris, ainsi que
l’actrice Goldie Hawn qui a sorti un joli album folk rock en 1972. Il y a également
le premier album de Micha P
Hinson & The Red Empire Orchestra (2008).
Pour la partie jazz / blues il y a Billie Holiday et pour le classique Haydn.
S’agissant du rock plus traditionnel jusqu’au garage, en commençant cette fois
par le garage, le must c’est le single 1-2-5, classique absolu des
canadiens Haunted (L'Archiviste : on a parlé d'eux ici), il y a un album aussi. Autre classique, Nobody But
Me par les Human Beinz (1967), chanson des Isley Brothers retravaillée /
garagisée un peu comme Louie Louie des Richard Berry par les Kingsmen
(en fait les Frantics au tout départ si vous avez lu les lettres précédentes).
Mais ceux qui tiennent la route sur la longueur d’un album (compilation de
leurs six singles en fait), c’est The Human Expression ; l’album
s’appelle, comme leur premier single, Love At Psychedelic Velocity. On
reste dans le garage 60’s avec Les Hombres et leur single Let It Out
(1967). S’agissant du garage plus récent, The Havox étaient aussi du Canada et
j’aime bien Harmonica Lewinski (ce nom !). Un one man band au passage,
Haunted George. Garagistes aussi, mais anglais, les Headcoats de Billy Childish
et Bruce Brand et leurs amies Heacoatees, ils ont un single commun (Strychnine
/ Branded, 1993) et sont intéressants à écouter live. Je ne me rappelle
plus pourquoi j’ai acheté autant de singles des Hentchmen, le premier LP aussi.
Les Hi-Risers valent surtout pour leur morceau hilarant One Note Joe,
avec ses soli de guitare joués sur une seul note, vous l’aurez compris. Mon
jeune fils adorait les Hives dont j’aimais bien quelques morceaux, je les ai
même vus au Zénith (L'Archiviste : il a bon goût ton fils, aime-t-il aussi Hanoi Rocks?). Les australiens Hoodoo Gurus ont de bons choix de reprises
et Los Hories sont un peu les Gories portugais, bluffants sur leur mini CD Don’t
Bother Us (2008), un peu moins sur l’album What’s The Time sorti
l’année suivante. Avec les Hunches on est dans le garage blues très musclé, et
dans le punk glam avec les irrésistibles Hunx & His Punx. The Hussy, encore
un duo (fille / mec), de Madison (Wisconsin) étaient très sympas et leurs
morceaux très courts. Garage psych avec Thee Hypnotics, de Jim Jones, deux albums
stoogiens auxquels je n’ai jamais vraiment accroché. Je ne vois d’ailleurs
aucun groupe en Thee que j’apprécie réellement, à part Thee Butchers
Orchestra.
Sinon, Mick Harvey a été inspiré en consacrant plusieurs albums à des
réinterprétations de chansons de Serge Gainsbourg, l’anglaise Bridget Hayden
est une sorte de nouvelle Karen Dalton, et que ferait-on sans Richard Hawley ?
Je n’ai jamais dû écouter un album entier d’Hawkwind, mais j’aime bien certains
de leurs singles : Motorhead et Silver Machine. Lindsay Hutton
m’avait initié à la pop rock délicieuse de la suédoise Annika Norlin avec son
groupe Hello Saferide. Pop sucrée encore avec Herman’s Hermits que j’adorais étant
petit, No Milk Today,…, mais il y a aussi des morceaux plus élaborés. Même
chose pour les Hollies de Graham Nash, Bus Stop… J’ai eu presque tous
les albums des pop psych Soft Boys et certains de Robyn Hitchcock, j’en ai
gardé quelques-uns. Hollis Brown a sorti de bons albums, dont Gets Loaded
(2014) dans le lequel ils reprennent tous les morceaux de l’album Loaded
du Velvet Underground, mais dans l’ordre inverse. Peter Holsapple a eu
plusieurs vies musicales, dont un passage chez REM, mais surtout des
collaborations avec Alex Chilton et Chris Stamey et l’album de Pianosaurus,
entièrement joué sur des jouets d’enfant, on en reparlera. Un peu de shoegaze
avec les filles d’Honeyblood. Des pub rockers Eddie & The Hot Rods, j’adore
toujours leur premier et killer single Writing On The Wall / Cruisin' (In
The Lincoln) sorti début 1976, presque du punk. J’aime bien les duos (ici
deux mecs), donc je cite House Of Freaks. J’allais oublier Jimi Hendrix, je
connais bien tous ses premiers albums, que je n’ai jamais achetés, sauf le
pirate Sky High, mais j’aime beaucoup quelques singles et surtout
l’album Live At Monterey, une face Jimi, une face Otis, ça c’est du
split album !
Dan Penn songwriter, liste limitée aux 60’s sauf
exception / interprétation remarquable, par ordre alphabétique des chansons ou
pas, parce que je commence par les Hacienda Brothers, qui en ont un
paquet à leur actif, la plupart co-composées par le groupe et Dan Penn, qui
participe par ailleurs à un album hommage à Chris Gaffney, leur chanteur. Tous
les albums country / soul des Hacienda sont recommandables, un titre – album
éponyme (2006) – que j’adore : What’s Wrong With Right, avec DP
dans les chœurs. De la même façon, l’album A Little Bit Of Soul de Tim
Hinkley (2002) a entièrement été écrit par les deux compères, Dan ayant
également produit l’album et procuré des backing vocals sur pas mal de
morceaux. Le formidable Z.Z. Hill (pseudo choisi en hommage à B.B. King)
a aussi pas mal repris de morceaux de Dan Penn (et son morceau Shade Tree
Mechanic a été repris par Tav Falco). Le chanteur / producteur jamaïcain Derrick
Harriott a repris Close To Me. Jimmy Hughes est l’un des premiers
artistes pour lesquels Dan Penn a composé, parfois avec Rick Hall, en arrivant
chez Fame à Muscle Shoals : Don’t Lose Your Good Thing, Have You Done
Got Over Me?, I Tried To Tell You, It’s A Good Thing, Lovely Ladies, Midnight
Affair et You Really Know How To Hurt A Guy - ce dernier morceau a
été repris par le musicologue anglais Martin Hummingbird, dans une version plus
proche de celle d’Arthur Conley - beaucoup d’autres sont restés inédits, comme
par exemple It Tears Me Up (1965), dont la bande a été perdue et qui
fera le bonheur de Percy Sledge et du studio Fame, un de ses plus gros succès. DP
a composé Big Louie pour Luke Halpin, le gars de la série Flipper le dauphin, avec
sur l’autre face Sunshine Girl, un morceau écrit pour le deuxième album
des Gentrys, un des premiers jobs de Dan une fois arrivé à Memphis. Je ne sais
pas si Bread And Butter Man a été écrite pour la chanteuse / actrice Dora
Hall, dont l’année de sortie du single est inconnue (1966 au vu du numéro de
catalogue) ou pour Sandy Posey (1967). Bobby Hebb a eu droit à deux singles en
1966 : Everything Is Coming Up Roses et I Love Everything About
You et les Holmes Brothers à deux morceaux inédits pour un de leurs premiers
albums (Soul Street, 1993). Cry Like A Baby a été repris
notamment par The Hollywood Youngsters (1968), les canadiens Les Hou-Lops (Je
Pleure Comme Un Enfant) et Azra Halilović de Yougoslavie (Plačem Kao Dete).
La lettre H n’échappe pas aux reprises de The Dark End Of The Street, en
tous genres et de tous pays ou continents : Roy Hamilton, la plus
belle version après celle de James Carr (et celle de Dan Penn) – Roy H a par
ailleurs aussi magnifié Unchained Melody, qu’il a été un des premiers à
reprendre (1955), ainsi que You’ll Never Walk Alone - et Willie Hobbs
pour les versions R’n’B, reggae pour John Holt et Honey Boy, tandis que The
Hoochie Coochies venaient d’Afrique du Sud. Autre standard, Do Right Man, Do
Right Woman, qui a été repris par les pré Yes, The Happy Magazine et par
Clay Hammond la même année (1968). Bobby Heathcote, un des sessions musicians
de Fame a sorti un seul single, avec Destroyed (1967), un morceau écrit
pour les Yo-Yo’s l’année précédente. Go Away With Me a été spécialement
composé pour le premier (1963) des deux singles de Hollis Dixon & The
Keynotes, groupe dans lequel jouait notamment Donnie Fritts.
Ils n’ont pas résisté à reprendre I’m Your Puppet : Roy Hill &
Swinging Sextet, sur le premier de leurs deux singles, Derrick Harriot, parmi
les nombreuses versions reggae – il reprend aussi Happy Times, composé
pour les Box Tops - et enfin Haywoode et Hi-C, parmi les très nombreux samples techno
/ electro de ce morceau. Red Hewitt And The Buccaneers, des néo-zélandais, ont
été parmi les premiers à reprendre, dès 1960, Is A Blue Bird Blue?, un
des premiers morceaux écrits par Dan (16 ans) et son premier tube, interprété
par Conway Twitty. Mike Harrison délivre une jolie version de Like A Road
Leading Home, un morceau écrit par DP & Don Nix pour Albert King en
1971. Dale Hawkins, celui de Suzie Q et de Tornado cité
dans les LAIF, a composé Little Rain Cloud avec DP, qui assure aussi les
backing vocals sur le single sorti en 1969. Power Of Love a été repris
par Hour Glass, le groupe pré Allman des frères Duane et Greg, sur leur second
single et album. You Left The Water Running par les Hellacopters (2001)
et Bill Hurley (1985) ne sont pas les meilleures versions, je veux dire
comparées à celle d’Eddie Hinton, elles ont le mérite d’exister. Eddie
Hinton a repris d’autres morceaux de Dan Penn qu’ils ont parfois co-composées.
Tous les disques d’Eddie Hinton sont géniaux. Pour finir, les morceaux écrits
par Dan pour Roy Head (Mr Treat Her Right) restent inédits à ce jour,
mis à part une reprise de Broadway Walk, co-écrit avec Bobby Womack pour
son propre album - et l’album collection de Mike Hardin (2005) bénéficie de
trois morceaux exclusifs de DP.
Quelques français,
j’aime bien Françoise Hardy, d’Higelin, je n’ai gardé que BBH 75 et il y
a les Hulks aussi, deux bons EP’s dont un split avec El Vicio. Il y a peut-être
des Belges qui lisent le blog. Mes parents m’ont raconté que j’avais vu Johnny
Halliday perché sur les épaules de mon père à l’extérieur du casino de
Trouville-Deauville, bien plus tard, en 1969, j’ai acheté le single Que Je
T’Aime, le seul disque de Johnny que j’aie jamais possédé, probablement que
je croyais aimer le morceau à force de l’entendre à la radio. Un peu plus tard
(1972 ?) encore, je campais avec un copain au camping des Roches Noires à
Trouville et on a croisé Johnny et Sylvie au golf miniature. Ils nous ont
gentiment fait une dédicace sur le ticket d’entrée, que j’ai dû jeter quelques
jours après par inadvertance (L'Archiviste : c'était la séquence Jukebox Magazine de Patrick 😏).
Je vais
élargir la sélection Lux & Ivy’s faves en commençant par quelques
groupes qui ont repris un ou des morceaux des Cramps. Reprise de Human
Fly par les punks / grunge (ça fait rêver…) Halo Of Flies (1990), ainsi que
par les folk rock Horseflies (1987) et le suédois Bob Hund (début années 2000).
Dans les années 80, les jeunes écossais Hodads, avec l’ami Sean à la
guitare, étaient quasiment un tribute band des Cramps (le premier, peut-être).
Leur album I Was A Teenage Hodad est sorti sur Trashwax récemment.
Reprises Cramps ou presque avec les français Human Flies et Sand-Witches, Do
The Fly / Get Off The Road, split single sorti par Gildas sur son label Zombie
Dance (Cramps un jour, …) en 1994.
Je cite ici Kristian Hoffman car Ivy joue sur un morceau de son album, décevant
je trouve, Earthquake Weather sorti en 1997.
Il semble que les Cramps se soient inspirés de la version de Fever par
les Huntsmen (1961) pour leur premier album, de Tornado de Dale
Hawkins (1958) pour What’s Behind The Mask, ça c’est certain. Ils ont
aussi repris Strange Love (et parfois sur scène l’intro de I’m A King
Bee) de Slim Harpo, dont je parlerai plus bas.
S’agissant des LAIF, que des singles à part cet album space age / easy
listening, Moon Gas (1963) par Dick Hyman & Mary Mayo dont
Ivy a décidé de passer le titre For All We Know lors de l’ascension
astrale de Lux. Les 7’’, plus ou moins par ordre alpha et genres : la BO
du film New Intern Watusi par Earl Hagen (1964), encore une BO (et un
LP) The Wild Sound Of The Satan’s Sadists par Harley Hatcher
(1969). Le film préféré de Lux était Robot Man, dont la BO était chantée
par Jamie Horton (en fait Gayla Peevey) en 1959. Lux et Ivy aimaient aussi le
space rock de Jimmie Haskell. Dans un autre genre, leurs morceaux préférés de
Screamin’ Jay Hawkins (Constipation Blues, etc) étaient I Put A Spell
On You (1956) et Moanin’ (1970).
Quelques singles R’n’R / rockabilly plus traditionnels avec Women Train,
le seul single d’Hank & The Electras (1959), Confusion de Joe Hardle
& The Orchids (seul single, 1961), Come On Little Mama de Ray
Harris, le premier de ses deux singles sur Sun - Lux et Ivy possédaient tous
les disques sortis sur Sun, 99 Chicks de Ron Haydock & The Boppers
(1959), Bop Boy de Bill Hayes (1958), DJ Blues (B side, 1959) du
néo-zélandais Red Hewitt, encore une B side, Hangin’ Around par Hersel
Hickey (1958), Baby Sittin' All The Time de Bob Hicks & The Fenders
(1959), Shorty de Patsy Ann Hinson & The Silvertones The Cave
(horror rock) de Chuck Holden (1956), Tiddley-Diddley par Don
Hopkins et l’irrésistible/ inévitable pour éviter de me répéter Okeefenokee
(1962) des Holly Twins (Jonell and Glenell McQuaig - The McQuaig Twins).
Avec Blue Songs Of Love de Johnnie Honeycutt (1957) et One And Only
de David Houston (1957), on est dans le soft R’n’R. Et dans l’exotique R’n’R
avec Surfin' In The China Sea des Hong Kongs (1963). My
Buddy's Got My Baby d’Earl Haynes, c’est de la soul.
Je termine avec quelques R’n’R novelties : Gismo de Jimmy Heap
& His Orchestra, dont j’ai intégré le lien Youtube dans la part VA, Ah,
So par les Highlights (1958), qui est un morceau plus ou moins surf connu des fans
de Quentin Tarentino et / ou des 5.6.7.8’s.
Pour finir,
les artistes des blocks R’n’B et R’n’R non encore évoqués.
R’n’B /
soul / blues, bizaremment
pas de doo wop, ah si, Thurston Harris, quand même, avec sur son premier single
Little Bit Pretty One (1957) et les Sharps, qui ne s’appelaient pas encore
les Rivingtons. L’artiste R’n’B / swamp blues par excellence / Excello de la
lettre H, c’est Slim Harpo, pas tant d’albums sortis, tous
indispensables, y compris les 7’’ non LP. Artiste repris dès leurs premiers
disques par les Stones, Kinks, etc. Est-ce que j’ai un morceau favori ?
(question à moi-même en tant que PB). Te-Ni-Nee-Ni-Nu (1968),
peut-être, un morceau repris par Lx Chilton, notamment. Ex-aequo, la she-wolf
du delta blues Jessie Mae Hemphill, découverte pour moi via Tav Falco,
dont le premier album, She-Wolf, n’est sorti qu’en France (Vogue, 1981 –
elle avait déjà 58 ans) et que j’aurai aussi adoré voir en concert, un de ceux
organisés par Hervé, par exemple, aventure qu'il a relatée récemment sur le blog. Rien à jeter non plus de cette aussi
guitariste / songwriter au rire communicatif – son album live, pur bonheur. Ex-aequo
aussi, Howlin’ Wolf, delta blues toujours, le king, pour moi, dont Smokestack
Lighning est mon morceau de blues préféré, je crois bien, un morceau
dangereux comme je les aime. Faut-il citer ses autres titres repris mille
fois : Little Red Rooster, Back Door Man, Spoonful,… et The Red
Rooster, un de ses titres préférés de Lux & Ivy. J’allais oublier John
Lee Hooker, Boom Boom, Boogie Chillen’ repris par les Gories, ...
Je reprends l’ordre alpha avec les blue-eyed soul Daryl Hall & John Oates,
étonnant, non, dont je n’ai qu’un greatest hits, suivi d’un Mad Mike fave, Jungle
Beat d’Harold & Bob (1959). Ma version préférée - celle de Lux et Ivy
aussi - de Leavin’ Here, le morceau d’Eddie Holland, est celle de Jimmy
Hanna (1966), même pas répertoriée sur le site second hand songs.
Ceux que la soul saoule préfèreront les version des Birds de Ronnie Wood, de
Motörhead, des Sonics, des Who, voire des Th’ Losin’ Streak, pas celle des
Isley Brothers. Les Harlequins n’ont sorti qu’un single, Everybody
Fish Parts 1 & 2 (1961), dommage. Il n’y a pas que Slim Harpo qui
jouait du blues à l’harmonica, Harmonica Frank, que j’ai oublié d’inclure parmi
les LAIF, et Harmonica Shah aussi. Betty Harrys, c’est de la New Orleans soul,
superbe. Wilbert Harrison, chanteur / pianiste jump, a écrit plusieurs
classiques dont Kansas City et surtout Let’s Stick Together, repris par
Bryan Ferry. Ron Holden est le génial créateur de My Babe, un
morceau x fois repris, son premier single en 1959 (c’était le B side), revisité sur son seul et non moins génial album Love You So. Soul encore avec
Jimmy Holiday, Roscoe Holland et plusieurs Holloway, dont Brenda
et son magnifique premier album chez Tamla, Every Little Bit Hurts
(1964) et single (acetate inédit) Trapped In A Love Affair, Loleatta et
Patrice, une femme – en Angleterre ce prénom est féminin contrairement à la
France, où, quand elle est profonde, les anglais sont souvent considérés
comme... Dernier Holloway, dans un autre genre, James Red, dont le single A
La Carte, sorti sur le label Mad (Mike, bien sûr) en 1959 a fait le bonheur
de nombreuses compiles comme Las Vegas Grind. Le premier album des Honey
Cone, Take Me With You (1970) est épatant, j’aime moins les trois
suivants.
R’n’R /
surf / twist, pour
finir, par sous-catégories, en commençant par le R’n’R / rockabilly : Ronnie
Haig avec Don’t You Hear Me Calling Baby, le premier de ses deux singles
d’époque (1958), Rene Hall's Orchestra avec Twitchy, même année, The
Girl Can't Dance de Bunker Hill, un morceau à se taper la tête
contre les murs, est à la frontière du R’n’R et du R’n’B, black R’n’R donc.
J’aurai peut-être dû commencer cette liste par Buddy Holly, dont j’ai le
coffret 6 x LP’s de 1979, The Complete Buddy Holly, pas écouté depuis un
moment. Il n’existe qu’un single d’origine de Mad Maynard Horlick
(1958), qui s’amusait sur scène à parodier Elvis Presley. Johnny Horton a sorti
plein de disques, je n’ai qu’un single de lui.
Un peu de twist avec John Howard et Jimbo Twist, un titre inédit à
l’époque (bootleggé format 7’’ depuis) qui figure sur la compile allemande (10
x CD’s) Nasty Rockabilly, et Jack Hammer, quelques bons morceaux très
dansants, j’imagine, si on aime danser. Je termine par une novelty : Ed’s
Place, un morceau jazzy parlé par Horace Heller (1958). Pas de
Bill Haley ? Non, pas de Bill Haley.
*
Pete HAM
HEAVY BLINKERS power pop
Angie HEATON pop indé us
HORFILED S C post punk de Saint-Etienne
HOT PANTS
HORMONES pop indé british (PB : je dois encore avoir un de leurs singles)
HOODOO GURUS
Half Catholic: Groupe du nord de l'Illinois combinant fort agréablement guitares vibrantes et douces mélodies. Leur dernier mini album, Art In Heaven a été publié en 2023.
Peter Hall: Chanteur, compositeur, interprète de Nottingham (Angleterre) proposant une musique entre pop et indie rock. Son EP What Are You Waiting For ? avec sa pochette hommage à Edward Hopper est splendide.
Tom Hambridge: Compositeur, producteur, batteur connu pour ses multiples participations prestigieuses (Santana, Buddy Guy, BB King...), il propose aussi de remarquables disques de musique roots/blues comme The NOLA Sessions paru en 2018.
George Hamilton V (Hege V): Roots rocker de haut niveau. Après un splendide disque sous le nom de Hege V, House Of Tears produit par Mitch Easter en 1987, il a poursuivi une carrière prolifique sous son vrai patronyme comme avec Garden Of Love en 1998.
Ryan Hamilton: Chanteur songwriter texan digne d'intérêt. Son dernier album Haunted By The Holy Ghost paru en 2023 chez Wicked Cool Records dévoile un attrayant rock à guitares.
Hamilton Streetcar: Groupe garage psychédélique de la fin des 60's. Certains de leurs titres ont été produits par Lee Hazlewood cité en début de page. Leur classique "Invisible People" a été repris par les Slickee Boys. On le trouve sur le EP quatre titres du même nom paru en 2022 chez Munster Records.
John Hammond: Chanteur, guitariste américain. Que ce soit en acoustique ou en électrique, il s'est toujours attaché à rendre hommage au meilleur des racines blues. Il a produit au cours d'une très longue carrière d'excellents disques comme I Can Tell. Ses très nombreux autres disques méritent également une écoute.
The Hangmen: Groupe mythique de la scène underground de Los Angeles entre garage, glam et punk avec un touche de heavy rock. Leur dernier album en date Stories To Tell est rempli de guitares splendides.
(The Mighty) Hannibal: Personnage attachant de la scène R&B, soul et funk américaine. Si ces shows étaient mémorables, sa production discographique est également d'un grand intérêt comme le démontre aisément la compilation Hannibalism !
Happy Hate Me Nots: Encore un groupe australien des années 80 à signaler. Il propose un bien agréable mélange de power pop et de new wave. A écouter sur la copieuse compilation The Good That's Been Done.
The Hara-Kee-Rees: A chaque lettre, notre ami l'Archiviste cherche un groupe ou un artiste allemand. Cette fois-ci, je lui simplifie la tâche en proposant ce groupe de Cologne. Il s'agit d'un formidable groupe de garage dont je vous conseille vivement le premier album Explode ! sorti en 2003. (L'Archiviste, c'est vrai je les ai vu en concert et ils étaient vraiment bien !)
Bobby Harden & The Soulful Saints: Bobby est surtout comme comme frontman du Original Blues Brothers Band mais son album enregistré avec les Soulful Saints, Bridge Of Love est une superbe production soul.
Curtis Harding: Un des plus brillants chanteurs de la nouvelle scène soul. Son dernier album If Words Were Flowers paru en 2021, comme les précédents combine à merveille tradition et modernisme.
The Harlem Gospel Travelers: Jeune groupe de gospel rajeunissant avec brio l'idiome. Leur dernier eet fantastique album, Rhapsody paru en 2024 est gorgé de soul.
Steve Harley: Après une prolifique carrière avec Cockney Rebel (oubli à la lettre C ainsi réparé) au début des années 70, il a entamé une brillante carrière solo toujours en cheval entre rock et glam. Il est décédé en 2024. Un bel hommage lui ait rendu au travers de compilation The Cockney Rebel - A Steve Harley Anthology.
James Harman: Chanteur, harmoniciste de blues américain décédé en 2021. Toujours entouré de musiciens de haut niveau, il a une discographie sans tâche. Pour ma part, j'aime beaucoup Takin' Chances paru en 1998.
Harmonica Shah: Sa spécialité se lit dans son nom mais il est aussi un excellent chanteur. Son disque avec Howard Glazer, Ain't Gonna Worry About Tomorrow, rend avec brio hommage aux racines du blues.
Betty Harris:
Remarquable chanteuse de soul. La compilation Soul Perfection Plus est indispensable à tout amateur de soul music vintage.
Harry & The Hounds: Récent groupe de rockabilly / rock'n'roll britanique dans la grande tradition de l'île. Wild For You, leur deuxième album allie racines et modernité.
Harvesters: Groupe belge dont le premier album At Rosie's Palace constitue une bien belle découverte rock roots.
Donny Hattaway: Plus connu comme auteur de chansons, instrumentiste ou producteur, cette légende de la musique noire a également publié quelques albums de haute volée parmi lesquels je choisis son magnifique Live paru en 1972.
Screamin' Jay Hawkins:
Sous des dehors de personnage extravagant, Screamin' Jay Hawkins a produit une musique de qualité qui va bien au delà de son immense classique "I Put A Spell On You". Il a été révéré et repris tout au long de sa carrière ayant même enregistré avec les Fuzztones. Son oeuvre est bien documentée sur la compilation Alligator Wine.
The Hawkmen: Intéressant et original groupe de Bristol au centre de plusieurs influences (soul, rockabilly, R&B, country) se présentant eux-mêmes comme un groupe de hotrod 'n' soul. Leur album, When It's Gone est portée par la voix sublime de Scarlett Fagan.
Mickey Hawks: Remarquable chanteur de rockabilly des 50's. Bip Bop Boom constitue une excellente compilation.
Mayer Hawthorne:
Artiste multi-cartes passionné de musique R&B et soul vintage à laquelle il apporte une évidente touche de modernité. Son premier album A Strange Arrangement paru en 2009 avait créé une sensation méritée.
Isaac Hayes:
Personnage dont l'influence majeure va bien au delà de la sphère strictement musicale. Il a été chanteur, musicien, producteur, découvreur de talents mais aussi acteur et ardent défenseur de la communauté afro-américaine et de leurs droits. La musique du film Shaft demeure son oeuvre la plus connue. Cependant un disque comme Hot Buttered Soul, contenant une soul sophistiquée qualifiée parfois de soul psychédélique, me semble constituer une alternative intéréssante.
Hayley & The Crushers: Groupe de Detroit symbolisé par la forte personnalité de Hayley Cain. Il est à la fois porteur de racines vintage (punk, glam, girl groups) et d'une vision moderne de celles-ci. Leur dernière production, le mini album, Unsubscribe From The Underground est sorti en septembre 2024.
Joe Haywood: Chanteur de soul music des années 60 peu connu mais révéré par les aficionados de deep soul. Warm & Tender Soul donne un aperçu fructueux de sa carrière.
Heath Haynes: Peu d'informations sur cet artiste mais la musique contenue (un rock de haute volée mais ne manquant pas de subtilité) dans Big As Day (2005) suffit largement à susciter l'intérêt.
The Head Cat: J'aurais pu consacrer une entrée particulière à Danny B. Harvey car c'est un guitariste que j'affectionne particulièrement cependant je le trouve plus performant dans ses participations que dans ses disques solo (souvent instrumentaux.) The Head Cat est un des nombreux groupes auxquels il a particpé. Il y était associé à rien moins que Lemmy (Motorhead) et Slim Jim Phantom (Stray Cats). Leur Live In Berlin! sorti en 2023 propose une séance live survoltée.
The Headboys: Groupe écossais de new wave à la courte carrière. J'aime toujours leur seul et unique album éponyme plus de 40 ans après sa sortie (1979).
The Headstones: Groupe australien de rock à guitares des 80's dont ce pays a toujours été prolifique. Parmi une discographie courte mais de valeur, je choisis leur EP Lovers' Web paru en 1988 chez Waterfront.
Heart Attack Alley: Restons en Océanie avec ce groupe néo-zélandais porteur d'un brûlant trash blues dont leur album Living In Hell propose treize témoignages incendaires. Ils ont sorti cette année une version dans l'esprit de I Put A Spell On You que je vous propose d'écouter ci-après.
Thee Heart Tones: Brillant et jeune groupe de soul latino orignaire de Californie. Leur premier album, Forever & Ever paru en 2024 expose une bien belle expression de soul music vintage.
Heatwaves: Excellent groupe espagnol de rock teinté de pop rappelant Blondie et les girl groups 60's. Family Spree a réunit leurs titres parus entre 2017 et 2020 sur Complete Recordings.
The Hellcats: Encore une belle découverte à porter à l'actif de New Rose comme le prouve Hoodoo Train paru en 1990. (PB : j'en parle à la lettre V comme Lorette Velvette et W comme Misty White).
The Hellflowers: Après les chats, les fleurs de l'enfer mais dans un style finalement assez proche. Cette fois-ci, c'est Rum Bar records qui nous gratifie d'un disque (DeLuxe) de ce groupe californien marqué également par la forte personnalité de leur guitariste-chanteuse, Christina Hellflower.
Todd Herfindal: Chanteur, compositeur, guitariste, producteur de power pop californien. Two Track Mind paru en 2019 est un bel exemple de pop énergique.
Los Hermanos Dalton: Brillant groupe de power pop espagnol. Leur dernier disque, Viajar En El Tiempo Y Otras Historias, sorti en février 2025, poursuit une discographie de haut niveau.
Jeff Hershey & The Heartbeats: Explosif groupe de R&B californien. Leur Soul Music Vol. 1 paru chez Soundflat en 2012 contient un revigorant hommage aux grands noms de la soul.
Greg Hester : Chanteur américain du sud des Etats-Unis très inspiré par la musique soul et notamment James Brown auquel il rend un bel hommage sur Soul Brother Where Art Thou ?
Hexham Heads: Nouveau groupe australien composé de vétérans de la scène de Melbourne. Leur premier EP éponyme contient quatre perles power pop.
John Hiatt:
Récemment, je discutais avec un ami et nous nous demandions si John Hiatt avait sorti un album qui ne soit pas excellent, la réponse est évidemment non ! Si ses qualités de songwriter sont reconnues unaniment, il est aussi un superbe chanteur et un guitariste accompli. Autant dire que choisir une disque dans une production aussi exceptionnelle est une tâche ardue. Je choisis Bring The Family paru en 1987, un des albums avec Jim Keltner, Nick Lowe et Ry Cooder.
Lilly Hiatt: Bon sang ne saurait mentir. En voici une preuve éclatante avec la fille du précédent. Son dernier disque Forever, est sorti fin janvier 2025.
Hidden Charms: La Suède nous gratifie au fil des années de groupes remarquables. Dans les années 80, Hidden Charms était l'un d'eux. Leur album History allie élégance et nerfs au sein d'un rock aux échos power pop.
Marta High: Connu comme très jeune chanteuse pour James Brown, elle a également sorti de très bons disques sous son nom. J'apprécie tout particulièrement l'album Nothing's Going Wrong enregistré en 2020 avec l'Italian Royal Family.
Darrell Higham: Chanteur, guitariste de rockabilly britannique à la production foisonnante et aux participations innombrables. Une de ses dernières productions est un hommage au rocker britannique Tony Linder intitulé The Songs Of Toly Linder.
The Higher State: Splendide groupe de revival garage anglais. Intercine Free, leur sixième album paru en 2024 ne dépareille pas une discographie qualitative.
The Highspeed V: Un des tous premiers groupes du fabuleux Jens Lindberg. La compilation Demented R&B porte un nom évocateur de son contenu.
Willie Hightower: Chanteur de soul des années 60 à la voix extraordinaire. La compilation éponyme contient notamment les faces qu'il a enregistrées pour Fame Records sous la houlette de Rick Hall.
Gregg Hill: Excellent songwriter originaire de Lousiane. Son disque Born Liar est une réelle réussite de country rock sudiste.
Jessie Hill: Chanteur de R&B de la Nouvelle-Orleans mais aussi compositeur des années 60. Si le titre Ooh Poo Pah Doo demeure son titre le plus connu, le reste de ses titres mérite également l'attention comme en atteste la compilation Y'All Ready Now? ... Plus paru en 1991.
Nikki Hill: Chanteuse de Memphis, Tennessee à la voix formidable. Sa musique mixe énergie moderne et racines assumées et parfaitement assimilées (rock'n'roll, soul, R&B). Feline Roots paru en 2018 sublimée par sa forte personnalité est splendide.
The Hillbilly Moon Explosion: Groupe suisse de rock'n'roll, rockabilly à la carrière digne d'éloges. Leur dernier album, Back In Time, réussi dans la lignée des précédents, est paru en 2024 après plus de ving ans de carrière.
Hindu Love Gods: Les réunions de ce genre ne sont pas toujours porteuses de succès. Cette fois-ci cependant la rencontre de Warren Zevon et des membres de REM a donné un bon disque qui s'écoute toujours avec plaisir.
Joe Hinton: Excellent chanteur de soul sudiste des années 60 ayant enregistré pour Peacock et Back Beat. En 2006, Cherry Red a publié une très bonne compilation intitulée Funny (How Time Slips Away)
Hipbone Slim Aka Sir Blad Diddley: Artiste britannique aux multiples incarnations mais proposant dans chacune un R&B survolté. The Hairy Scary Sounds Of... paru fin 2024 propose un aperçu très sympathique.
Hitmen (D.T.K.):
Légendaire groupe australien fondé par Johnny Kannis et qui a vu défiler la crème de la scène rock du pays (Chris Masuak, Brad Shepherd etc...). Après une période d'activité terminée en 1985, il a connu des retours de flamme sous le nom de Hitmen D.T.K. Dancing Time 78-79 constitue une délectable compilation.
The Hoax: Très bon groupe de blues rock anglais; Ma préférence va vers Humdinger paru en 1999.
Silas Hogan: Incontournable chanteur guitariste de swamp blues membre de la célèbre firme Excello. Ace a publié So Long Blues, une excellente démontrastion de son talent.
Will Hoge: Auteur, compositeur, interprète de Nashville. proposant une musique roots assemblant rock, country, folk servie par des chansons bien écrites. Son dernier album, que je conseille, Tenderhearted Boys, est paru en avril 2024.
Drew Holcomb: Auteur, chanteur de Nashville dans un style mêlant country, folk, americana et rock. Son dernier album Memory Bank enregistré avec son épouse Ellie est rempli de délicatesse.
The Hold Steady: Groupe de rock indie de Brooklyn proposant une musique stylée et attachante. Chaque année, ils effectuent une série de concerts à Londres et sortent un disque live témoignant de cet évènement.
Tony Holiday: Harmoniciste de blues de Memphis dont les disques regroupent une belle brochette de musiciens accomplis. Son dernier album, Keep Your Head Up mêlant comme d'habitude blues, soul et rock, est savoureux.
Jimmy "Duck" Holmes: Chanteur, guitariste de blues. Chantre d'un blues fidèle à ses racines, son disque de 2019, Cypress Groove produit par Dan Auerbach pour son label Easy Eye Sound, est une nouvlle pépite à mettre à l'actif de ce label.
Holly Hive: Attachant groupe de soul sublimé par la voix falsetto de Paul Spring et la batterie groovy de Homer Steinweiss. Leur dernier disque éponyme paru en 2021 chez Big Crown contient une belle série de titres que l'on pourrait qualifier de soul folk.
Hollywood Fats: Remarquable guitariste de blues californien. Son album Rock This House est vivement conseillé.
Hollywood Sinners: Revigorant groupe de rock garage de Tolède (Espagne) produisant un rock aux guitares puissantes. Je conseille l'écoute de Disastro Garantito, un disque énergique et passionné.
Eldridge Holmes: Splendide chanteur de soul de la Nouvelle Orleans de l'entourage d'Allan Toussaint. Deep Southern Soul est une belle compilation.
James Holvay: Chanteur vétéran de soul blanche de Chicago inspiré par les grands soulmen de la ville (Curtis Mayfield, Tyrone Davis...). Son dernier EP, Working Man, publié en 2024 contient cinq petites merveilles pleines de groove.
Hoodoo Gurus: Cité à juste titre par Gérard. Un des meilleurs groupes issus de la scène rock australienne dont la carrière sans déchet s'étale sur plus de 40 ans. Toute leur discographie est de haute tenue et leur dernier disque, Chariot Of The Gods ne déroge pas à la règle avec ses guitares performantes et ses mélodies entêtantes.
The Hoods: Un des groupes de Mike Stax (créateur du fanzine Ugly Things). Leur album, Gangsters & Morticians est un excellent mélange de rock garage vintage et de psychédélisme.
Earl Hooker: L'autre grand Hooker du blues. Chanteur et guitariste virtusose de l'après guerre. Décédé jeune, sa discographie est assez courte. P-Vine a fait du bon boulot en regroupant ses enregistrements du début des années 60 sur Blue Guitar : The Chief/Age/U.S.A. Sessions 1960-1963.
John Lee Hooker:
déjà cité par Patrick mais s'il ne fallait citer que trois bluesmen, John Lee Hooker serait du nombre avec Muddy Waters et BB King. Comment choisir un seul disque dans une discographie comprenant des centaines de titres ? Ses faces pour Vee-Jay sont extraordinaires, sa période "folk blues" envoutante et la fin de sa carrière entourée de musiciens prestigieux est très honorable. Pour sortir un peu des sentiers battus, je propose les splendides The Charcot Sessions, enregistrées en 1969 au studio Charcot à Paris. Elles ont été publiées fin 2024. Entouré par Lowell Fulson, Carey Bell & S.P. Leary, on y retrouve tout son immense talent.
Steve Hooker: Chanteur, guitariste attachant. Originaire de Southend On The Sea, sa carrière propose plusieurs aspects passionnants que ce soit comme pub rocker avec ses Shakers (Really Gone) ou avec Wilko Johsnon (Back In The Day) ou comme chantre d'un rockabilly à la fois moderne et respectueux des racines. Il a sorti en 2023, le très sympathique Seven Veils. (PB : j'aime bien son album Boptown)
Iain Hornal: Musicien connu pour sa participation live à 10 CC. Sur ses disques solo, il joue un plaisant mélange de rock et de pop entre Elvis Costello et Tom Petty. Fly Away Home est un bel exemple de son talent.
Ryan Horne: Chanteur, songwriter de Nashville, auteur d'une musique pop subtile, bien arrangée et superbement produite. Disque conseillé: The Whistler And The Majestic (2011).
Horst With No Name: Deuxième clin d'oeil à l'Archiviste. Je sais que je devrais lui laisser cette entrée puisqu'il s'agit d'un chanteur guitariste de Hambourg mais il ne m'en voudra pas étant un garçon conciliant. Cet artiste propose un rockabilly vitaminé notamment sur Shaky paru en 2023. (L'Archiviste: et une petite interview pour compléter le tout)
Hot Nun: Projet parallèle des excellents Well Wishers de Jeff Shelton, dans une veine power pop bien vitaminé. Leur dernier single Back Of The Van est sorti le 8 avril 2025.
Hot Pants: Egalement cité par Gérard. Un seul album au compteur pour les précurseurs de la Mano Negra. Mélange réjouissant de racines rock 50's, d'effluves latino et de punk, Loco-Mosquito, s'écoute toujours avec plaisir.
The Housemartins: Groupe des années 80 originaire du nord de l'Angleterre comme l'indique leur superbe album London O Hull 4. Ce disque contient une magnifique pop aux mélodies accrocheuses.
Barbara Howard: Chanteuse soul de Cincinnati ayant publié un seul album en 1970 avant de se retirer. C'est bien dommage car On The Rise est une petite merveille.
Howlin' Jaws:
Révélation française rock de ces dernières années. Leur dernier disque en date, Half Asleep Half Awake est un rafraichissant et original mélange de rock teinté de glam, de psychédélisme et d'harmonies vocales.
Howlin' Ric & The Rocketeers: Groupe de Leeds (Angleterre) proposant avec humour une musique entrainante et efficace à cheval entre R&B 60's et rock 50's. Ils viennent de sortir leur meilleur album à ce jour intitulé High Risk, Low Reward.
Gareth Huggett: Artiste britannique installé en Australie que j'ai découvert récemment. Son disque, Modern Life, est fortement influencé par le blues et le pub rock.
Jedd Hughes: Jeune guitariste, compositeur et interprète australien installé à Nashville. Son dernier disque intitulé Nightshades rappelant parfois John Hiatt (présent sur un titre) est sorti le 2 mai dernier.
Mark Hummel: Harmoniciste, chanteur de blues américain. Ardent promoteur de l'harmonica blues au travers de compilations réunissant les meilleurs instrumentistes du genre. Il produit également sous son nom des disques de qualité respectueux des traditions de l'idiome comme dans son dernier paru, True Believer.
Tommy Hunt: Débute sa carrière au sein des Flamingos. Ce formidable chanteur de soul des 60's a enregistré de splendides faces pour différents labels. J'ai une petite préférence pour celles enregistrées pour Scepter et Dynamo collectées sur The Biggest Man: Scepter And Dynamo Recordings 1961-67 par Kent.
Ian Hunter: Personnage majeur de la scène britannique depuis les années 60 au sein de Mott The Hoople puis en solo. C'est un artiste que j'apprécie tout particulièrement et j'écoute régulièrement son live Welcome To Club enregistré avec Mick Ronson avec grand plaisir.
James Hunter: Brillant
chanteur de soul / R&B britannique. Que ce soit en solo ou avec son
groupe le James Hunter Six, il propose une musique rendant un bel
hommage à la musique noire comme sur With Love par en 2022 sur Daptone.
Bill Hurley:
Mon chanteur préféré capable d'interpréter avec un talent immense tous les styles de musique du rock'n'roll 50's au pub rock en passant par la soul. Nous parlerons bientôt des Inmates (L'Archiviste : Oh oui!) où son aptitude a été la plus évidente. Cat Records a sorti récemment un disque excellent, Live In London, enregistré en 1988 avec the Enforcers (Eddie Angel, Simon Mulvey et Eddie Edwards).
Hurriganes: Fameux groupe finlandais très populaire dans son pays. Ma préférence va à leur deuxième album, Roadrunner, paru en 1974. Il offre un rock classique proche du meilleur pub rock.
Willie Hutch: Producteur, compositeur, chanteur célèbre pour sa participation à divers titres au label Motown. Je conseille néanmoins les deux albums qu'il a enregistré précédemment pour RCA et regroupé sur un seul disque Soul Portrait / Season For Love.
J.B. Hutto: Un des meilleurs guitaristes slide de blues dans la lignée de Elmore James et Hound Dog Taylor. Son disque Hawk Squat sorti chez Delmark en 1971 avec ses Hawks et Sunnyland Slim est formidable (L'Archiviste : Hervé, as-tu envie de nous en faire apprendre plus?).
Huxton Creepers: Dans la fantastique famille des groupes de Melbourne, voici de nouveau un bel exemple de rock à guitares comme on aime. Difficile de choisir entre leurs trois albums, disons 12 Days To Paris paru en 1986.
The Hydromatics: Quel qu'il soit, chaque groupe auquel participe Scott Morgan est une réussite. The Hydromatics ne déroge pas à la règle. Il suffit d'écouter par exemple The Earth Is Shaking pour en être convaincu.
The Hypochondriacs: Original groupe canadien proposant un rock porteur d'effluves soul. Leur disque réédité en mars 2025 intitulé In 3/4 est particulièrement délectable.
Hervé a aussi des choses à rajouter :
Jean Jacques a évoqué ci-dessus 3 artistes en « H » que j’aime beaucoup et dont j’aurais pu un peu développer aussi : J.B. HUTTO, The HYDROMATICS et Bill HURLEY (je suis d’accord, une voix exceptionnelle).
Patrick a très bien parlé de Jessie Mae HEMPHILL.
En ajoutant une extension à HEAD, on obtient The HEADHUNTERS... Toujours Dave TICE. Un 45 tours (avec Mark Evans, AC/DC fame) et quelques albums.
HEARTTHROB CHASSIS. Patrick ne l’a pas mentionné. Margaret DOLL ROD monte ce groupe après les DEMOLITION DOLL RODS et un passage en solo. Un style un peu similaire aux DOLL RODS. En un peu plus sage, peut-être. Mais, pour les curieux, ça vaut le coup d’y jeter une oreille.
Revenons en Angleterre, avec la Jesse HECTOR fame : les HAMMERSMITH GORILLAS (qui s’abrègeront en GORILLAS) et HELTER SKELTER. Pour ces derniers : un seul 45 tours à leur actif : "I Need You"/ "Goodbye Baby", en 1977 sur Sticky records. Excellent. Réédité sur Just Add Water records en 2018, puis en 2020.
Les HAMMERSMITH GORILLAS sont notamment responsables d’une très bonne reprise du "You Really Got Me" des Kinks, back en 1974 (sur un 45 tours Penny Farthing records). Les H.G. ont également fait une apparition remarquée au 1er Festival Punk de Mont De Marsan, le 28 Août 1976 dont un témoignage figure sur la compilation "Gorilla Got Me", sur Big Beat/Ace records (à se procurer !). En 2019, Just Add Water records, a mis un peu de lumière sur les Hammersmith Gorillas en éditant un double album exemplaire.
Les curieux, ou maniaques, ou les deux (là, c’est grave … mais c’est mon cas !!!) rechercheront tout ce qu’à enregistré Jesse HECTOR. Que des bonnes surprises. C'est garanti.
Pour finir, un peu de blues : HOMESICK JAMES. Un grand nom du blues. Pour ma part, je retiendrai ce qu’il a enregistré avec l’harmoniciste Snooky PRYOR : "Sad And Lonesome", en 1979. Regarder du côté de Wolf records. Et aussi "The Big Bear Sessions", en 1975.
L'Archiviste termine :
Ah la lettre "H", c'est marrant que cette lettre soit utilisée en français. Les Allemands ne perdent pas une occasion de se moquer de nous quand on parle leur langue. Nous sommes tout simplement incapables de prononcer correctement des mots contenant cette lettre. Exemple, vous vous rappelez du criard Autrichien avec la petite moustache piquée à Chaplin ? Eh bien, il n'aurait pas pu être élu chez nous, car on ne peut pas même pas dire son nom correctement… Si les bêtises que je viens décrire étaient vrais, je rêverai d'une langue française sans "R" et "N"...
Ce qui me permet de passer direct au groupe Allemand. Jean-Jacques a essayé de me piquer ce rôle, mais il a oublié Nina Hagen. Sacré personnage, elle est passée du "Schlager" (variété Allemande) au punk, en nous chantant aussi du reggae parfois. Son grand moment télévisuel est quand elle a expliqué en direct à la TV comment une femme pouvait obtenir un orgasme. On était en 1978, et ce n'était pas Bill Grundy qui présentait.
Hank Von Hell, vous le mettriez sous quelle lettre vous, de mon côté, je pense que deux "H"remportent sur le "V" (qui est pourtant souvent plus victorieux). En tout cas, le chanteur de Turbonegro a aussi sorti de bonnes choses en solo. Voilà un passage TV, rien que pour se faire plaisir.
Je ne sais pas sous quelle partie de l'abécédaire va nous parler Patrick de Johnny (pas celui dont il a parlé aujourd'hui, l'autre celui du tonnerre !). En tout cas, les Heartbreakers se doivent de figurer sous la lettre H. Je ne pense pas que l'on doit en écrire plus sur le groupe dont on écrira un jour la saga (Bernard, cela te dit?).
Richard Hell, écrivain, musicien et a une telle influence sur les groupes que l'on apprécie... Il doit être dans ma liste :)
J'y ajoute aussi le meilleur album que Nirvana n'est pas sorti "Live Through This" de HOLE. On peut penser ce que l'on veut de la dame, mais l'album est à mes yeux excellent.
Une grande dame est HOLLY GOLIGHTLY, je pense que Jacques sera de mon avis (j'en profite pour lui dire bonjour).
J'avais bien aimé le premier album des HORRORS ainsi que les deux premiers HOT HOT HEAT, leur mérite est qu'ils mettent de bonne humeur.
Eh non Patrick, pas de HANOI ROCKS de mon côté, bien que j'aime bien ... On en a d'ailleurs déjà parlé sur le blog ! Mais rien que pour t'embêter, voici une vidéo 😋. Ils savaient mettre l'ambiance !
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