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THE DICTATORS .............HOMMAGE A SCOTT KEMPNER

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  Nous sortons d'une semaine dure pour la musique. Shane MacGowan , Geordie Walker de Killing Joke et Scott Kempner des Dictators nous ont quittés. Fernand vous a parlé du leader des Pogues hier. Nous avions fait paraitre un Fan Club des Killing Joke il y a quelques mois de cela. Nous vous invitons à lire ou relire notre dossier consacré aux Dictators et à Scott Kempner.  R. I. P.  VOICI LES LIENS : 1 - THE NEXT BIG THING 2 - ANDY SHERNOFF INTERVIEW - TOUJOURS FAIRE DES TITRES D'ALBUMS SIMPLES 3 - HANDSOME DICK MANITOBA INTERVIEW - JE SUIS DEVENU CE QU'ILS APPELAIENT "L'ARME SECRÈTE" 4 - HANDSOME DICK MANITOBA INTERVIEW (SUITE) - AVEC MOI, C'ÉTAIT COMME SI LES GENS DEVENAIENT FOUS 5 - HANDSOME DICK MANITOBA INTERVIEW (FIN) - THE UNIVERSE AS TOLD BY HANDSOME DICK MANITOBA 6 - THE SOUND OF NOW #31 - THE DICTATORS

SEX PISTOLS ET CHRIS SPEDDING AUX MAJESTIC STUDIOS

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Recto du bootleg allemand Le 30 mars 1976, les Sex Pistols jouent au 100 Club de Londres. Malcolm McLaren n'est pas encore officiellement leur manager, mais il s'occupe de plus en plus d'eux. Il invite donc Chris Spedding à les voir jouer ce soir-là, espérant ainsi qu'il l'aide à trouver un contrat avec une maison de disques. Les jeunes fans du Bromley Contingent sont présents, ainsi que Chrissie Hynde et Rat Scabies, futur batteur des Damned , qui fait le roadie pour les Pistols .  En plein concert, les choses dégénèrent, Johnny Rotten refuse de faire une reprise du Dave Dee Group (Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich), He's A Raver , qui a été travaillée l'après-midi même en répétition. Il doit la chanter avec le bassiste Glen Matlock, qu'il n'aime pas beaucoup, et faire ce titre le gonfle au point qu'il quitte la scène. McLaren le rattrape et lui demande de revenir, il s'exécute et termine le set. Chris Spedding est impressionné par

SAN FRANCISCO'S STILL DOOMED : le Punk à San Francisco de 1973 à 1977

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Design James Stark On le sait, aujourd'hui, le CBGB's et Richard Hell n'ont pas l'exclusivité de l'éclosion du Punk, phénomène apparu  en même temps   un peu partout à travers le monde, notamment sur la côte ouest des USA. San Francisco, début des 70's. Comme ailleurs, des jeunes fans de Rock s'ennuient, les groupes de stades et leurs chansons de 10 minutes ne correspondent pas à ce qu'ils attendent et leurs héros passés ont soit disparu, soit adopté un style musical qui ne leur convient plus.  The Tubes se forment en mars 1972, leur Glam légèrement « décadent » attire un certain public en manque de Rock N'Roll mais de l'aveu de Jeff Olener ( The Nuns ), ils ne sont pas assez progressistes et il manque une vraie scène Rock à San Francisco avec de vrais groupes du genre. En 1973, Danny Sego, Bob Banks et Bob Moselle montent  La Rue  (un nom pensé pour montrer "la voie" à suivre). Ils louent un entrepôt sur Folsom Street pour y répéter e

BILLET D'HUMEUR: CD contre vinyle, le grand débat stérile

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  Né à la fin des années 60, j'ai grandi avec la musique  sur disque vinyle et  sur bande magnétique (la "musicassette"). Dans le milieu des années 80 est arrivé le CD que l'industrie du disque nous a vendu comme le support ultime pour mélomanes. Petit, facile à ranger, à transporter et surtout, beaucoup plus élaboré que le vinyle. Le son était, paraît-il, nettement meilleur, beaucoup plus pur, grâce à de nouveaux procédés de fabrication et de nouvelles technologies d'enregistrement. Arguments accompagnés de publicités toutes plus alléchantes les unes que les autres. A partir de là, on a vu certains se débarrasser de leurs 33 et 45 tours et de leur "vieille" platine pour s'équiper entièrement en CD. Lecteur 'laser', comme on disait à l'époque, et disque compacte qui coûtait deux à trois fois le prix d'un vinyle.  N'ayant pas eu les moyens ni l'envie, à ce moment-là, de payer 180 francs pour un CD alors que je pouvais acheter

MUSCLE SOULS suite (7) – LA BLUE-EYED SOUL (SOUL EVERYWHERE)

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 Promis, je ne vais pas vous reparler ici de Dan Penn, après lui avoir consacré les cinq premiers chapitres de cette série  Muscle Souls . Le néologisme  blue-eyed soul  a été inventé par  Georgie Woods , un DJ d’une radio de Philadelphie, afin de caractériser le style des  Righteous Brothers . Le terme est devenu générique pour désigner tous les chanteurs blancs qui passaient sur les stations dédiées au rhythm & blues. Ceux qui sonnaient comme des vrais chanteurs de soul / r’n’b, donc. On parlera ensuite aussi de brown-eyed soul pour qualifier la chicano soul. C’est donc une sorte d’anomalie au départ, un peu comme Charley Pride, SEULE star black de la country :  they let ONE black man to sing country … déclarera Arthur Alexander. Chaque couleur de peau avait sa musique, pas de mélange ! Un artiste blanc (un  whitey  dirait Chuck Berry) comme Pat Boone fera au départ l’essentiel de son succès en adaptant pour le public blanc des morceaux composés / chantés par des blacks. Little R

MUSCLE SOULS suite (part 6) - LX CHILTON & TAV FALCO's SOUL / R’n’B COVERS

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        Alex Chilton est mort en 2010 mais il restera toujours d’actualité. Tav Falco s’apprête à sortir un nouveau disque, live. Les deux sont indissociables, Lx - Box Tops, Big Star avant sa carrière solo, faut-il le rappeler, ayant rejoint les Panthers Burns de Tav Falco, encore inconnus à l’époque (1979), après les avoir vu foutre le bordel lors de leur premier show : guitare coupée à la tronçonneuse. Voilà à quoi ressemblait un de leurs early shows. Cet article est un prétexte pour parler d’artistes qui me tiennent à cœur, presque autant que Lx et Tav. Lx avait éduqué Tav au niveau rock’n’roll / rockabilly, Tav avait éduqué Lx au niveau blues. Tous les deux en savaient autant sur la soul / rhythm & blues, styles auxquels on va se limiter compte tenu du nom de la rubrique. Comment ne pas commencer par Sir Mack Rice , originaire de Détroit mais associé à STAX, donc Memphis. Il avait commencé avec les Falcons, qui comprenaient aussi parmi leurs membres Eddie Floyd et Wils

MUSCLE SOULS – 5ème partie : Dan Penn fin de saga 2000-2023

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  Comme on l’a vu précédemment, entre 1959 et 1999, Dan Penn a sorti quelques singles et seulement trois albums, dont un live avec Spooner Oldham. Sur cette dernière période, neufs sont sortis, dont le dernier lors du récent disquaire day, le 23 avril : 5 albums sur son propres labels Dandy, qu’il qualifie de démos car pas finalisés avec un vrai groupe, 2 albums de ses démos 60’s (enregistrées pour aider / orienter l’artiste destinataire de la chanson) sur ACE records, le dernier Unheard Demos tout récemment et donc un seul vrai disque en 2020, qui lui permettra d’être pour la première fois en couverture de magazines.         En 2000, Dan Penn créé son propre label, Dandy , qui est aussi le nom de son home studio situé dans la cave de sa maison de Nashville . Dan : aucune maison de disques ne correspondait à mes besoins, alors j'ai créé Dandy Records pour vendre mes disques sur Internet et via d'autres plateformes de marketing. Cela me donne la possibilité de commercialise