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BOSTON CITY LIMITS #3 : WILLIE LOCO 80TH BIRTHDAY PARTY

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    Jeudi 18 janvier, je me suis rendu au vernissage de l'expo photo d' Anne Rearick dans la Galerie qui présente ses oeuvres depuis à peu près dix ans  à Paris. Comme il a été expliqué dans un article précédent Annie est la femme de Willie Loco Alexander et je venais la voir pour qu'elle me raconte elle-même comment s'était déroulée la Birthday Party qu'elle avait organisée le samedi précédent à Gloucester pour les quatre-vingt ans de Willie, en fait c'est son 81e anniversaire. La première occasion de faire une vraie fête depuis la pandémie. La borne Avant ou Après Jésus Christ semble avoir été remplacée par Avant ou Après COVID. Arrivé vers 18h30  dans l'île Saint Louis, il n'y avait pas encore trop de monde. Annie était en train de répondre aux questions de dames vénérables qui devaient faire partie de l'intelligentsia artistico-journalistique et m'a fait un petit signe de loin pour me dire d'aller me servir un verre, ce que je fis

BOSTON CITY LIMITS #2: The MODERN LOVERS

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        En avril 75, John Cale joue au Bataclan à Paris, accompagné par Chris Spedding à la guitare. C’est sa période Island Records après Fear et Slow Dazzle. Vers la fin du concert, Cale, lunettes noires et air sombre, explique depuis son piano qu’il va interpréter une chanson d’un groupe avec lequel il a travaillé, the Modern Lovers . Il s’agit de Pablo Picasso . C’est ma première confrontation avec un titre de ce groupe, une musique inhabituelle, des paroles étonnantes ( Pablo Picasso n’a jamais été appelé un trouduc et quand il longe l’avenue au volant de sa Cadillac Eldorado, les filles deviennent vertes comme des avocats … ) qui donnent envie d’en entendre plus. Mais le groupe n’existe déjà plus et il faudra attendre 1976 pour découvrir son premier album mythique. L ’ histoire des Modern Lovers peut se résumer comme celle d’un malentendu entre un jeune homme tourmenté et quatre musiciens ambitieux qui croyaient en l’avenir de leur groupe. Tout commence à Natick, Massachusset