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I’m Glad They Did It # 3 : instro-mentals 1958-1963 (7’’ only)

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  En matière de rock’n’roll, les instrumentaux sont apparus à la fin des années 50 et ont perduré jusqu’au milieu de la décennie suivante, à une époque où Elvis a viré crooner, que Chuck Berry était en prison (il en prendra de la graine, plus aucun whitey ne le bernera), que Jerry Lee était persona non grata, que Gene et Eddie s’étaient crashés en taxi, Buddy Holly, Big Bopper et l’autre en avion, … Pour moi, la voix est un instrument comme un autre, alors l’idée de remplacer la voix par du sax, des cris, des bruits d’animaux et autres – parfois des trucs comme gizmo ou mo’ taters mom , pour compenser, je trouve ça génial. La période 1958-1963, pre Beatles invasion, a été, à mon humble avis, parmi les plus inventives, pas seulement au niveau des instrumentaux. C’est Lee Hazlewood qui a eu l’idée du son twangy de Duane Eddy . À part Peter Gunn et Rebel Rouser , ses deux premiers singles (1958), pas grand-chose à garder à mon humble avis, si ce n’est ( Why Must I Die) The Girl On

I’m Glad They Did It # 2 : Crazy band : ART PHAG

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  Après un premier chapitre consacré aux crazy songs, quelle suite donner à la série I don’t know why they did it, nor how they dit it, but I’m glad they did it? / Je ne sais pas ce qu’ils avaient en tête en entrant dans le studio, ni comment ils ont fait, mais je suis content qu’ils l’aient fait  ? J’aurais bien sûr pu parler des compiles The Big Itch (US,7 volumes 80’s), ou celles qu’elles ont inspirées : Wavy Gravy (UK, 3 volumes fin 80’s), The Madness Invasion (France, 3 volumes fin 80’s également) ou encore la trilogie Wildsville! / Wowsville! / Weirdsville! , des compiles australiennes début 00’s. Mais ça aurait été redondant, on trouve au fil de ces compiles environ un tiers des morceaux évoqués dans l’épisode # 1. J’ai alors pensé à Art Phag , un groupe de Détroit qui a sorti deux albums, dont le premier sur Wanghead, le label d’un des membres du groupes, Len Puch, qui a aussi eu la bonne idée de sortir le 1 er LP des Gories (et avant ça une compile avec notamment des in

I’m Glad They Did It # 1: Crazy songs

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    Schlitzie Le titre entier de cette nouvelle rubrique devrait être I don’t know why they did it, nor how they dit it, but I’m glad they did it / Je ne sais pas ce qu’ils avaient en tête en entrant dans le studio, ni comment ils ont fait, mais je suis content qu’ils l’aient fait . Ça faisait un peu long pour un titre à lire sur un blog. Le sujet sera, vous l’aurez deviné, des chansons, des disques ou des artistes bizarres et de bon mauvais goût. J’ai une playlist, basée sur une série de singles, que j’ai appelée Crazy Songs , idéale pour les fins de soirée. En voici un bref résumé. La série exclut les morceaux que vous connaissaient déjà, comme Papa-Oom-Mow-Mow ( La Moustache À Papa en français) ou Surfin’ Bird , ainsi que les reprises décalées de morceaux connus, comme Satisfaction par Devo ou les Residents, Life Is Life par Laibach, la liste est longue, les artistes déjantés comme Screamin’ Jay Hawkins, Hasil Adkins ou El’ Blaszczyk, les trucs 60’s japonais, les disques d’Hallo

BERNARD MASANÈS : Mes vacances chez Ron Asheton et Deniz Tek

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J’ai rencontré Ron Asheton et Deniz Tek quand je travaillais pour Revenge Records. L’ énergie a circulé au maximum. Ils étaient mes héros et devinrent mes amis. Après ma reconversion dans le journalisme à Jukebox Magazine , ayant accès à toutes les informations les concernant, j’ai continué à les aider autant que je pouvais. En 1995 Deniz me prévient qu’il prépare une tournée européenne et que quelques concerts sont prévus en France. Le 17 juin 1995 le Deniz Tek Group se produit au Petit Théatre Des Louvrais à Pontoise. Deniz est soutenu par Kent Steedman (guitare) et Nick Rieth (batterie), deux ex- Celibate Rifles et Jim Dickson (basse, ex- Survivors , Barracudas , Passengers ). Venu du Royaume Uni pour saluer ses amis le batteur Ron Keeley (ex- Radio Birdman ) emprunte la batterie pour « Hanging On » et « Brother John ». Après des retrouvailles chaleureuses Deniz et moi décidons de nous revoir aux USA le plus tôt possible. Je suis toujours en contact avec Ron Asheton qui m’ invite