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RADIOACTIVITY - DIG IT! RADIO SHOW .... THE NEXT GENERATION (2/2)

« Dig It! restera la référence absolue en France pour ce qui est du Garage-Rock. L’héritage Nineteen, le couplage avec le fanzine et la longévité le place hors-concours. » (Alain Conil)


Le fanzine Dig It ! est né en octobre 1993, il nous a informé pendant 27 années sur la scène garage tellement ignorée par la presse nationale. Avec l’accord de ses protagonistes et suite à la proposition de Fernand Naudin, Les Monstres Sacrés ont décidé de célébrer Dig It! trente ans après la parution de son premier numéro. Ainsi, d
urant l’année 2023, les Dig It ! Radio Shows vont être mis en ligne sur ce blog afin que vous puissiez les écouter ou les réécouter et les télécharger. Si certains d’entre vous en ont encore en cassette, nous les prions de nous contacter, nous les partagerons ici afin que chacun en profite. 
Certains ne les ont peut-être jamais écoutés ou n’en ont jamais entendu parler … après les débuts, voici la suite de l’histoire des Dig It! Radio Shows.

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L’émission radio rencontre de plus en plus de succès, tout comme le fanzine qui a de nombreux nouveaux collaborateurs qui parfois sont de passage à la radio…

Lo Spider : « Les contributeurs arrivent dans le fanzine oui, mais pas à la radio. Certains sont passés faire un p'tit coucou et évidemment ils ont eu droit à la parole et à la playlist, mais ça n'était qu'épisodique. »

Sylvain Coulon : « C'était toujours sympa de les recevoir. En général, Gildas trouvait un prétexte pour les faire intervenir à l'antenne.

Bertrand Tappaz de Voix De Garage se rappelle de sa visite au milieu des années 2000:

Bertrand Tappaz : « On s’était calés avec Gildas pour que je vienne à l’émission et il a envoyé une des filles de l’équipe me récupérer à un coin de rue pour m’emmener au studio (après un crochet dans une épicerie acheter quelques bières).
Je n’ai pas été impressionné par le studio qui semblait simple et fonctionnel. Globalement assez équivalent à ceux de Radio Campus Grenoble, mais en plus vétuste (depuis pas mal de temps à Grenoble on a une installation top niveau). J’étais impressionné de me retrouver là avec des activistes historiques de la scène Rock, que je lisais depuis de nombreuses années dans le fanzine… Je pense que j’ai participé à l’émission avant de l’avoir entendu donc je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’ai été très chaleureusement accueilli dans une équipe bien rodée et qui ‘bossait’ très bien ensemble. J’ai peu participé, parce que j’avais surtout envie de profiter et de découvrir leur mode de fonctionnement.
C’était quand même gentiment bordélique, avec plein de digressions et de palabres / débats entre ‘potes/spécialistes’. Quelque chose de spontané et fun.»

Pour pouvoir tenir entre deux et trois heures d’émission chaque jeudi, il faut s’organiser. Gildas essayait de trouver chaque jour trois à quatre morceaux qu’il pourrait proposer car Ils avaient besoin d’une quarantaine de morceaux à diffuser.
Ses bases étaient l’actualité musicale et les concerts. Il n’avait pas son pareil pour dégoter le morceau de l’album, parfois pas très représentatif de celui-ci, ce qui était alors précisé pendant la soirée. Mais où ces présentateurs cherchaient-ils tout cela ?


Sylvain Coulon : « Dans les premières années de Dig It! on se jetait sur tous les fanzines qui trainaient : Maximum Rock'n'roll, Ptolemaïc Terrascope, Kicks, Ruta 66, Gearhead, Ugly Things, Hartbeat! (même si c'était écrit en allemand et qu'on comprenait que dalle), Larsen, SDZ... Par la suite, internet est arrivé et les infos ont été plus faciles à dénicher. Gildas correspondait beaucoup avec les groupes, les labels, les autres fanzines. On recevait beaucoup de disques. Lo Spider s'est construit tout un réseau lui aussi et nous sortait de nulle part des trucs incroyables… »

Lo Spider :
« Lindsay Hutton ouais, Maximum Rock'n'roll, Georges Tabb... Quelques podcasts qui étaient apparus au fil du temps. »

À partir de 2010, il est enfin possible de télécharger l’émission ou de l’écouter en direct (merci internet !) … Les personnes en dehors de Toulouse peuvent découvrir l’émission dont ils ne connaissaient l’existence que grâce au fanzine …

Bertrand Tappaz : « J’ai découvert le DIg It! Radio Show en lisant une chronique d’un des numéros du fanzine Dig It! dans Abus Dangereux auquel j’étais abonné (après avoir lu un entrefilet sur l’existence de ce Méga-Fanzine dans Best). Comme ça devait être le n°3 c’était il y a bien longtemps… Je venais de plonger dans le Garage Punk et je démarrais mon émission, donc la perspective d’avoir une source d’informations, en français, pour l'alimenter, c'était idéal pour moi. Et dans Dig It! Fanzine il y avait une pub pour leur émission de radio.
Ensuite il a fallu de très nombreuses années et le développement d’internet pour que je puisse écouter l’émission. »

Sylvain Coulon : « Le téléchargement, et l'écoute en direct sur le site de Canal Sud a permis d'élargir l'auditoire, c'est sûr. On pouvait nous écouter dans le monde entier ! Et on a eu des témoignages d'auditeurs du Québec, des Etats-Unis ou de Nouvelle-Calédonie. Il y avait plusieurs centaines de téléchargements d'après Gildas. Mais ça n'a pas changé grand-chose dans le déroulement de l'émission. »

Lo Spider : « C’est Gildas qui regardait surtout les audiences. »

En 2012, ils reçoivent du nouveau matériel pour enregistrer les podcast en mp3… Gildas va même créer un blog consacré à l’émission à partir de 2015 : http://digitradio.unblog.fr/
C’est aussi vers 2012 que Tommy Boy cesse aussi de participer …

Tommy Boy : « Comme Tatane, je ne suis pas parti à une date précise, mes contributions se sont espacées et j’ai fini par renoncer, parce que je n’avais pas le temps de faire le boulot de suivre les nouveautés (et que Lo Spider était trop parfait, donc je me disais qu’autant le laisser faire). J’écoutais quand je pouvais. Mais j’avais, un jeudi sur deux, une répétition de chorale qui m’empêchait de le faire en direct. Il me semble qu’à une époque mon épouse lançait la platine cassette pour enregistrer le début (toujours sur la même cassette) que j’écoutais donc a posteriori. Mais au bout d’un moment j’ai moins écouté, et je n’ai plus fait ça. »

Sylvain va bientôt le suivre, une nouvelle phase de l’émission va débuter. La gente féminine fait son entrée (Miss Raphaële suivie de Miss Charline et Miss Camille). Le fils du diable qui anime une émission avant Dig It ! apporte aussi sa contribution avec en particulier une rubrique sur le blues.

Sylvain Coulon :
« Je suis parti à l'été 2014, quand on a déménagé dans la cambrousse, à trente bornes au sud de Toulouse. Je ne me sentais pas de faire l'aller-retour deux soirs par semaine et j'ai choisi de continuer les BB Dinosaures avec Tommy Boy. Je ne pense pas que Gildas m'en ait voulu, il devait sentir que je n'étais plus trop en phase avec certaines nouveautés qu'on passait abondamment au DIRS. L'ambiance était peut-être aussi un peu moins fendarde à mon goût, Lo Spider était souvent sur la route. J'ai pris mes distances avec le DIRS mais on est resté en bons termes avec Gildas.
Je ne suis revenu qu'une fois ou deux, pendant mes vacances. Je n'ai jamais pensé revenir plus régulièrement. Les BB Dinos avec Tommy Boy ont suffi à étancher ma soif de radio. »


Jacques Ball :
« C'est Patrick Bainée qui m'a parlé en premier du DIRS qui était le versant audio du fanzine Dig It que j'achetais parfois. C'était en 2007-2008 je pense. J'ai commencé à écouter et ce que j'ai entendu m'a beaucoup plu aussi bien la zic programmée à fond dans le garage que les intervenants. Cette période où Sylvain, Lo et Gildas ferraillaient ensemble est celle que je préfère. Cela a changé quand Sylvain a du s'éloigner de Toulouse pour des raisons professionnelles, mais Gildas a alors fait entrer Miss Raphaële et l'émission a évolué mais a toujours été parfaite. Je chargeais le podcast de l'émission dès qu'il était dispo sur mon lecteur MP3 et je l'écoutais dans les transports en commun en allant et revenant du boulot, ce qui amusait Gildas.

Quand Rapha a fait sa chronique cinéma j'ai beaucoup apprécié car elle avait le chic pour parler de trucs déviants et genre fantastique même si elle avait parlé de Dirty dancing ou d'une autre crotte mais nobody's perfect. Romain (le fils du diable) et sa séquence blues je l'attendais avec impatience parce que je suis un fan de blues depuis les premiers disques des Stones quand ils en reprenaient.. cela avait été mon point de départ.
Il y a un DIRS pendant lequel Gildas s'était gentiment moqué de moi en insérant des jingles fabriqués à partir d'une émission de France Culture pendant laquelle j'avais été interrogé par Etienne Klein sur le Spin ( je suis physicien). »

Misty White : "Romain is a really nice guy , it’s hard to think of him as a son of the devil, lol!"

Miss Camille : "J’ai découvert l'émission en participant à la scène musicale « rock / garage / punk » toulousaine. J’étais en école de cinéma, je réalisais un court documentaire sur le sujet et on m’a conseillé de rencontrer Gildas et de venir filmer un soir, ce qui s’est passé ! Et surtout lorsque j’ai commencé à organiser des concerts avec une association qui s’appelait Oyster Monster Club. On est venues plusieurs fois faire la promotion de nos soirées dans l’émission et on y a toujours passé de très bons moments."


Miss Charline : "J'ai probablement découvert l'émission par les copains des concerts, le bouche-à-oreille. J'ai du finir par écouter l'émission une fois ou deux et ensuite on a passé un nouvel an là- bas, car ça tombait un jeudi soir cette année-là. On a fait une sacrée bamboche dans les locaux de Canal Sud. 

J'y suis allée quelques fois avec Camille et Manue (de Oyster Monster Club, ancienne asso de concert de Toulouse) pour présenter les concerts qu'on organisait. 
A l'époque Raphaëlle faisait un chronique cinéma. J'ai commencé à écouter plus souvent. Je lisais aussi le fanzine dans les toilettes des copains parfois!
Et puis, à la fin d’un été, je suis passée pour rendre visite à Gildas, et il m'a dit que Raphaëlle avait quitté le navire et qu'il avait pensé à moi pour rejoindre l'émission. J'ai dit oui avec beaucoup d'appréhension parce que j'avais peur d'être nulle. Mais en même temps j'avais super envie. L'émission de radio, il faut être honnête, c'était juste deux/trois/quatre gus/gussettes, un jeudi soir pendant 3 ou 4h, planqués dans un studio de radio associative, fumant des clopes et buvant des bières, et se touchant la nouille en parlant de musique. On ne fait vraiment pas ça pour la gloire. Même si c'est sympa de se faire mousser quand les gens te renvoient des bons échos. C'etait juste cool de se retrouver au calme, entre nous, bavarder de choses que l'on aime, avoir quelques invités parfois. 
La plupart du temps c'était juste Gildas, Romain (le fils du diable) et moi. Je notais toutes les dates de concerts et des comptes-rendus de concerts.J'annonçais ce qui se passait dans le coin, ce qu'on en pensait, etc. Pendant un an environ, et ensuite je suis partie vivre à Londres. Après ça, on s'écrivait souvent des mails avec Gildas, alors je lui racontais les concerts que je voyais et il lisait ma correspondance pendant l'émission, une sorte de London Report."

Miss Camille : "Je connaissais bien Charline avec qui j’organisais des concerts, je suis venue la voir plusieurs fois et l’expérience avait l’air plaisante. Quand Charline est partie à Londres, Gildas est venu me voir et me demander si cela me tentait de devenir chroniqueuse.
Je m’occupais de la rubrique agenda des concerts, qui était déjà bien balisée. C’était l’occasion de passer aussi les morceaux de jeunes groupes en tournée. Sinon je tenais une chronique également sur les enregistrements studio et les nouveautés techniques qui ont pu se créer dans le studio, les expérimentations, l’histoire de ces techniques etc.
J’effectuais des recherches à la fois sur les actualités locales mais aussi pour mon autre chronique dans des bouquins sur la musique. Je cherchais aussi des nouveautés à faire passer à l’antenne un peu partout, surtout sur facebook à ce moment-là."


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Patrick Bainée :
« Fin 2019, Gildas m'appelle en catastrophe avant qu'on arrive au studio : il avait oublié sa clé USB avec ses sélections de la semaine. J'ai apporté les CD's que j'avais en écoute dans ma bagnole. Il a passé ça et des vinyles qu'il avait sous la main. À part nous (les 4 El Cramped), il n'y avait que Misty et Pepe Lopez (son chien), cantonée dans la grande pièce d'entrée car interdite dans le studio par Gildas ("elle me sniffe tout mon produit magique… »).
Il y avait une platine dans le studio, Gildas alternait entre vinyles et sa clé USB. Il y avait des flyers partout, je ne me souviens pas de magazines. Je ne l'ai pas vu non plus prendre ou lire des notes. En fait in préparait son émission tout au long de la semaine, il avait tout en tête (tout comme le fils du diable d'ailleurs, bluffant d'érudition). Ambiance très sympa dans le studio, une petite pièce avec une table ronde et 4-5 micros, face à Gildas dans sa cabine. »

Miss Camille :
"Je ne sais pas du tout comment Gildas se préparait, c’est un peu un mystère. J’ai le souvenir surtout de le voir avec une petite clé usb, ses appareils et prêt à parler."

Miss Charline : "Une clope, une bière et c'était parti. Gildas avait toujours sa playlist et quelques notes dessus pour lui rappeler ce qu'il voulait dire."

Décembre 2019, Gildas décide d’arrêter l’émission …. Il était souvent seul face à son micro pendant les deux ou trois heures de l‘émission. Les départs successifs de ses acolytes ont changé l’émission et il le rescent…

Miss Camille : "Je pense que comme souvent quand on a porté un projet pendant longtemps il vit plein de périodes différentes parfois certaines sont moins « agitées » que d’autres, mais tout ça peut vite changer. J’imagine que Dig It! ça faisait complètement partie de sa vie. Je ne voudrais pas extrapoler sur ce que ressentait Gildas sur quelque chose qui en tout cas avait l’air de beaucoup compter pour lui et qu’il incarnait complètement."


Tatane : « Je l’ai appris par un copain qui avait ramené Gildas chez lui… Il avait annoncé à la radio je crois.. J’ai Gildas le lendemain, il était passé à la boutique….Cela faisait un moment qu’il me disait que l’émission devenait trop !!!!
Pour ma part j’avais arrêté il y a un moment et je trouvais presque normal qu’il arrête… Du moins pour l’émission dans l’esprit des débuts et je ne suis pas bien placé pour parler de la dernière formule…

Sinon un jour j’avais proposé à Gildas de « revenir » pour faire une rubrique « Le pépé raconte… » et il m’avait répondu qu’il y avait à faire avec les dernières actualités. Je comprenais mais….Comme je bosse à Armadillo et rencontre pas mal de gens avec qui je discute. Quand certains me parlaient de Dig I, ils trouvaient que parfois c’était trop pointu et qu’ils s’y perdaient un peu… Et, surtout c’était pour ces jeunes qui sont curieux et que pour eux ce n’est pas facile de découvrir. Pour anecdote, un jour je parlais des Cramps et de Gun Club à une jeune cliente, elle écoutait et elle paraissait intéressée, elle me dit « comment voulez-vous qu’on découvre quand on ne sait même pas que ça existe »…

Le dilemme pour une émission « pointue ». Suivre seulement l’actualité, être sur la brèche, c’est bien et nécessaire et en même temps cela peut t’amener à ne t’adresser qu’à des « initiés ». Faire une émission plus « générale » tout en restant dans le même courant musical peut te scléroser, une émission « d’anciens combattants ». J’avoue que je n’ai pas de solution satisfaisante…."

En janvier 2020, le dernier Dig It ! Radio Show est diffusé … Il y en avait eu un autre Last Show le 19 décembre mais Gildas n’en était pas satisfait, donc rebelote !

Jacques Ball : « J'ai écouté la dernière en direct et j'étais en chat en même temps avec Margaret de Mr Airplane Man qui écoutait le show depuis Boston et qui me demandait de temps en temps de lui traduire ce que Gildas disait.. et en plus il avait parlé d'elle quand elle était venue jouer avec Misty et Sophie. Evidemment, Margaret a voulu que je lui traduise exactement tout ce qu'il avait dit. Elle reconnaissait la voix de Misty. Et c'est grâce à cette discussion que j'avais avec elle ce soir-là que je me souviens encore de certains moments forts.. Comme lorsqu'il a passé Dead Moon - Margaret a crié que c'était le groupe favori de Tara ! Quand Henri Paul est venu jouer en live elle a absolument voulu savoir qui était ce chanteur guitariste, mais elle a surtout découvert Mike Mariconda que Gildas appréciait beaucoup et dont il a passé des morceaux cette fameuse nuit.
Un show super réussi après le faux départ du 19/12 tout en mélancolie. Et la fête sur place devait être énorme. »

Tommy Boy : « J’ai appris par la bande la date de l’émission finale, à laquelle je suis allé (en retard), pour voir la bande de copains qui s’était réunie à cette occasion. Je me suis rendu compte en arrivant que Gildas souhaitait faire cette émission seul, donc j’ai partagé mon temps entre un petit moment à écouter au casque ce que racontait Gildas (une passionnante rétrospective de l’émission, que j’ai écouté depuis sur le mp3 qui a été enregistré), et un long moment dans la salle d’expo à l’entrée de la radio, appuyé sur le bar à boire trop et à bavarder avec les présents et les présentes (surtout). »

Un concert est organisé pour terminer en beauté l’émission …

Tatane : « Le but de la soirée n'était pas de "fêter" la fin de l'émission....

On savait pour Gildas et avec des copains on a voulu faire une soirée pour lui... et avec lui. Officiellement c'était pour la fin de l'émission...

J'avais demandé à Lo si avec son groupe ils pouvaient reprendre "Action" des Devil Dogs.. Clin d'œil aux Shoo Chain Bros car ils le reprenaient... Et j'avoue qu'imaginer Gildas entendre "Action"... et de rejoindre les Destination Lonely pour le chanter avec eux, avait quelque chose de fort....

Mais la vie......»

Affiche par Tatane


Les Monstres Sacrés remercient tous les membres du Dig It! Radio Show pour avoir bien voulu répondre à nos questions. Merci également à Hervé, Franck, Patrick, Vox, Jacques, Bertrand, Captain Watt, Thierry, Misty White et ceux que l’on n’a pas réussi à contacter.

Merci également à Patrick Bainée et Patrick Cazengler pour leur livre :
Gildas Cospérec Confessions of a Garage Cat - Les Musicophages


Remerciements à Misty White pour les photos et Tatane pour les affiches.



Cela vous a plu ? Désirez-vous un petit supplément ? Parlons alors des RUBRIQUES. Vous en avez d’autres en mémoire, n'hésitez pas à envoyer des compléments d'information et / ou des commentaires / souvenirs !


Sylvain Coulon nous a expliqué le principe des rubriques « Gildas acceptaient généralement les propositions sans barguigner, après on voyait si ça fonctionnait et si ça rentrait dans l'esprit de l'émission. Il n'y avait pas vraiment de tabous, à condition de mettre l'accent sur l'underground et la contre-culture de manière générale, ou alors d'avoir de bons arguments pour passer des choses plus mainstream. »

Tommy Boy : « En fait, je crois que l’émission a gagné en structuration avec le temps ; il y a eu l’idée de démarrer avec des nouveautés, et plutôt musclées, choisies par Gildas seul, la rubrique « groove » vers 22h30-23h pour relancer les choses, et sur le tard des rubriques cinéma… »


- LES MORCEAUX RIGOLOS :

Tommy Boy : « J’ai rencontré Gildas dans une fête à Radio FMR (avenue Frédéric Estèbe, déjà) et je lui ai proposé de venir passer des morceaux rigolos, il a dit OK tout de suite, et c’est ce que j’ai commencé à faire, d’abord un morceau par émission, puis il m’a encouragé à apporter toutes sortes de disques, ce que j’ai fait au bout d’un moment. Lors de ma première intervention, il fallait me trouver un nom, ou un prénom (pas de nom de famille à l’antenne). Or Pascal (mon prénom) était aussi celui d’un animateur de Going Loco assez orienté hard rock, et on ne voulait pas créer de confusion. Mon nom de famille étant Thomas, Gildas a dit très vite « tu seras Tommy Boy !
Comme dit plus haut, pendant un temps je m’efforçais d’apporter des morceaux un peu décalés, un peu ridicules ou intentionnellement humoristiques (mon idole est Dr Demento, même si je n’ai presque pas écouté de ses émissions!) Le filon s’est assez vite épuisé. »

- SEVENTIES :

Sylvain Coulon : « Il y a eu bien sûr la rubrique "Seventies" animée par Lean-Luc et moi au tout début du DIRS, puis par Tommy Boy et moi, et qui était l'embryon des BB Dinosaures.
C'était une proposition de Gildas au départ. »
Dans la rubrique seventies, on a passé des morceaux qui faisaient un peu tiquer Gildas ! Benoît et Tatane se moquaient souvent de nous ! Comme Tommy Boy était aussi un grand fan des seventies, il m'a proposé de transformer la rubrique en émission. C'est comme ça que sont nés les Bébés Dinosaures en mars 1991 sur FMR. C'était l'émission des petits frères du DIRS, hirsutes, boutonneux et ados dans l'âme. L'émission continue, tous les dimanches de 21h30 à 23h sur Canal Sud (à écouter sur canalsud.net). On a d'ailleurs créé une rubrique "Dig It!" après la fin du DIRS, pour rendre hommage à Gildas. On y passe les groupes emblématiques des années Dig It! ou des titres plus récents qui auraient pu passer à Dig It!.»

- GROOVE :
On y passe de la soul, du rhythm & blues ...

Frank Basset (des Screamin’ Monkeys) : « La rubrique groove du commandant Sylvain, une rubrique sur un classique comme louie louie qui partait de l'original et on enchainait sur des covers sur plusieurs émissions. »

Sylvain Coulon : « La rubrique Groove, c'était moi au début puis tout le monde s'y est mis. »

- BLUES :

Sylvain Coulon : « J’ai animé aussi une rubrique "Blues" aux débuts du DIRS sur FMR, avec essentiellement du vieux blues antique bien rugueux. »

- LA CONNERIE QUE J’AI DIT LA SEMAINE DERNIÈRE :

Sylvain Coulon : «J'ai fait une rubrique blues aussi au tout début du DIRS et une rubrique "La connerie que j'ai dite la semaine dernière", plus irrégulière heureusement…J'ai juste créé la rubrique parce que j'en disais quand même régulièrement, et je continue aux BB Dinos, et que les enregistrements laissaient une trace. »

- LES VIEUX TUBES ONT-ILS BIEN VIEILLI :

Encore Sylvain !

- FIVE YEARS AHEAD OF MY TIME :

Tommy Boy : « Pendant un temps, vers 2000-2005 et des poussières, j’avais dans Dig It ! une rubrique occasionnelle titrée « Five years ahead of my time ». Partant du principe que les modes des revivals suivent un cycle de vingt ans (en 1970 on se ré-intéresse aux 50s, etc), j’y passais des morceaux qui avaient exactement 15 ans d’âge : 5 ans de plus, et ils étaient sûrs de revenir à la mode. Euh, pas vraiment. »

- CONCERTS :

Animée par plusieurs personnes au cours de l’histoire, tel que Miss Charline et Miss Camille

- STUDIOS :

Miss Camille raconte les différents studios d’enregistrement.

- CINÉMA :

Miss Raphaele l’anime à partir du départ de Sylvain Coulon de l’émission jusqu’en mai 2017.

- LES MORCEAUX QUI SE RÉPONDAIENT OU QUI S’INSPIRENT LES UNS DES AUTRES :

À nouveau Miss Raphaele aux manettes !

- LES PILLARDS DU ROCK :

Toujours Miss Raphaele !

Sylvain : « Les pillards du rock... C'était vers la fin ça.»

- DÉCRYPTAGE BLUES :

Romain, le fils du diable anime cette rubrique revenant sur ce thème déjà traité par Sylvain Coulon au début de l’émission.

Gildas par Jean-Michel Brival


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