THE SPACELORDS - INTERVIEW SPACE & APPEL AUX PROMOTEURS EN FRANCE
Après le SOUND OF NOW consacré à THE SPACELORDS, nous sommes entrés en contact avec Marcus, leur batteur afin d'en apprendre un peu.
Suivez-nous dans notre voyage intersidéral !!!!
Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Nous sommes :
Matthias 'Hazi' Wettstein - Guitare + effets
Ekhard 'Akee' Kazmaier - basse + effets
Marcus Schnitzler - batterie, percussions + nappes de sons
Je suis ami avec Akee depuis plus de 30 ans, nous avons déjà travaillé ensemble avant les Spacelords dans un autre groupe pendant environ 10 ans. Après la dissolution de ce groupe, je me suis d'abord entièrement concentré sur les rythmes africains (djembé + percussions basses). Entre 1991 et 2012, j'ai régulièrement voyagé en Guinée pour apprendre et vivre de première main la 'culture du tambour' locale. Depuis, c'est pour ainsi dire ma spécialité.
Après une année de 'pause batterie', j'ai fait la connaissance de Hazi début 2008, de manière détournée, par l'intermédiaire d'une connaissance commune. C'est ainsi qu'est né Spacelords, au début avec Klaus Werz à la basse. Nous avons sorti trois albums dans cette formation. Lorsque Klaus a quitté le groupe en 2014, il était clair pour moi que seul Akee pouvait prendre sa place de bassiste, car avec lui, l'alchimie serait parfaite à 100%.
Depuis, nous sommes heureux dans cette formation.
Hazi a toujours voulu faire ce genre de musique, mais il n'avait pas trouvé les bonnes personnes pour le faire avant les Spacelords. Quand je l'ai rencontré, j'étais ouvert à tout et comme j'ai toujours eu un faible pour les sons spacieux, la direction était claire. Akee, en tant qu'amateur et connaisseur de musique, s'y est intégré sans problème.
Explique-nous comment le nom a été trouvé et quels autres noms étaient sur la liste des possibilités.
Cela fait plus de 14 ans que The Spacelords a été fondé, je ne me souviens donc pas d'autres propositions de noms. Nous avons pensé que s'appeler 'The Spacelords' décrirait le mieux notre musique.
Sur quel matériel jouez-vous et comment enregistrez-vous vos morceaux ?
Hazi joue des guitares Fender Stratocaster et Telecaster avec un grand nombre d'effets différents, Akee joue une basse jazz Fender à 5 cordes + des effets, et je joue principalement de la batterie Ludwig de 'taille John Bonham'.
Nous enregistrons nos morceaux 'live' dans mon studio, dans une seule pièce. Après avoir joué les bases, nous ajoutons des overdubs à l'un ou l'autre titre. Mais toujours de manière que le morceau puisse être interprété en live sans trop s'éloigner de la version studio.
La facilité ou la difficulté de tourner dans un pays dépend toujours, à mon avis, de la notoriété d'un groupe. En semaine, il est difficile pour les petits groupes d'obtenir des concerts, car il se peut qu'il n'y ait pas assez de monde. Je pense que c'est le cas dans la plupart des pays, surtout dans le mien - les gens se disent : ''Je pourrai certainement voir le groupe en concert un week-end un jour, ce qui m'éviterait de me coucher tard en semaine si je dois travailler le lendemain.
Quand on joue à l'étranger, les gens se disent plutôt : 'Je profite de l'occasion pour voir le groupe, car je ne sais pas si et quand il reviendra dans le pays'.
Nous n'avons pas de manager, même si j'aimerais parfois que nous en ayons un, puisque je fais la plupart du travail et parfois, je n'arrive plus à suivre. Je produis les albums (enregistrement, mixage + pochettes) et je suis souvent la personne que l'on contacte. Tout cela en plus de mon travail de professeur de percussion et de batterie prend beaucoup de temps. Financièrement, nous ne pouvons malheureusement pas nous permettre d'avoir un manager.
Quand j'ai rejoint le groupe Electric Moon en 2013, nous (The Spacelords) avons eu la chance de sortir notre album Synapse sur le label Sulatron Records, dirigé par le guitariste d'Electric Moon. Cela s'est plutôt bien passé et c'est ainsi que Dirk de Tonzonen Records nous a remarqués. Comme nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord avec Sulatron Records sur la sortie de notre prochain album Liquid Sun, nous sommes passés chez Tonzonen qui avait déjà publié la réédition de Synapse. La collaboration avec ce label est devenue très fructueuse au fil des années.
Nous étions en Italie en 2015, tout n'est plus aussi présent. C'était notre première tournée, donc nous avons acquis beaucoup d'expérience. La routine que l'on acquiert en jouant presque tous les soirs et la certitude de pouvoir faire face à toutes les situations possibles nous ont donné une souveraineté dont nous profitons encore aujourd'hui.
Nous avons été accueillis partout avec beaucoup d'hospitalité et avons été gâtés sur le plan culinaire. Ce qui était étonnant, c'est que partout où nous avons joué, nous avions déjà quelques fans. En Italie, les concerts commencent généralement beaucoup plus tard que chez nous en Allemagne, nous avons ainsi toujours eu de longues nuits. Lors de notre premier concert à Turin, nous avons commencé à jouer à 2h30 du matin ! Contrairement à l'Angleterre, où tout commence beaucoup plus tôt et où les événements se terminent habituellement vers 23h00 ou 0h00 au plus tard...
La tournée anglaise n'a été qu'une mini-tournée (3 concerts) en raison de la présence de Corona, mais elle a été un véritable succès. Londres était le premier concert sans restrictions après plus de deux ans. Cela nous a fait énormément plaisir, ainsi qu'au public. À Sheffield, nous avons joué à l'O2 Academy, une salle d'une capacité d'environ 2500 personnes.
Au moment où nous avons commencé (vers 18h00), il y avait approximativement 1200 personnes, les autres attendaient probablement encore Carl Palmer d'Emerson Lake & Palmer et Rick Wakeman de Yes. Nous nous étions un peu demandés pourquoi nous avions été invités à un festival de rock progressif. C'était assurément pour que le public ait un peu de changement, nous nous sommes donc faits remarquer de manière plutôt positive. Le concert à Bristol a eu lieu un dimanche soir, il n'y avait pas autant de monde, mais cela a quand même été une fête.
'Spacerock' correspond assez bien. On ne peut pas nier les influences du krautrock et du stoner rock. La composante psychédélique est également un facteur important.
Aimeriez-vous essayer d'autres styles ?
Nous sommes ouverts aux influences les plus diverses. Choisir un autre style n'est généralement pas une bonne idée pour un groupe. Cela mis à part, j'ai déjà joué la plupart des styles musicaux existants, mais j'ai trouvé ma patrie musicale avec les Spacelords.
Quels sont vos meilleurs et vos pires souvenirs du groupe ?
Parfois, les conditions générales lors des concerts sont plus ou moins bonnes, mais nous avons à chaque fois enthousiasmé le public avec notre musique, car nous sommes nous-mêmes enthousiastes.
C'est à notre avis la condition sine qua non pour que le public s'enflamme.
Aimeriez-vous jouer avec d'autres groupes ou faire des duos avec certains musiciens ?
Nous n'avons pas vraiment de souhaits particuliers à ce sujet, nous sommes ouverts à beaucoup de choses.
Connais-tu des groupes que tu pourrais nous recommander ? Peut-être aussi des sites Internet ou des magazines musicaux que tu consultes souvent ?
La liste des groupes que nous trouvons personnellement bons est longue. Cela dépasserait le cadre de cet article. Ce qu'on peut dire, c'est que la plupart sont des groupes intrumentaux comme nous, il y en a aussi beaucoup. Principalement dans le domaine du space rock/psychédélique.
Je lis relativement peu de magazines de musique ou de blogs sur Internet, je ne peux donc pas vraiment en parler.
Avez-vous l'intention de jouer un jour en France ? Peut-être avez-vous un message pour les organisateurs de concerts ?
Nous aimerions bien jouer en France. Comme nous venons du sud de l'Allemagne, nous ne sommes pas très loin de la France. Je parle aussi le français et je me réjouis de votre prise de contact.
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