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KEITH LEVENE 1957 - 2022

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  Né à Londres, Keith Levene était un fan de Rock progressif   avant de devenir un pionnier du Post-Punk. En 1973, il est embauché comme roadie par son groupe préféré, Yes , et il profite de la tournée pour perfectionner son niveau de guitare, aidé par Steve Owe, si l'on en croit ce dernier.  Début 1976, il assiste à un concert des Sex Pistols qui l'éloigne très vite du "Prog Rock". Les Pistols ont déjà un guitariste et il n'est pas question de prendre sa place. Il crée alors The Flowers Of Romance avec Viv Albertine (future guitariste de The Slits ) et Sid Vicious (futur bassiste des Sex Pistols ). Il traîne également avec Mick Jones ( The Clash ).  Une légende raconte que c'est Keith Levene qui insiste auprès de Joe Strummer pour que ce dernier le rejoigne dans  The Clash . Au printemps 76, Il forme donc ce groupe avec Mick Jones, Joe Strummer, Terry Chimes et Paul Simonon. Il co-écrit What's My Name? ainsi que quelques autres titres qui ne figurent

PUNK SPECIAL 1976 - SOIREES CHAUDES AU 100 CLUB

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  Les 20 et 21 septembre 1976 ont lieu des concerts punk au 100 Club de Londres. Les puristes considèrent ces soirées comme le premier vrai festival punk car d'après eux, la première édition de Mont de Marsan au mois d'août n'est qu'un rassemblement de pub-rockers avec un zest de punk amené par les Damned . Sur ce dernier point, ils ont raison, mais l'organisateur de l’événement Punk Special ne voit pas les choses ainsi.  Bootleg des Sex Pistols au 100 Club Malcolm McLaren, manager des Sex Pistols et propriétaire de la boutique Sex à Kings Road, est à l'origine de l'événement et il rejette cette étiquette de festival qui lui rappelle les hippies, Woodstock et les groupes de super stars chevelues. Pour lui, pas de festival, donc, mais un moment spécial punk, c'est tout.  Son but avoué est de déclencher un phénomène nouveau, il veut être l'instigateur d'un mouvement de la jeunesse sur fond de provoc' et de slogans anarchistes, il veut rompre

THE STOOGES - FUN HOUSE (DETROIT 1/3)

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  THE STOOGES : Fun House (Elektra – 1970)  Fun House  est le second album des  Stooges  et le dernier paru chez Elektra. Enregistré live en mai 1970, il est produit par Don Gallucci, compositeur et organiste des Kingsmen sur l'album  In Person  de 1963 (l'orgue sur Louie Louie , c'est lui). Si le premier LP a été enregistré à New York, pour celui-ci c'est de l'autre côté des States, à Hollywood, que les choses se déroulent. Et c'est la première fois que les Stooges mettent les pieds en Californie. Iggy:  "Les studios Elektra étaient une charmante petite structure de style colonial espagnol avec un joli petit jardin sous le soleil de Californie, ce qui était idéal pour les pauses cigarettes. Loin du dépotoir d'un peep show de Times Square où nous avons enregistré notre premier disque. Il y avait, à l'intérieur, un studio individuel moderne, de taille moyenne et décoré avec goût" .  Photo Ed Caraeff Audiophile dans l'âme, Jac Holzman, pdg

HOT WAX - BOOTLEGS - L'INDUSTRIE PARALLELE

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  Bien qu'il soit à peu près certain que les premiers disques bootlegs sont apparus avant la fin des années 60, le terme pour les désigner est utilisé à partir de ce moment-là. Le premier 'bootleg' album serait donc Great White Wonder  de Bob Dylan , deux 33 tours emballés dans une pochette blanche, sans aucun titre, ni aucune référence de matrice. Les premiers exemplaires proposés aux disquaires de Los Angeles ont des labels Rocolion, mais les copies suivantes sont livrées avec labels vierges et les pochettes sont très vite tamponnées de trois lettres au recto: "G.W.W." pour Great White Wonder . Sortie en août 1969, cette « Grande Merveille Blanche » est suivie de près par Live R Than You'll Ever Be  des Rolling Stones qui voit le jour en décembre 69 et Flyer de Jimi Hendrix en avril 70.  "Flyer" de Jimi Hendrix. Pour commencer, précisons qu'un bootleg n'est pas un pirate et encore moins une contrefaçon.  Un pirate est une copie illégale