ZINE O'RAMA - THE NEXT BIG THING & LINDSAY HUTTON
1977 avec vous savez qui ! |
Pourrais-tu nous dire de quelle ville tu viens et comment tu as découvert la musique que nous aimons tous dans ce blog ?
Je viens d'un endroit appelé Grangemouth, en Écosse, et j'y suis toujours basé. C'est exactement à mi-chemin (26 miles) entre Glasgow et Édimbourg. Mes années de formation musicale se sont déroulées pendant la période glam, donc c'était une bonne base. J'ai travaillé dans le magasin de disques Orbit situé en ville quand j'étais encore à l'école. J'y ai pu entendre toutes sortes de musique. Mais en fin de compte, il n'y a que deux types de musique, la bonne et la mauvaise.
Comment as-tu découvert les Dictators à l'époque ?
Par l'intermédiaire de Max Bell du New Musical Express. Il écrivait pour eux avant que le titre ne soit abrégé en NME. Il a indiqué que leur album The Dictators Go Girl Crazy avait été produit par Sandy Pearlman et Murray Krugman et je l'ai acheté en import le même week-end. Il m'a parlé directement en combinant les meilleurs aspects du rock'n roll avec la stupidité, je n'avais jamais entendue quelque-chose cemme cela auparavant.
Comment t'es venue l'idée de créer le fanzine The Next Big Thing en 1977 ?
Sniffin' Glue est sorti et l'idée d'agrafer un tas de papier, souvent imprimé d'un seul côté, et de l'appeler un fanzine était géniale. Tous les zines que j'avais vus auparavant étaient pliés et cousus comme un vrai magazine. Je ne suis pas sûr de ce qui m'a motivé, à part le fait de vouloir consciemment faire connaître les choses que j'aimais. Si j'avais réfléchi, je ne l'aurais probablement pas fait, mais pour une raison quelconque, c'est arrivé. Et ça a continué.
Peux-tu nous dire comment tu as réalisé ton fanzine à cette époque, quel matériel as-tu utilisé et quelles ont été tes inspirations ?
J'avais accès à une photocopieuse de mauvaise qualité mais qui faisait l'affaire. Il y a eu des couvertures imprimées par d'autres moyens, comme la lithographie et l'impression en offset. Je doute qu'une de ces dernières ait survécu, bien que j' en aie une dans un cadre à l'abri de la lumière du soleil, mais elle est assez décolorée.
Bam Balam et Hot Wacks étaient des fanzines écossais qui m'ont inspiré ainsi que des publications américaines comme Back Door Man, Bomp et Punk Magazine. Le lettrage à la main de John Holmstrom m'a fait penser que je n'avais peut-être pas besoin de taper à la machine le contenu.
Peux-tu nous raconter l'histoire du fanzine et son évolution ?
Il y avait un numéro zéro de 3 pages qui avait Eddie et les Hot Rods en couverture et moi qui m'extasiait sur eux. Cela devait être en septembre 1976 si je me souviens bien. Aucun de ces numéros n'a survécu pour autant que je sache, je n'en ai pas gardé un.
Le premier numéro est sorti le 1er avril 1977, le même jour que le concert des Damned à l'université de Stirling. A partir de là, il a continué comme s'il avait sa propre vie. Il est passé de la photocopie à la lithographie partielle, puis a été relié et correctement imprimée, accompagné des disques par la suite. Le dernier numéro imprimé a été le numéro 28 en 2017, soit près de quatre décennies après sa création. Le blog a vu le jour en 2003 grâce à Jeroen Vedder d'Utrecht. C'est lui qui l'a mis en route et qui m'a donné le moyen d'être présent sur la toile.
Allais-tu à beaucoup de concerts et à quoi ressemblait le monde des fanzines à cette époque ? Étais-tu en contact avec d'autres fanzines et vous aidiez-vous mutuellement (ainsi que les musiciens de l'époque) ?
Bien sûr, mais pas seulement les concerts (soi-disant) punk rock, je voyais à peu près tout le monde à l'époque. Des fanzines naissaient un peu partout et il y avait une saine rivalité. J'ai toujours été anticonformiste, ce qui m'a amené à faire des choses stupides et à me tromper. Cela fait partie de l'apprentissage. Je ne souffre pas qu'on me prenne pour un imbécile et cela m'a plutôt bien servi. Au fil des ans, j'ai appris à tenir ma langue. Je ne suis pas sûr de l'entraide, mais il y avait certainement une ouverture d'esprit chez la plupart d'entre nous qui publiaient un zine. Il y avait ceux qui avaient des idées au-dessus de leurs capacités et d'autres qui avaient plus de visages qu'il y a d'horloges dans une ville.
Tu as publié le fanzine à un rythme rapide au début, était-ce beaucoup de travail ? Quelle a été la partie la plus stressante de sa création et celle qui t'as le plus amusé ?
Rétrospectivement, le fanzine s'est imposé de lui-même. Pour être honnête, je n'ai pas conscience d'avoir subi un quelconque stress. Le plus amusant ? J'ai pu rencontrer et devenir ami avec les personnes qui faisaient la musique que j'aimais. Il y a eu des accusations par des idiots de couvrir des trucs dont personne n'avait entendu parler, mais n'est-ce pas la raison pour laquelle nous le faisions en premier lieu? Dans certains cas, une autre accusation était que je contrôlais trop. Coupable comme accusé, n'est-ce pas ce qu'est un (soi-disant) "rédacteur" ? Non pas que je me compare à un véritable éditeur ou même à un écrivain.
Robert (Rab) King de The Scars & Johnny Thunders |
Peux-tu nous parler de l'interview que tu as faite de Johnny Thunders & the Heartbreakers à l'époque ?
Je les ai rencontrés en première partie de Siouxsie and the Banshees au Clouds à Edimbourg. Je n'étais pas du tout intéressé par les Banshees et je ne me souviens pas avoir vu les Models ou si les Killjoys étaient impliqués... Je me souviens avoir passé une bonne partie du temps avec Jerry Nolan, mais pas grand-chose d'autre. C'était il y a longtemps. La photo que je t'ai envoyé est Robert (Rab) King de The Scars avec Johnny, le 14 octobre 1977.
Comment se passait la distribution du fanzine ?
Les magasins de disques nous aidaient, je connaissais des endroits dans tout le pays où je pouvais déposer des fanzines. A ce moment-là, je ne pensais pas du tout à envoyer des exemplaires à l'étranger, à part pour les correspondants que j'avais déjà via d'autres publications.
L'envoie de disques de l'étranger était aussi difficile quand ils étaient annoncés dans des publications trouvées au Compendium Books de Londres. Ils en avaient d'ailleurs une vaste gamme. À mon avis, c'était ce qui se rapprochait le plus de City Lights au Royaume-Uni au milieu des années 70 et ils prenaient des exemplaires de NBT pour les vendre.
Où as-tu trouvé les photos qui illustraient le fanzine ? Étais-tu en contact avec des photographes ?
Certaines ont certainement été prises/volées de la presse musicale mais souvent, les photos étaient fournies par leurs photographes. La reproduction des photos par Xerox à l'époque était une affaire délicate et, dans le meilleur des cas, le contraste était très élevé. Faire développer une bobine de film était coûteux et presque personne ne possédait un appareil photo décent.
Peu importe le logiciel utilisé, il n'est pas à la hauteur du collage et des photocopieuses d'antan, la publication assistée par ordinateur a tué le charme.
Tu as beaucoup parlé des Dictators et du Blue Öyster Cult au début du fanzine, peux-tu nous dire ce qu'ils avaient de particulier pour toi ? Tu assistais à la naissance du punk et nous avons tendance à admirer les Sex Pistols, Damned, Clash de nos jours.
Le punk rock a toujours existé en tant qu'attitude et ce sont les groupes américains qui l'ont le mieux exprimé à mon avis. C'était une toile très large, comme l'ont prouvé les groupes qui sont sortis du CBGBs et, par la suite, de tous les États-Unis. L'étiquette de punk appliquée aux Pistols, Clash, Damned, etc. l'a rendu plus spécifique. Les Damned étaient carrément mes préférés parmi ces trois-là.
Je n'aime pas trop les Clash. Le seul groupe qui comptait, mon cul. J'aime bien énerver les fans des Clash en disant que leur meilleur disque était Give 'Em Enough Rope parce qu'il a été produit par Sandy Pearlman. Il y a aussi Allen Lanier sur une chanson. Je devrais mentionner The Rezillos à ce stade, ils étaient meilleurs que tous les groupes du sud. Écoutez le 45 tours original de Can't Stand My Baby si vous voulez en avoir la preuve.
Comment as-tu vécu la transition entre le règne du punk et celui de la new wave en 78-79 ?
Il n'y a pas eu de transition dans mon esprit. Il semblait que la New Wave était assez intéressante et puis comme toutes les bonnes idées, elle a été diluée par de la fumée et des miroirs. La cupidité des maisons de disques s'est manifestée et la frénésie de signer tout ce qui était un tant soit peu approprié a eu lieu pour aider à tuer l'ambiance.
Qu'as-tu ressenti à l'apparition des Cramps et les Fleshtones et comment les as-tu découverts ?
La première fois que j'ai vu une photo des Cramps, j'ai su qu'ils étaient spéciaux. C'était dans le NME. Ils sont et ont continué à être le groupe le plus photogénique de tous les temps, du moins jusqu'à Fiends Of Dope Island. Je ne sais pas ce qu'ils pensaient de cette transformation, la musique en a souffert aussi à mon avis. Les Fleshtones étaient affiliés à tout ce que j'aimais à New York et j'avais une cassette de ce qui aurait été leur album Red Star en 1978. Cet album est finalement sorti sous le nom de Blast Off sur cassette chez ROIR et finalement sur vinyle chez Get Hip à partir de ma copie de la cassette. J'ai une question pour toi, ou pour tes lecteurs : le Super Vindicator Dominique Freslon existe-t-il toujours quelque part ?
En regardant ton fanzine The Next Big Thing, on voit que tu n'as pas parlé de la scène punk hardcore, pourquoi ?
Cela ne m'a jamais attiré. C'était un truc de mec et était assez lourd. Il y a des exceptions, j'en suis sûr, mais les shorts et les casquettes de baseball à l'envers m'ont convaincu que je ne voulais rien avoir à faire avec ça. J'étais peut-être trop vieux pour ça ? J'étais tellement au fond du trou du lapin rock'n roll à ce moment-là qu'il n'y avait pas de place pour autre chose. Il n'y avait pas de décision consciente de ne pas m'en occuper. Il y a beaucoup de musique que je n'ai découverte que plus tard à cause de mes préjugés idiots.
À notre époque, nous avons Internet, mais comment as-tu connu ces groupes dont tu parlais dans le fanzine ?
Je lisais avec voracité et j'écumais les magasins de disques. Avec mon fanzine NBT, j'avais un réseau de personnes qui me recommandaient des choses. Cet aspect était incroyable pour moi et c'est quelque chose que je n'ai jamais considéré comme acquis. Tout était possible. Aujourd'hui, avec Internet, le frisson de la chasse n'existe plus. Presque tout est accessible en quelques clics.
Pourquoi as-tu arrêté de créer le fanzine ?
L'impression et la distribution ne sont plus faisable comme auparavant, c'était vraiment mondial. Aujourd'hui, les choses dépendent des territoires et frontières. Le monde recule, semblant n'avoir rien appris des erreurs qu'il a commises dans le passé. Et puis il y a le BritShit. Ou le Brexit comme vous le connaissez probablement. "Vous n'avez jamais eu le sentiment d'avoir été trompé ?" comme l'a dit un jour un punk qui soutient maintenant Trump.
Tu t'es occupé du fan-club des Cramps avec Morrissey, peux-tu nous en raconter l'histoire ? Es-tu toujours en contact avec lui ? Avais-tu des liens privés avec les Cramps ?
Je suis devenu correspondant avec Stephen Patrick Morrissey suite à notre passion commune des New York Dolls. Quand j'ai parlé de faire le LOTC (Legion Of The Cramped), il a voulu être impliqué, étant lui aussi tombé amoureux d'eux. Cela a duré quelques mois, puis il s'est montré plus intéressé à forger la carrière de son groupe. Le dernier contact que j'ai eu avec lui, c'est quand il m'a invité à voir les Smiths à Glasgow et j'ai refusé parce que je n'ai pas aimé ce que j'ai entendu. Rétrospectivement, j'aurais peut-être dû y aller mais je ne l'ai pas fait.
J'ai eu des contacts avec Lux et Ivy jusqu'à ce qu'ils ferment le LOTC en prétendant que "la queue essayait de remuer le chien". C'était décevant d'être accusé de cela, mais rien n'est éternel et, de plus, les gens qui aimaient Bauhaus nous rejoignaient, Ivy nous a accusé d'aimer Bauhaus, donc Ivy m'a fait une faveur.
Tu as également collaboré aux magazines SOUNDS et MOJO, peux-tu nous dire comment cette nouvelle aventure a commencé ?
Edwin Pouncey (Savage Pencil) m'a fait entrer dans Sounds et mon premier article portait sur The Gun Club. Pour Mojo c'est Barney Hoskyns qui m'a contacté. C'était très gentil de leur part de demander et de m'apprécier.
Quand ces personnes me qualifient d'écrivain ou même de journaliste, je suis embarrassé. Je suis un type qui écrit sur des choses et qui, pour une raison ou une autre, s'en tire à bon compte.
Actuellement, tu écris une rubrique dans le fanzine allemand OX et continues d'écrire sur ton blog, as-tu d'autres activités avec la musique ?
J'aide les gens que j'aime bien et que je pense que le monde devrait connaître. Les exemples les plus récents sont The Dahlmanns (Moss, Norvège) et Kid Gulliver (Boston, USA). Je suis également un supporter d'Amy Rigby, Wreckless Eric et Amy Allison (fille de Mose Allison).
Tu as créé un label, peux-tu nous en dire plus ? Quelles ont été également tes autres participations dans le monde du disque ?
Le label n'a pas duré longtemps mais j'étais excité et honoré de sortir des disques de The Skeletons et Girl Trouble. Il y avait aussi les 45 tours qui accompagnaient les différentes éditions de NBT à la fin de son existence.
As-tu travaillé avec Bomp Records ?
Greg Shaw a été l'un des premiers à soutenir NBT. C'était époustouflant pour moi, car son magazine BOMP! avait une telle influence. J'ai eu l'occasion de le rencontrer en 1988 lors de l'événement des Journées de l'Indépendance de Berlin où j'étais avec le grand Joey Ramone (paix à son âme), et Billy Miller de Kicks Magazine/Norton Records.
Lindsay avec Greg Shaw |
Peux-tu nous parler de ta relation avec le groupe The Nomads ?
J'ai eu la chance de découvrir les Nomads juste au moment où le chapitre LOTC se refermait. 4-Eyed Thomas (Ulf Lindqvist) m'a envoyé un exemplaire de Where The Wolfbane Blooms et il est immédiatement devenu évident qu'il s'agissait d'un groupe capable de faire connaître le son garage au monde entier. C'était tellement bon. Comme si quelqu'un avait remis les Nuggets au goût du jour.
Au fil des ans, les gars du groupe sont devenus comme une famille, mais malgré cela, je pense honnêtement qu'ils sont meilleurs maintenant que jamais. Si quelqu'un a la chance de les voir et de les entendre, il doit saisir cette opportunité. Ces gars ont une alchimie et une pureté d'intention qui ne peuvent pas être simulées. C'est le vrai truc.
Que penses-tu du rock français ? Pourquoi n'a-t-il pas beaucoup de succès dans le reste du monde, contrairement à la musique anglo-saxonne ?
C'est d'abord et avant tout à cause de la langue. Si les anglophones avaient été exposés à la culture d'autres pays dès leur plus jeune âge, nous ne serions pas aussi nombreux à être monolingues. C'est une autre chose dont le Royaume-Uni devrait avoir honte. Si j'avais connu Chantal Goya ou Françoise Hardy étant enfant, j'aurais voulu savoir ce qu'elles chantaient.
Sinon, les Dogs étaient de classe mondiale. Une autre chose est que la France a adopté les groupes rock comme les Cramps, les Fleshtones et Alan Vega bien avant tout le monde. Metal Urbain méritent aussi d'être beaucoup plus connus. La France a également fait l'éloge d'Angel Corpus Christi. J'ai toujours eu un faible pour Les Olivensteins et leur Euthanasie.
Aujourd'hui, j'aime bien The Scaners et Chrome Reverse. Alvilda est génial. Je ne sais pas si Human Toys est strictement français mais je les ai vus au Fun House à Madrid. Plutôt amusant.
Tatane nous a précisé que tu avais participé au fanzine NINETEEN et que THE NEXT BIG THING a été l'inspiration de GOING LOCO, que penses-tu de celà ?
Je ne suis pas sûr d'avoir jamais su ça à propos de Going Loco. Quoi qu'il en soit, c'est toujours flatteur de penser qu'une telle chose a pu se produire. À l'époque, il y avait un réseau qui s'étendait dans le monde entier. Pour la plupart, nous avions tous le même objectif, qui était de faire avancer la cause rock 'n' roll.
Il y a eu un regain d'intérêt certain grâce aux Cramps. Leur influence est au moins aussi importante que celle des Beatles ou des Stones, mais sans les milliards de disques vendus. Considérez l'influence des Cramps de nos jours dans toute la culture. elle est vraiment vaste et va bien au-delà de la musique. Le réseau dont je parle est né de cette effervescence aux alentours de 1983. Nineteen m'a toujours semblé être quelque chose qui prenait les meilleurs aspects de Best ou Rock & Folk avec une présentation très professionnelle.
En tant qu'âmes sœurs, nous partagions un amour pour les groupes australiens et scandinaves. Pour en revenir à ta question sur la musique française, il y avait tellement de choses qui sortaient et qui étaient bonnes. 1985, c'est à peu près à la même époque que j'ai découvert des groupes espagnols comme Deseschables et Siniestro Total par l'intermédiaire d'Iñigo lorsqu'il a lancé le fanzine La Herencia De Los Munster. Le but était de faire passer le mot. Il n'y avait pas vraiment de frontières. Nous étions des fans proactifs travaillant ensemble à une époque qui était bien plus gratifiante que celle où presque tout était disponible en quelques clics.
Quels sont les groupes actuels que tu aimes le plus et qui t'auraient donné envie de créer un fanzine s'ils avaient existé dans les années 70 ?
Ces dernières années, je me suis entiché de l'Espagne et du fait que le rock'n roll soit toujours bien présent là-bas. Il y a encore un public qui comprend autant de filles que de garçons. C'est quelque chose qui n'existe plus au Royaume-Uni.
C'était un plaisir total de participer à un groupe aussi génial que The Dahlmanns, mais ils ne jouent plus.
Mon groupe préféré en ce moment s'appelle Ginebras. C'est un groupe pop de Madrid qui est sur le point de devenir énorme. Ils dégagent une joie et un plaisir absolus avec un élément tonique d'assurance.
Et puis il y a les Courettes - une Brésilienne et un Danois formant l'équipe qui travaillent le plus dur dans le show-business. Googlez leur chanson "Won't Let You Go" et vous comprendrez ce que je veux dire.
Je reviens d'un voyage où j'ai vu le Ben Vaughn Quintet trois fois et je sais qu'il représente encore quelque chose en France. Tout comme Jerry Lewis.
Annika Norlin de Hello Saferide/Säkert ! est une autre personne qui fait de la musique sublime (au rythme de son propre tambour) et que j'écoute beaucoup.
J'ai la possibilité de travailler sur un fanzine imprimé à Madrid avec mon ami Rafa Suñén de Los Chicos, donc ma passion pour le papier n'est pas encore terminée.
Un groupe australien appelé The Prize me donne également une raison de vouloir me lever le matin. Leur premier EP sort en septembre.
Y a-t-il quelque chose que tu veux dire à nos lecteurs ?
Il y a toujours beaucoup de bonne musique qui attend d'être découverte. Elle peut venir de n'importe où à n'importe quel moment. Si tu fais de la musique ou si tu écris à son sujet, tu ne sais jamais qui regarde ou écoute. Quoi que tu fasses, fais-le d'abord et avant tout pour toi.
Les gens me demandent s'il y aura un jour un livre sur NBT et je peux affirmer catégoriquement qu'une telle chose n'arrivera pas. Le monde n'en a vraiment pas besoin. Tous ceux qui sont curieux peuvent voir les PDF de ces livres, avec leurs défauts, sur le blog.
Merci à Christophe d'avoir accepté de me laisser fouiller dans les canyons de ma mémoire.
Merci également Lindsay de nous avoir permis d'y accéder !
Interview de juillet 2022
https://nextbigthing.blogspot.com/
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