BILLET D'HUMEUR: CD contre vinyle, le grand débat stérile
Né à la fin des années 60, j'ai grandi avec la musique sur disque vinyle et sur bande magnétique (la "musicassette"). Dans le milieu des années 80 est arrivé le CD que l'industrie du disque nous a vendu comme le support ultime pour mélomanes. Petit, facile à ranger, à transporter et surtout, beaucoup plus élaboré que le vinyle. Le son était, paraît-il, nettement meilleur, beaucoup plus pur, grâce à de nouveaux procédés de fabrication et de nouvelles technologies d'enregistrement. Arguments accompagnés de publicités toutes plus alléchantes les unes que les autres. A partir de là, on a vu certains se débarrasser de leurs 33 et 45 tours et de leur "vieille" platine pour s'équiper entièrement en CD. Lecteur 'laser', comme on disait à l'époque, et disque compacte qui coûtait deux à trois fois le prix d'un vinyle. N'ayant pas eu les moyens ni l'envie, à ce moment-là, de payer 180 francs pour un CD alors que je pouvais acheter