BOSTON CITY LIMITS #1 : WILLIE LOCO ALEXANDER
On n’a pas idée si on n’a pas traîné ses bottes à Boston de l’importance de Willie Alexander dans l’histoire de la scène musicale de Beantown. Et pourtant il est une des figures majeures et originales à y avoir émergé dès le début des années 70 au point d’être considéré aujourd’hui par ses pairs comme le Parrain du rock bostonien. C’est un artiste complet, poète, peintre, féru de surréalisme et de littérature beat, et aussi un performeur charismatique déchaîné sur ses claviers. Patrick Mathé de New Rose avait résumé l’affaire en me disant ʺCe mec est un génie ʺ. Si Boston avait bénéficié d’une structure de studios d’enregistrements et de maisons de disques comme New York, Londres ou LA, nul doute que Willie serait aussi connu que Patti Smith . Et sans presse rock suffisamment puissante pour avoir un impact national comme Rolling Stone, Creem ou Trouser Press. peu d’espoir d’avoir un peu de visibilité. En guise de préambule il faut expliquer pourquoi Boston est pour moi la Mec