SEX PISTOLS: Pretty Vacant (Virgin single 2 juillet 1977) (Londres, Angleterre) Johnny Rotten (chant), Steve Jones (guitare et basse), Paul Cook (batterie) Sorti il y a 46 ans aujourd'hui au Royaume Uni, Pretty Vacant est le troisième single des Sex Pistols . Un choix stratégique de la part de Virgin Records qui avait besoin de calmer le jeu après les violentes agressions dont Johnny Rotten et Paul Cook furent victimes à cause du précédent single, God Save The Queen . Ici, pas d'attaque envers l'establishment ( Anarchy In the UK ) ni envers la monarchie ( God Save The Queen ), simplement un titre dans lequel le groupe exprime ne rien avoir à faire du chômage, de l'ennui et du reste ( "We're so pretty vacant and we don't care" ). Le truc parfait pour passer à Top Of The Pops sans problème même contre l'avis du manager McLaren. Enregistré au Wessex Studios de Londres, produit par Chris Thomas, c'est un des plus vieux titres des Sex Pistols , com

  Pressage français avec des accents à Your Generation Au printemps 1976, William Broad et le Bromley Contingent traînent régulièrement leurs baskets dans les concerts punks de Londres. De son côté, John Cravene, patron de la boutique Acme Attractions, cherche un groupe à manager. Ayant sympathisé avec un client, John O'Hara, il évoque la possibilité d'en former un, plutôt un truc dans l'air du temps, style punk. O'Hara ne connaît personne pour cela, mais après avoir passé une annonce dans la presse musicale, les deux compères entrent en contact avec William Broad, Tony James et John Towe. Le groupe prend forme, il reste à trouver le nom, ce sera  Chelsea , quartier de Londres où se trouve Acme Attractions. John O'Hara devient Gene October, chanteur, William Broad, guitariste, Tony James est déjà bassiste et John Towe, batteur. James et Towe ont déjà une petite expérience, ayant joué dans le groupe proto-punk London SS. Les répétitions débutent en Août mais après

  Le sujet a déjà été abordé sur ce blog, mais il nous semble intéressant  de revenir en   détail  sur l'histoire de cet album car  c'est le premier bootleg des Sex Pistols . I l est sorti au cours de l'été 77, probablement en août, et contient une partie du concert   du 4 juin 1976  au Lesser Free Trade Hall de Manchester.  Son titre, No Fun , est en réalité  The Good Time Music Of The Sex Pistols, c 'est ce qui est inscrit au verso de la pochette noire et blanche des 100 premiers exemplaires (environ). No Fun est en fait ce qui figure sur les labels.  Il est intéressant parce que c'est une vraie production artisanale et sa quantité est très limitée, à peu près 200 exemplaires dont une centaine commercialisée avec cette curieuse pochette sur laquelle figure le batteur des Worst,  Odgie ,  au lieu d'un membre des Sex Pistols. Pourquoi lui? Parce qu'il connaissait le manager de Buzzcocks, Richard Boon, qui a fait presser ce bootleg sur la région de Manchest

  PISTOL (2022) Pistol est une série en 6 épisodes créée par Craig Pearce et réalisée par Danny Boyle. Elle est basée sur l'histoire du guitariste Steve Jones, fondateur des Sex Pistols avec son ami, le batteur Paul Cook. Toby Wallace dans le rôle de Steve Jones Les personnages y sont plutôt bien représentés, surtout Johnny Rotten, Steve Jones, Sid Vicious et Jordan, vendeuse de la boutique SEX, qui crèvent l'écran. Le manager, Malcolm McLaren, maniéré, idéaliste, terriblement menteur et d'une vraie camaraderie, au début, avec le groupe, semble également assez fidèle à la réalité. La façon de filmer est intéressante, beaucoup de mouvements de caméras, parfois presque chaotiques, saccadés, en phase avec le sujet traité. Le scénario est bien amené, on comprend vite l'histoire: Jones est un paumé qui veut absolument s'en sortir grâce à la musique et pour que son groupe fonctionne (car il n'a que ça pour sortir de la misère), i l va même jusqu'à accepter le c

  Pour terminer cette semaine spéciale Sex Pistols , nous vous proposons de passer en revue les box-sets du groupe.  Au niveau mondial, le premier coffret officiel date de 2002. Bien avant lui, en 1980, arrive sur le marché un joli bootleg intitulé  Sex Pistols File,  une boîte entièrement noire dans laquelle se trouvent un insert papier et quatre albums illégaux. Comme nous l'avons vu dans l'article consacré aux bootlegs , il est rapidement saisi par le FBI, puis refabriqué en grande série. Aujourd'hui, il n'est pas rare de le trouver sur internet, le nombre d'exemplaires en circulation dépassant probablement plusieurs milliers de copies. Son contenu? Trois concerts et un disque studio déjà disponibles individuellement:  Burton Upon Trent 24 septembre 1976, désormais officiel, Dallas et San Francisco de 1978 et  Spunk , un des bootlegs les plus connus du groupe qui contient 12 démos de 76 et 77, officiel depuis quelques années maintenant. Notons qu'il est prése

En cette fin d'année 1977 et malgré tout ce qu'ils ont subi depuis un an - dont l'interdiction de se produire sur scène - les Sex Pistols ont encore assez d'énergie pour jouer au club Ivanhoe's d'Huddersfield le jour de Noël. Et c'est en partie pour une bonne cause puisqu'un premier concert, gratuit, a lieu l'après-midi pour les enfants des pompiers  en grève, les enfants de chômeurs et ceux de parents isolés . Le concert du soir est, quant à lui, payant et s'adresse au public habituel. Le groupe et le staff technique arrivent pour le déjeuner après de longues heures de route. Au cours du soundcheck, tandis que Johnny Rotten se repose, Sid Vicious, Steve Jones et Paul Cook font deux reprises de Johnny Thunders  & The Heartbreakers,  Chinese Rocks  et Born To Lose , titre qui ouvre l'album posthume Sid Sings , sorti chez Virgin en 1979.  Le concert pour les enfants, dont l'âge ne dépasse pas 14 ans, débute à 15 heures. Virgin prend e

Bornemouth Village Bowl, un des nombreux concerts annulés Après l'interview de Tony dans Fan Club , Les Monstres Sacrés reviennent aujourd'hui sur un moment important de l'histoire des Sex Pistols : la tournée de décembre 1976 et le scandale télévisé qui l'a précédé.  Le 1er décembre, le groupe est invité en dernière minute à l'émission Today sur Thames TV.  Son manager Malcolm McLaren jubile, même si l'émission n'est diffusée que sur la région de Londres, c'est une bonne occasion de promouvoir le premier single Anarchy In The UK  sorti en novembre chez EMI. Il s'empresse donc de contacter la presse et quelques amis du groupe, le Bromley Contingent, dont certains seront présents sur le plateau.  Dans l'après-midi, EMI envoie un véhicule récupérer les Sex Pistols  qui répètent avec Johnny Thunders and The Heartbreakers au Roxy Rehearsal Centre d'Harlesden (à ne pas confondre avec le Roxy Club de Covent Garden qui ouvrira deux semaines après).

Here's an interview with Tony, a Sex Pistols collector we got in touch with for a few questions for our FAN CLUB file.The Sex Pistols week starts here ! Tony, can you first tell us how you discovered the Sex Pistols  ? How it all happened ? I was a bit young to be into the band when they actually existed. But my brother was 4 years older and he had a few punk records when i was a little kid. I remember really liking his copy of Sid doing Something Else when it came out. We shared a bedroom and he used to listen to John Peel as well at night so I got a good intro to punk from a relatively young age. But still a little bit late for the original wave of punk due to my age. What kind of music were you into at the time ? I wasnt into any type of music as I was very young when punk 1st hit. The 1st credible record i remember buying was Generation X King Rocker . I saw them perform the song on top of the pops and was blown away by the image in particular but also the music!! So went